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TitreAuteurCo-auteure-PosterAbstract
Caractéristiques de la prise en charge et les facteurs associés à la mortalité chez les traumatisés crâniensFatma ZaoualiM. Toumia, B. Drawil, l. Souissi, S. Sakly, S. AyedVisualiser

Introduction : Les traumatismes crâniens (TC) constituent un véritable problème de santé publique. Ils sont une source de morbi-mortalité élevée. Notre objectif était de déterminer les caractéristiques de la prise en charge et les facteurs associés à la mortalité chez les TC. Patients et méthodes : Etude longitudinale descriptive et analytique incluant tout TC suite à un accident de la voie publique pris en charge au service des urgences de Ksar Hellal sur une période de 8 mois allant du 1er Janvier 2022 au 30 Aout 2022. Résultats : Nous avons inclus 65 patients d’âge moyen de 26±23 ans et de sex-ratio de 6,69. La prise en charge hospitalière a été effectuée selon l’approche ABCDE pour tous les patients. On a eu recours à l’assistance respiratoire chez 6 % des cas. Pour l’induction séquence rapide on a utilisé l’hypnomidate (Etomidate) et la Suxaméthonium chlorure (Célocurine). Pour la sédation nous avons utilisé l’hypnovel à la dose de 0,06 à 0,15 mg.kg-1.h-1et la fentanyl à la dose de 2 µg.kg-1.h-1. On a eu recours au remplissage vasculaire et aux drogues vasoactives chez 13 % des patients. Dans la moitié des on a eu recours uniquement aux solutés de remplissage par du sérum salé isotonique (SSI). Le recours à l’osmothérapie à base de mannitol 20% était noté chez 4,6 % des patients. 19 TDM du corps entier ont été réalisés contre 9 TDM cérébrale. Le scanner cérébrale était sans anomalie dans la majorité des cas (6). Selon l’analyse multivariée, Les facteurs prédictifs du décès étaient l’HTIC avec un OR à 24, la détresse respiratoire et le recours au remplissage vasculaire. Conclusion : L’amélioration du pronostic du TC se base sur des soins urgents et efficaces sur les lieux d’accident nécessitant une véritable médecine pré hospitalière, sur une prise en charge dans des centres disposant de l’ensemble du plateau technique nécessaire pour faire face à cet exercice difficile et sur la prévention des accidents de la voie publique.

Cancers de la vésicule biliaire : Aspects épidémiologiques cliniques et thérapeutiques chez les sujets âgés : à propos de 26 casEmna Ben ayedFendri.S,Fourati.K,Ben hamed.NVisualiser

INTRODUCTION : Le cancer de la vésicule biliaire est relativement rare. Il se classe au 5ème rang des cancers digestifs. Il est souvent découvert de façon fortuite sur des pièces de cholécystectomie. Le reste du temps, il n’est symptomatique qu’à un stade avancé. L’objectif de ce travail est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et paracliniques, anatomopathologiques et thérapeutiques des cancers de la vésicule biliaire. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Etude rétrospective portant sur des cas de cancer de la vésicule biliaire, pris en charge au sein du service de chirurgie générale de Sfax, durant une période de 2007 à 2019. RÉSULTAT : Un nombre total de 26 patients a été éligible pour notre étude. L’âge moyen de nos patients était de 71.31 ans avec une prédominance féminine 61.5%. La symptomatologie clinique est dominée par la douleur à type de colique hépatique retrouvée dans 96.2 % des cas. 50% des patients avaient présenté un syndrome de cholestase biologique. A l'échographie, un calcul vésiculaire était retrouvé dans 80.8% des cas, un épaississement pariétal dans 80.7% et une dilatation des voies biliaires dans 42.3%. Sur le plan histologique, les adénocarcinomes représentaient 96.15 % des cas de notre étude. les gestes réalisés étaient une bisegmentectomie IVbV chez 30% des patients. Une cholécystectomie simple a été réalisée chez 20.8% des patients. une bisegmentectomie IVbV a été réalisé chez 50% des patients et le reste recevait de gestes palliatifs. La morbidité opératoire globale était de 43,75%. La mortalité globale toutes localisations confondues était de 60.3%. La moyenne de survie est de 4 mois et demi. Conclusion Le cancer de la vésicule est de mauvais pronostic. la chirurgie curative ne peut être proposée que chez la moitié des patients avec des résultats a long terme ne sont pas très satisfaisants.

Cancer du sein : dépression après traitementSonia DoudechB. N. Saguem*, B. Bannour**, R. Bannour**Visualiser

Introduction : Une fois la maladie vaincue ou stabilisée, qu’en est-il de la vie d’après ? Après avoir fait face au cancer du sein et ses traitements médico-chirurgicaux, les patientes ont la lourde charge de réintégrer leur vie antérieure avec les séquelles de leur maladie, pouvant ainsi accumuler les facteurs de stress et risquant de tomber dans la dépression. Objectifs : Evaluer le degré de dépression chez des patientes tunisiennes traitées pour cancer du sein. Méthodes : Une étude transversale à visée analytique menée auprès de patientes suivies pour cancer du sein à la consultation externe du service de gynécologie et obstétrique du CHU Farhat Hached de Sousse, ayant eu un traitement chirurgical radical avec une durée minimale de recul de 12 mois. Le recueil des données s’est effectué à partir d’une fiche de renseignements préétablie comportant les données socio-démographiques, cliniques, l’échelle de dépression de Hamilton (HDRS). Résultats : Cinquante patientes ont été inclues. La population de l’étude présentait des scores de HDRS faibles avec des valeurs minimales et maximales entre 1 et 13 et une médiane à 4. Conclusion : Pour les patientes de cette étude, les manifestations dépressives post-thérapeutiques à la suite du traitement du cancer du sein étaient rares pouvant s’expliquer par certaines caractéristiques de cette population (tel que le degré d’estime de soi, d’auto-efficacité perçue, qualité du support social) et suggère l’importance de la prise en charge psycho-sociale des patientes traitées pour cancer du sein pour faciliter leur réintégration.

AVC hémorragique du tronc cérébral chez l’adulte jeune : à propos d’un casNejia BhouriH. Ben Khalifa, A. Jebali, M. Znaïti, Z. Ksouri, A. ZouaghiVisualiser

Introduction : L’accident vasculaire cérébral hémorragique (AVC), considéré comme la deuxième cause de décès dans le monde, est une pathologie grave. Leur prise en charge connaît depuis quelques années de profondes modifications. Cas clinique : Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 35 ans sans antécédents pathologiques notables qui a consulté aux urgences pour une trouble de la conscience d’installation brutale. L’examen à l’admission a montré que le patient présente une hémiparésie droite, une aphasie, une hypertension PA= 23/13, une tachycardie à 100bpm, un SaO2 égal à 96%, l’examen des yeux prouve que le patient présente une lésion du côté droite (regarde sa lésion) avec des pupilles intermédiaires réfractives. La conduite à tenir en urgence était d’administrer le Loxen en pousse seringue électrique à vitesse égale à 6 et le Risordan à vitesse égale à 2 et de faire un angioscanner cérébral qui nous a montré un hématome intra parenchymateux hémi-cérébelleux gauche et du tronc cérébral sans malformations vasculaires. L’évolution était marquée par la reprise de l’état de conscience avec dysarthrie et la diminution partielle de la tension artérielle à 18/10. La biologie a montré une hypokaliémie à 2.9 sans signes électriques et une créatinine à 98μmol/l. Le patient a, ensuite, été transféré à une unité de réanimation, où il a bénéficié d’un bilan étiologique de son HTA qui a montré une sténose de l’artère rénal. Conclusion : L’identification précoce des situations cliniques, l’acheminement via des filières spécialisées et organisées des patients victimes d’accident vasculaire cérébral hémorragique sont des éléments pronostics majeurs.

Attitudes des résidents en médecine de famille de la faculté de médecine de sousse envers la maladie mentaleBen Garouia HelmiN. Sghaier, W .Bellaguide, J. Ghariani , H. Ben Soltane, B. Sakouhi, J. MannaiVisualiser

Objectif : Décrire l’attitude des résidents en médecine de famille de la faculté de médecine de Sousse envers les patients atteints d’une maladie mentale et chercher les facteurs associés à la stigmatisation. Méthodologie :Une étude transversale a été menée auprès des résidents en médecine de famille qui ont été invité à répondre à un auto-questionnaire anonyme en ligne via Google Forms mesurant la stigmatisation de la maladie mentale à l’aide de l’échelle Mental Illness Clinician’s Attitudes Résultat : Au total, 95 résidents en médecine de famille des 3 niveaux ont répondu au questionnaire soit un taux de réponse de 44,2%. La médiane d’âge était 28 ans [27 – 30 ans] avec un sexe ratio (H/F)=0,4 .Parmi les participants 23,4% ont consulté pour une affection psychiatrique. 48,9% rapportent qu’un proche présente une affection psychiatrique dont 16% ont nécessité l’hospitalisation. 57,4% des résidents ont effectué un passage dans un service de psychiatrie dont la durée était de 6 mois pour 46,3% des cas. La prise en charge d’un trouble mental serait possible pour 31,6% des résidents dans leur future pratique médicale. 77,7% des résidents pensent que la maladie mentale est guérissable. La médiane de score MICA était de 39 [33 – 48,25] étant donné que le score global peut varier de 16 à 96 de manière à ce qu’un faible score représente de moindres attitudes stigmatisantes. Cependant on n’a pas trouvé de corrélation entre le score MICA et l’âge, le genre, les antécédents psychiatriques et le niveau d’étude ainsi que le passage en psychiatrie et la durée du stage. Conclusion : La déstigmatisation de la maladie mentale auprès des résidents en médecine de famille repose sur une formation continue permettant d’améliorer la prise en charge des malades mentaux.

Atteintes systémiques au cours de la polyarthrite rhumatoïdeSarra Ben yacoubH. Ben Ayed, S. Miladi, A. Fazaa, H. Boussaa, Y. Makhlouf, K. Ouenniche, L. Souabni, S. Kassab, S. Chekili, K. Ben Abdelghani, A. LaatarVisualiser

Introduction La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune systémique. En dehors de l’atteinte articulaire, les manifestations systémiques sont fréquentes et parfois invalidantes. L’objectif de notre étude est de déterminer la fréquence des manifestations extra-articulaires (MEA) au cours de la PR et de révéler les facteurs associés. Patients et Méthodes Il s'agit d'une étude transversale monocentrique, menée dans le service de Rhumatologie de l’hôpital Mongi Slim, Tunis. Nous avons inclus des patients atteints de PR selon les critères ACR/EULAR 2010. Les données sociodémographiques et celles relatives à la PR ont été collectées à partir des dossiers des patients. L’activité de la maladie était évaluée par le Disease Activity Score(DAS28). Résultats Nous avons inclus dans notre étude 80patients (75femmes et cinq hommes), d’âge moyen de 59±9,5 ans. Des antécédents médicaux étaient notés chez la moitié des patients (52%) dont les plus fréquents étaient l’hypertension artérielle(n=29) et le diabète(n=18). La durée moyenne d’évolution de la PR était de 15,2±7,8 ans. La moyenne du score DAS28 était de 5,2±1,1. Le facteur rhumatoïde(FR) et les anticorps anti-peptides citriques citrullinés étaient fortement positifs dans respectivement 70% et 32% des cas.Les MEA étaient présentes chez 75% des patients:L’atteinte osseuse était la plus fréquente, retrouvée chez 79% des patients, suivie par l’atteinte oculaire(62%) et l’atteinte cutanée(nodules rhumatoïdes) dans 22% des cas. Une atteinte pulmonaire à type de pneumopathie interstitielle diffuse était notée chez 12patients, tandis qu’une rénale était notée chez un seul patient. La présence des MEA était significativement associée à un âge avancé>60 ans(p=0,02), à un FR fortement positif(p=0,03), à la positivité des ACPA(p=0,01) et au caractère érosif de la PR(p=0,03). Conclusion Dans notre étude, les MEA de la PR sont fréquentes. Certaines pouvant engager le pronostic fonctionnel ou le pronostic vital des patients. Leur dépistage doit ainsi être systématique.

Association cancer bronchopulmonaire et tuberculose pulmonaire activeJihene HammadiHammadi J, Majdoub Fehri S, Abdenneji S, Dorgham D, Kwas HVisualiser

Introduction:
Le cancer bronchopulmonaire(CBP) et la Tuberculose pulmonaire(TBC) sont deux pathologies fréquentes en Tunisie . L’association de ces deux pathologies chez un même patient est rare et complique la prise en charge et le pronostic. 

Méthodes:
Nous rapportons le cas d’un patient chez lui on a fait le diagnostic de CBP et de TBC pulmonaire au même temps.

Résultats: 
Il s’agit d’un homme âgé de 76 ans,tabagique  à 120 PA qui  se présentait aux urgences pour hémoptysie et toux sèche évoluant depuis 2mois. A l’examen, le patient était stable sur le plan hémodynamique et respiratoire. La  radiographie du thorax a montré: une opacité apicale droite homogène mal limitée  avec des limites internes noyées dans le médiastin et des limites externes confondues avec la paroi thoracique.On a complété par une TDM thoracique qui a montré une masse tissulaire du segment postérieur du lobe supérieur droit de forme ovalaire. Une Fibroscopie faite a montré un élargissement de l'éperon apico dorsal de la lobaire supérieure droite.L’examen anatomo-pathologique a objectivé la présence de quelques granulomes épithéloides avec nécrose caséeuse suggérant une tuberculose bronchique.Ainsi, deux recherches de BK dans les crachats durant 2jours de suite ont été demandé revenant positives.Devant l'aspect suspect de la masse thoracique on a complété par une biopsie scannoguidée dont l’examen anatomo-pathologique a conclu à un carcinome épidermoide.Le patient est alors mis sous traitement antituberculeux.Devant l’altération profonde de l’état général une chimio palliative est récusé.L’évolution a été marquée, pour sa TBC pulmonaire , par une négativation des bacilloscopies et pour sa néoplasie,on a fait un contrôle scannographique qui a montré une progression tumorale. Conclusion:
L’association TBC et CBP pose un problème de diagnostic et de tolérance thérapeutique. Cette association complique la prise en charge thérapeutique et le pronostic.

Aspergillose pulmonaire invasive chez l’immunocompétent : à propos d’un casJihene HammadiHammadi J, Majdoub Fehri S, Abdenneji S, Dorgham D, Kwas HVisualiser

Introduction: 
Aspergillus englobe un groupe de champignons ubiquitaires auxquels l’être humain est quotidiennement exposé.Il est rarement pathogène chez le patient immunocompétent.
 But: 
Nous Rapportons un cas d'aspergillose pulmonaire invasive(API)chez une patiente immunocompétente. 
Résultat: 
Il s'agit d'une patiente âgée de21ans sans antécédents,qui a consulté pour fièvre évoluant depuis quelques semaines.Al’examen clinique,on trouve une patiente consciente,fébrile à39⁰,eupnéique avec une SpO2 à97%,tachycarde à111bpm.L’auscultation pulmonaire objective un silence auscultatoire au niveau de la base droite.La radiothorax a montré un aspect en faveur d’une pleuropneumopathie droite.La biologie a montré un syndrome inflammatoire biologique avec une hyperleucocytose à24500élm/mm3et une CRPà321mg/L.Elle a été mise initialement sous biantibiothérapie à base de céphalosporine 3émegénération et une lévofloxacine.L'évolution a été marquée par une aggravation sur le plan clinique;la patiente est devenue fébrile à40°,polypnéique à35cycles/min avec un tirage intercostale,tachycarde à135bpm,elle a presenté une désaturation à93%.Devant cette aggravation,une radiothorax faite a montré l’apparition de multiples opacités alvéolaires qui sont devenues bilatérales,un bilan fait a montré une ascension du syndrome inflammatoire biologique.On a complété par un angioscannerthoracique montrant un aspect d'embolie pulmonaire bilatérale sans signes de gravité,une atteinte pulmonaire associant une atteinte vasculaire àtype de thrombose et de dilatation artérielle,des condensations péribonchovasculaires,des masses et nodules excavés cadrant avec une atteinte fongique invasive.Une sérologie aspergillaire est demandée revenant positive.Le diagnostic d’API compliquée d’embolie pulmonaire a été retenu,la patiente a été mise sous traitement spécifique par voriconazole et anticoagulation curative.Actuellement on est à2mois de traitement avec une bonne évolution sur les plans clinique,biologique et radiologique.
Conclusion : 
Le diagnostic d’API comme étant une pathologie mortelle doit être évoquée chez les patients immunodéprimés ou apparemment immunocompétents qui présentent une pneumonie résistante aux antibiotiques.

Aspects scannographiques de la bronchopneumopathie chronique obstructive : quels intérêts ?Rahma SellamiMajdoub Fehri Sabrine, imen ketata, souha abdenneji , racem ammar, kwas hamidaVisualiser

Introduction Le diagnostic et le suivi de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) se reposent essentiellement sur la clinique et la spirométrie. Néanmoins , le scanner thoracique est souvent utilisé pour caractériser la BPCO . Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 160 patients suivis pour BPCO suivis au service de pneumologie durant la période allant de 2016 à 2021 Résultats La moyenne d’âge des malades était de 79 ans [40-93 ans].Tous les patients étaient de sexe masculin .La BPCO était liée au tabac dans 95 % des cas. Une radiographie thoracique de face était faite chez tous les patients. Cette dernière montrait une distension thoracique dans 68,8% des cas. Un scanner thoracique était pratiqué chez 89 patients soit 55,6% des cas. L’emphysème était l’aspect radiologique le plus observé chez 60 patients (37,5%). L’emphysème était panlobulaire dans la majorité des cas (51 patients). L’emphysème centro lobulaire était trouvé chez 9 patients. Les autres aspects trouvés : des atélectasies dans 4 cas et une embolie pulmonaire dans 1 cas. La répartition selon la sévérité et comme suit : GOLD D : 55 ,6%, GOLD C: 18 ,8 % GOLD B : 13,8 %, GOLD A 11,9%. On a constaté que les patients classé GOLD D avaient dans la majorité des cas de l’emphysème panlobulaire et étaient des exacerbateurs fréquents. Conclusion Le scanner thoracique chez les malades BPCO permet de différencier entre les différents types d’emphysème, ces derniers sont prédictif d’exacerbation et de qualité de vie.

Aspects règlementaires et éthiques de la dialyse rénaleKhaled AnnabiI. El Aini, R. Kouada, K. Cherif, A. Azouz, A. Sai, M.K. SouguirVisualiser

Introduction : L’insuffisance rénale est une maladie qui se manifeste par la dégradation de la fonction rénale de façon aiguë possiblement réversible ou chronique et irréversible nécessitant un traitement de suppléance (l’hémodialyse (HD) ou la dialyse péritonéale (DP)). Méthodologie : il s’agit d’une mini revue de la littérature relative au sujet de l’éthique de la dialyse rénale. Résultats et discussion : La dialyse a révolutionné la prise en charge des insuffisants rénaux chroniques ménageant un temps de vie précieux en l’attente de transplantation rénale. Une dialyse idéale serait une technique à faible risque de complications, laissant le patient indépendant, écologique, et accessible aux populations défavorisées à moindre coût. Les recherches actuelles se concentrent donc sur une amélioration des techniques existantes, mais aussi et surtout sur une dialyse plus mobile, plus écologique et économique. Devant les défis multiples : le nombre croissant de patients nécessitant une dialyse rénale, les complications secondaires à des années de dialyse rénale et les ressources limitées de l’état, la dialyse demeure-t-elle toujours la réponse éthique la plus adaptée à l’insuffisance rénale terminale ? Comment agir avec bienfaisance, favoriser l’autonomie, tout en réfléchissant à la balance bénéfice-risque ? L’information des patients hémodialysés est-elle suffisante ? Le refus n’est-il pas une réaction à la situation, une incompréhension, un déni face à l’annonce de la maladie et du traitement ? Peut-on prendre une décision éclairée lorsque que l’on se trouve en situation de vulnérabilité ou fragilité, en perte de repères et en souffrance, en étant informé? Conclusion : Avec la dialyse, une approche basée sur l'éthique peut potentiellement conduire à une prise de décision meilleure et plus nuancée.

Aspects étiologiques de l’ostéoporose masculineMeriem SmidaBouden S, Smida M, Ben Tekaya A, Saidane O, Rouached L, Tekaya R, Mahmoud I, Abdelmoula LVisualiser

Introduction : L’ostéoporose masculine (OPm) a souvent des étiologies particulières, qu’il faudrait rechercher et traiter. Le but de notre travail était d’étudier les caractéristiques densitométriques et étiologiques de l’OPm. Matériels et méthodes : Une étude rétrospective a été menée au sur une période de 22 ans (2000-2022). Ont été inclus des patients de sexe masculin, âgés de plus de 18 ans, ayant à la DMO un T-score inférieur ou égal à -2,5 DS au site lombaire et/ou fémoral. Pour chaque patient, les donnes suivantes ont été recueillies : l’âge, les antécédents, l’indice de masse corporelle, les données de la DMO ainsi que les étiologies de l’OP. Résultats : Trente-huit patients ont été inclus dans l’étude, âgés en moyenne de 52 +/- 16 ans. L’indice de masse corporelle moyen était de 27,34 +/- 1,72kg/m2. Le tabagisme était trouvé dans 28 cas. L’hypertension artérielle était objectivée comme antécédent chez 6 patients et le diabète chez 4 patients. Un T-score inférieur à -2,5 DS (OP) a été retrouvé au site fémoral dans 13 cas, au site lombaire dans 13 cas et dans les deux sites dans 12 cas. Le T-score moyen au site lombaire était de -2.75 +/- 0.89 DS et le T-score moyen au site fémoral était de -2,81 +/-0.78 DS. Les étiologies retrouvées étaient un rhumatisme inflammatoire dans 31 cas (18 cas de polyarthrite rhumatoïde, 5 cas de rhumatisme psoriasique et 8 cas de spondylarthrite ankylosante) et une corticothérapie prolongée dans 7 cas. Conclusion : L’OP est souvent sous-estimée et méconnue chez l’homme. Dans notre étude, les étiologies retrouvées étaient la présence d’un rhumatisme inflammatoire chronique (essentiellement la polyarthrite rhumatoïde) et la mise sous corticothérapie prolongée.

Aspects déontologiques et enjeux éthiques de la Télémédecine en Tunisie à la lumière de la nouvelle législationKhaled AnnabiK. Cherif, S. Sandi, R. Kouada, I. El Aini, A. Azouz, M.K. SouguirVisualiser

Introduction : La télémédecine est une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l'information et de la communication (TIC). Toutes les spécialités médicales et chirurgicales peuvent bénéficier des applications de la télémédecine dont la médecine de famille. Elle s’intègre comme un élément clé de l’évolution vers la télésanté. Objectifs : Développer les dispositions règlementaires de l’exercice de la télémédecine en Tunisie et soulever les aspects éthiques et déontologiques de cette activité médicale. Résultats et discussion : La télémédecine est une pratique médicale à distance mobilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour mettre en rapport entre eux soit le patient et un ou plusieurs professionnels de la santé soit plusieurs professionnels médicaux entre eux. Elle peut se décliner sous différentes formes : la téléconsultation, la télé-expertise, la télésurveillance, la télé-assistance médicale et la prescription médicale électronique. Toutes les spécialités peuvent bénéficier des applications de la télémédecine. Elle s’intègre comme un élément clé de l’évolution vers la télésanté. L’exercice de la télémédecine a longtemps suscité de nombreux enjeux déontologiques et éthiques en Tunisie vue l’absence de cadre légal spécifique à ce mode d’exercice. Le décret présidentiel n°2022-318 du 8 avril 2022 vient combler ce vide juridique mais est ce qu’il apporte toutes les garanties nécessaires pour une pratique adéquate de la télémédecine en Tunisie ?

Arrêt cardio-circulatoire avant l’admission à l’unité des soins intensifs des urgences : a propos de 82 caslobna affesH.Kenoun, Y.GaddourVisualiser

Introduction : L’ACR représente un enjeu de sante publique. Il survient dans plus de 85% des cas en dehors de l'hôpital. Le pronostic reste sombre avec un taux de survie inferieur a 5%, et des séquelles neurologiques plus ou moins importantes. L’arrêt cardio-circulatoire représente environ 3% des motifs de consultation dans notre service. Le but de notre étude est d’étudier les aspects épidémiologiques et pronostics des patients ayant présentés un arrêt cardiaque et admis dans notre service. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période d’une année (2017) portant sur les patients ayants présentés un arrêt cardio-circulatoire avant leur admission en unité des soins intensifs du service des urgences de l’hôpital Habib Bourguiba-Sfax. On a recueilli toutes les données cliniques et de la prise en charge de ces patients ainsi que leur issu final. Résultats : Nous avons colligé 82 cas. L’âge moyen était de 55 ± 20 ans. Une prédominance masculine a été notée (sexe ratio = 2,28). Les patients étaient d’origine urbaine dans 54% des cas. Le moyen d’acheminement à notre service était par l’équipe de SAMU04 dans 23% des cas, par une ambulance de type B dans 11 %, par la protection civile dans 9% des cas et par leur propre moyen dans 28 % des cas. Le plus grand nombre d’admission était à la saison d’hiver dans 39 % contre 12 % à la saison de printemps. 63% des patients présentaient des ATCDs médicaux et 42 % présentaient des facteurs cardio-vasculaires. Les patients étaient diabétiques dans 32% des cas, hypertendus dans 27% des cas, coronariens dans 11% des cas et asthmatiques dans 4% des cas. L’arrêt cardiaque est survenu à domicile dans 30% des cas, à l’hôpital dans 26 % des cas et dans la voie publique dans 13% des cas. Un témoin était présent lors de la survenue de l’arrêt dans 74% des cas et il était un secouriste dans 29% des cas. Le délai entre la survenue de l’arrêt et l’admission à notre service était en moyenne 13 minutes avec des extrêmes qui variaient entre quelques secondes à 2 heures. L’équipe de SAMU04 a été contacté dans 25% des cas, un massage cardiaque a été commencé dans 34% des cas et une ventilation artificielle a été faite chez 29% des cas avant l’admission dans notre service. Une prise en charge médicale était présente avant l’arrivé dans notre service dans 36% des cas. Dans 20 % les patients ont récupéré avant leur arrivé. Une étiologie cardiaque était incriminée dans 33% des cas dont un syndrome coronarien aigu dans 24% , une insuffisance cardiaque dans 5%. Une étiologie respiratoire était incriminée dans 17% des cas et une cause traumatique était incriminée dans 10% des cas. L’étiologie était quasi-évidente dans 34% des cas tandis que dans 40 % des cas, aucune étiologie apparente n’a été évoquée. La durée de la réanimation cardio-pulmonaire dans notre service était de 26 minutes en moyenne avec des extrêmes qui variaient de 5 minutes à 55 minutes après laquelle seulement 40 % des patients ont récupéré. Cinque patients (5%) ont été transférés au service de réanimation avec un délai de 22 heures en moyenne et un durée de séjour en réanimation de 8 jours en moyenne avec des extrêmes de 4 à 16 jours. Seulement deux patients (2,5%) ont survécu et mis sortants , l’un sans séquelle et l’autre avec des séquelles modérés. La durée totale d’hospitalisation de ces patients était de 1,2 jour en moyenne avec des extrêmes de 0 à 17 jours. L’étude statistique a montré une association significative entre le transfert en réanimation et la survenue d’un arrêt chez un asthmatique (p=0,023) , une cause hypoxique de l’arrêt (p=0,04) et d’avoir une cause probable de l’arrêt (p=0,03). Un état de choc anaphylactique en tant que étiologie de l’arrêt cardiaque était significativement associé avec la sortie du patient sans séquelle (p=0,028). Conclusion : L'arrêt cardio-circulatoire est une pathologie de pronostic demeure très péjoratif. Une prise en charge pré-hospitalière adéquate est nécessaire .

Evaluation de la prise en charge de la lombalgie en médecine de première ligne :Azza belghaiebS.jammaliVisualiser

Introduction : La lombalgie constitue un motif fréquent de consultation en médecine .Les démarches diagnostique et thérapeutique devant ce symptôme ne sont pas toujours suivies . L’objectif de notre travail était d’étudier l’attitude des médecins de première ligne devant une lombalgie . Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective et descriptive. Les réponses ont été collectées moyennant un questionnaire fait à travers « google form ».On avait inclus des médecins de première ligne de différents statuts. Résultats: On avait reçu 50 réponses . La moyenne d’âge était à 34,5 ans . La moyenne d’année d’exercice en médecine de première ligne était à 5 ans . L’échantillon était réparti comme suit : 48,9% de résidents en médecine de famille . 35,6% de médecins de santé publique . 15 ,6% de médecins généralistes installés en privé . Les délais définissant la lombalgie aigue, la lombalgie subaigüe et la lombalgie chronique avaient été reconnus respectivement par 22,2%,37 ,8% et 77,8% des médecins.La différence entre lombalgie spécifique et lombalgie commune avait été reconnue par 88,9 % des médecins.Les « Red flags » avaient été reconnus par 88,9%.Pour la démarche diagnostique devant un lumbago 22,2% des médecins demandaient une radio standard dés la 1 ère consultation,17 ,8% demandaient une imagerie de 2 ème intention si échec de traitement bien conduit pendant 4 semaines. Sur le plan thérapeutique, 57,8% des médecins prescrivaient des AINS avec du paracétamol et un myorelaxant de 1ere intention devant un lumbago et 62,2% commençaient par la voie parentérale avec un relais per os . 68,9% des médecins prescrivaient une rééducation si échec du traitement médical bien conduit. En ce qui concerne l’arrêt de travail 53,3%des médecins prescrivaient un repos de1à3 jours. Conclusion :l’attitude des médecins de 1ère lignes dans la prise en charge des lombalgies était satisfaisante.

Evaluation de la prise en charge de la lombalgie en médecine de première ligne :Azza belghaiebS.jammaliVisualiser

Introduction : La lombalgie constitue un motif fréquent de consultation en médecine .Les démarches diagnostique et thérapeutique devant ce symptôme ne sont pas toujours suivies . L’objectif de notre travail était d’étudier l’attitude des médecins de première ligne devant une lombalgie . Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective et descriptive. Les réponses ont été collectées moyennant un questionnaire fait à travers « google form ».On avait inclus des médecins de première ligne de différents statuts. Résultats: On avait reçu 50 réponses . La moyenne d’âge était à 34,5 ans . La moyenne d’année d’exercice en médecine de première ligne était à 5 ans . L’échantillon était réparti comme suit : 48,9% de résidents en médecine de famille . 35,6% de médecins de santé publique . 15 ,6% de médecins généralistes installés en privé . Les délais définissant la lombalgie aigue, la lombalgie subaigüe et la lombalgie chronique avaient été reconnus respectivement par 22,2%,37 ,8% et 77,8% des médecins.La différence entre lombalgie spécifique et lombalgie commune avait été reconnue par 88,9 % des médecins.Les « Red flags » avaient été reconnus par 88,9%.Pour la démarche diagnostique devant un lumbago 22,2% des médecins demandaient une radio standard dés la 1 ère consultation,17 ,8% demandaient une imagerie de 2 ème intention si échec de traitement bien conduit pendant 4 semaines. Sur le plan thérapeutique, 57,8% des médecins prescrivaient des AINS avec du paracétamol et un myorelaxant de 1ere intention devant un lumbago et 62,2% commençaient par la voie parentérale avec un relais per os . 68,9% des médecins prescrivaient une rééducation si échec du traitement médical bien conduit. En ce qui concerne l’arrêt de travail 53,3%des médecins prescrivaient un repos de1à3 jours. Conclusion :l’attitude des médecins de 1ère lignes dans la prise en charge des lombalgies était satisfaisante.

Apport de l’apprentissage par simulation (APS) : expérience d’une simulation d’un accident d’exposition au sang (AES)Maroua BenzartiM. Benzarti, N. Frigui, M. Hayouni, I. Rassas, A. Hanchi , N. Chaari, Ch. Amri, M. Akrout, I. MerchaouiVisualiser

Introduction: Les AES demeurent les accidents de travail les plus fréquents et graves en milieu de soins. La conduite à tenir (CAT) post AES est une urgence de prise en charge qui dépend des pratiques individuelles et collectives. Objectifs : Discuter l’apport de l’APS des étudiants en médecine en matière de CAT devant un AES et évaluer son impact sur les compétences des apprenants et leurs perceptions de cet apprentissage. Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée du 15 Janvier au 15 Avril 2018, elle s’est basé sur une évaluation avant et après la séance d’APS menée auprès des étudiants de troisième année du DCEM. Résultats: Cinquante-quatre étudiants ont été inclus. Le score moyen de réponses justes aux QCU était significativement plus élevé en post test. (p=0.012 ; 7.5+/-1.2 ; 7.94+/-1.44) alors que celui des QCM était significativement moins élevé en post-test (p< 10-3 ; 6.19+/-1 ; 5.13+/-1.08). Le concept de précautions standard était maitrisé par 14,8 % des apprenants en pré-test. Ce taux a grimpé à 37% en post test. 100% des étudiants interrogés ont déclaré que le rendu de la séance de simulation a été meilleur à de loin meilleur à celui de l’enseignement «traditionnel» reçu en stage. Conclusion: L’apprentissage de l’urgence de la prise en charge de l’AES semble s’être enrichi par l’APS pédagogiquement innovante et basée sur la mise en situation.

Anosmie et COVID-19 chez la population tunisienne-2020- 2022Sourour rouisS.Chelly, O.Ezzi, A.Ammar, A.Soua, S.Fitouri, M.Njah, M.MahjoubVisualiser

Introduction : Depuis la propagation du virus COVID-19, l’anosmie a été un symptôme largement décrit. Plusieurs hypothèses quant au mécanisme de sa survenue sont sujets à l’étude. Mais ce qui est unanime, c’est qu’il s’agit d’un symptôme-clé parmi les manifestations neurologiques du COVID-19 reconnu chez les patients atteints de formes légères à modérées. Nous proposons de décrire cette manifestation, sa prévalence ainsi que sa progression. Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale réalisée en Février 2022 sur la population tunisienne qui a été infectée par le COVID-19 entre Mars 2020 et Février 2022. Un questionnaire auto-administré a été développé via Google Forms puis partagé sur les réseaux sociaux avec des rappels hebdomadaires. Le questionnaire comporte les caractéristiques sociodémographiques et cliniques des participants. Une analyse descriptive des données collectée a été réalisée. Résultats : Au total 1887 participants ont été inclus. La majorité des participants étaient des femmes avec un sex ratio F/H= 4. La majorité était âgée entre 30 et 39ans (n= 797; 42,2%). L’âge moyen était de 37,25 ± 9,183. La prévalence de l’anosmie s’est élevée à 55,1%. L’âge moyen des patients présentant le symptôme était quant à lui de 36,6ans ± 8,714. 81,7% étaient des femmes avec un sex ratio F/M de 4,47. 17% étaient des tabagiques. 23,5% soit prés du quart des participants présentant une anosmie avait au moins une comorbidité avec 6,8% atteints de pathologie respiratoire, 6,3% hypertendus et 3,4% diabétiques. L’anosmie était associée à d’autres symptômes dans 97,5% des cas principalement la fatigue et les céphalées, associée à une agueusie dans 2% des cas et isolée dans seulement 0,5% des cas.Elle a persisté dans 13,5% des cas. Conclusion : Ce trouble olfactif est un symptôme fréquent du COVID-19. Sa présence parmi d’autres manifestations est fortement évocatrice du COVID-19. Son évolution est favorable dans la majorité des cas.

Ancienneté, complications de l’hypertension artérielle et la qualité de vie perçue par le patientJanina Kooli1A. Miladi2, A. Gara3, R. Bahri4 , A. Boughzala5Visualiser

Introduction : L’hypertension artérielle est une priorité de la santé dans le monde autant par sa fréquence que par la gravité de ses complications. L’objectif : Etudier la relation entre l’ancienneté et les complications liées à l’hypertension artérielle et la perception de la qualité de vie chez les sujets hypertendus. Matériels et méthodes : Etude transversale réalisée chez des patients hypertendus suivies à la circonscription de Moknine durant 3 mois d’août jusqu’à octobre 2022 à l’aide d’un auto-questionnaire. Résultats : Au total, 105 patients étaient inclus avec un âge moyen de 67,59±10,2 ans. Les femmes présentaient 77,1%. Des comorbidités étaient trouvées dans 93,2 % des cas. La tension artérielle était stable dans 47,6 % des cas. Sur le plan clinique, la durée moyenne de suivi des patients était de 10 ans [6-20]. Des complications liées à la maladie étaient trouvé dans 61,9% des cas : les complications cardiaques constituaient 50% des cas suivie de la rétinopathie hypertensive et l’insuffisance rénale respectivement dans 41,7% et 26,4%. Le score moyen de la qualité de vie était de -8,8 IC95% [-10 - -7,7]. L’étude analytique montrait une relation significative entre la détérioration de la qualité de vie et l’ancienneté au-delà de 10 ans (p=0,002) et les complications liées à la maladie (p=10-4). Conclusion : Cette étude a trouvé de nombreux facteurs de risque influençant la qualité de vie des patients souffrant d’hypertension. Ces résultats seraient utiles aux politiques de santé pour établir des axes supplémentaires pour la prise en charge des sujets hypertendus.

Maladie de Scheuermann: Diagnostic précoce et prévention des séquellesAsma JedidiM.TriguiVisualiser

Mots clés: Scheuermann; Dsytrophie rachidienne de croissance; Cyphose; Ostéochondrose; Prévention; Introduction: La maladie de Scheuermann ou dystrophie rachidienne de croissance (DRC) est la forme la plus répandue de la cyphose fixe. C’est une ostéochondrose qui commence habituellement à l’adolescence. Objectifs: Il s’agit dans cet article de résumer les connaissances actuelles relatives au diagnostic et au traitement de la maladie de Scheuermann et de citer des mesures de prévention de ses séquelles. Méthodes: Nous nous réferons à des publications retrouvées via les moteurs de recherche PubMed, Ovid et Google Scholar. Nous sélectionnons les articles aprés évaluation de leur pertinence. Nous évaluons les résultats de la prise en charge à travers des cas vus au service d’orthopédie Habib Bourguiba Sfax. Résultats: La maladie de Scheuermann est la cause la plus fréquente d'hypercyphose de la colonne thoracique et thoraco-lombaire à l'adolescence. Après la scoliose idiopathique, c'est l'affection la plus fréquente chez les patients présentant une déformation de la colonne vertébrale. Des études récentes sur son étiologie ont révélé une contribution génétique majeure avec une composante mécanique plus faible. Le diagnostic de la maladie de Scheuermann repose sur l’examen clinique et les radios rachidiennes. Il est essentiel de la différencier de la cyphose posturale qui est une affection bénigne secondaire à une mauvaise posture du patient. La physiothérapie est peu évoquée dans la littérature comme traitement efficace de la cyphose de Scheuermann bien qu’elle soit souvent utilisée comme premier choix de traitement. Le traitement chirurgical est rarement indiqué en cas de cyphose sévère (>75°) avec progression de l’angle de la courbure, douleur réfractaire ou déficit neurologique. Discussion: Le traitement par corset semble être plus efficace si un diagnostic précoce est posé, avant que l'angle de courbure ne dépasse 50°. Les interventions conservatrices, en particulier les différents exercices et thérapies manuelles et leurs combinaisons avec les appareils orthopédiques semblent ralentir la progression de la courbure, minimiser le préjudice esthétique et alléger la douleur. Des essais cliniques sont essentiels pour évaluer l'impact de la vulgarisation médicale auprès des adolescents et leur sensibilisation de l’importance de l’adoption de bonnes postures et des habitudes d’économie rachidienne.

L’insulinothérapie au point de vue des patients diabétiquesAmeni BaltiZeineb ben Hassine, Abir amdouniVisualiser

Introduction L'éducation thérapeutique à l’usage de l’insuline est un droit à tout patient diabétique puisqu’elle aboutit à une meilleure adhésion au traitement. Le but de notre travail est d’évaluer les connaissances des patients diabétiques sur l’injection de l’insuline pour les corriger au cours d’une éducation thérapeutique. Méthodologie Il s’agit d’une étude prospective, transversale effectuée sur 85 patients diabétiques traités par insuline. Résultats L’âge moyen de nos patients est de 59 ans. Tous sont diabétiques de type 2 devenus insulino-nécessitants et ont un diabète mal-équilibré. L’ancienneté moyenne du diabète est de 12 ans. 29 % des patients sont autonomes quant à l’injection d’insuline au moyen d’une seringue et 71 % ont recours à une tierce personne qui est soit la famille (78 %), un infirmier (1%) ou un membre du voisinage (12 %). 79% des patients ne font pas la désinfection avant l’injection. 43% des patients n’introduisent pas l’aiguille perpendiculairement à la peau. 37% des patients ne font pas la rotation des sites d’injection parmi ces patients 79 % ont des zones de lipodystrophies. 67% des patients trouvent que l’abdomen est plus commode pour l’injection d’insuline. 98 % des patients réutilisent les aiguilles et 4% les partagent avec leurs conjoints diabétiques. 97% des patients ont vécu au moins un épisode d’hypoglycémie après injection d’insuline. 21% des patients étaient accompagnés par un membre de la famille lors de l’éducation thérapeutique. Une réévaluation des patients après la séance d’éducation thérapeutique a objectivé une correction des connaissances dans 89% des cas et diminution de l’hémoglobine glyquée d’au moins 1% après 3 mois dans 65% des cas. Conclusion Notre étude souligne le rôle important de l’éducation thérapeutique des sujets âgés traités par insulinothérapie puisqu’elle améliore l'observance et participe à un meilleur contrôle de la glycémie.

L’allaitement maternel et les facteurs de sevrageAmeni BaltiZ.Ben Hassine, L.BenalkadhiVisualiser

Introduction : L’allaitement maternel est le mode de nutrition idéal, recommandé par l’OMS pour les nouveau-nés pendant les six premiers mois. Objectif : Le but de cette étude est d’évaluer l’expérience de l’allaitement maternel au point de vue des mamans et déterminer les facteurs de sevrage. Pour cela nous avons choisi d’interroger les mamans par un questionnaire anonyme et nous avons inclus 73. Résultats : L’âge moyen des mamans est de 32 ans, celui des nourrissons est de 1,3 mois. 93 % des nourrissons sont allaités dans l’heure qui suit la naissance. 82 % des nourrissons ont été allaités au moins 3 mois. 34% des nourrissons ont eu un allaitement maternel exclusif pendant 06 mois. Les causes de sevrage sont dominées par le manque de lait après le retour au travail dans 39 cas. 24 % des mamans ont confronté des difficultés pendant leur expérience d’allaitement à cause des crevasses du mamelon. 32% ont utilisé le tire-lait. 9% ont eu un coussin d’allaitement. 31% des mamans ont commencé la diversification alimentaire avant 04 mois. L’âge moyen à l’arrêt de l’allaitement maternel est de 1,2 mois. Conclusion : Malgré ses bénéfices indéniables sur la santé du bébé, l’allaitement demeure difficile à maintenir, notamment en raison du manque de soutien des mamans d’où le rôle important des sages femmes et des médecins traitants dans la promotion de l’allaitement maternel.

Hépatite médicamenteuse au fénofibrate à propos d’un casAmeni BaltiN.Abid, R.Belaid, I.Chaabene, W.Skouri, H.Tounsi , Z.Alaya, R.AmriVisualiser

Introduction : Les fibrates sont utilisés pour leur propriété hypolipémiante diminuant le taux du cholestérol et des triglycérides. Leur hépatotoxicité est exceptionnelle, Ils entrainent dans 6% des cas seulement une élévation des transaminases. Nous rapportons un cas d’hépatite cytolytique et cholestatique secondaire à un traitement par fénofibrate. Observation : Patiente B.S.H âgée de 53 ans aux antécédents de diabète insulinonécessitant et de dyslipidémie traitée par fénofibrate a présenté une cytolyse et une cholestase hépatique avec des ASAT 4,5N (la normale), ALAT 5N. Le traitement hypolipémiant a été arrêté et la patiente est adressée pour exploration. L’échographie abdominale a montré une hépatomégalie homogène à 17cm, les anticorps antinucléaires étaient positifs à 1/1280. Une ponction biopsie hépatique a objectivé un infiltrat de lymphocytes au niveau des voies biliaires, stéaton et ballonisation. Devant un score d’hépatite auto-immune simplifiée à 6 la patiente a été traitée par corticothérapie et immunosuppresseurs avec une bonne évolution gardant un bilan hépatique normal pendant trois ans. Par la suite le traitement hypolipémiant a été réintroduit. Au bout d’un mois la patiente a développé une cytolyse et une cholestase hépatiques avec des ALAT à 10N, ASAT 9,5N et GGT 4,4N. L’évolution a été marquée par la normalisation du bilan hépatique à l’arrêt du traitement. L’enquête de pharmacovigilance a conclu que cette perturbation biologique est secondaire très probablement à la prise du fénofibrate devant la chronologie compatible, la correction du bilan biologique à l'arrêt du traitement et son imputabilité notée dans la bibliographie. Conclusion : Tout comme les statines mais dans une moindre mesure, Les fibrates peuvent induire des effets indésirables au niveau hépatique. Ces effets sont favorisés par une insuffisance rénale, une atteinte hépatique antérieure ou lors d’une association à une statine ou autre fibrate. Le dosage des enzymes hépatiques deux semaines après l’initiation du traitement par fibrate puis tous les trois mois pendant la première année permet de détecter à temps l’élévation des enzymes hépatiques évitant ainsi la survenue d’une hépatite aigue.

Dermatoses et médecine généraleAmeni BaltiZ.Ben Hassine, S.B. Troudi, A.AMdouniVisualiser

Introduction : La prise en charge des dermatoses occupe une place de plus en plus importante dans la pratique de la médecine générale. Objectif et Méthodes : Le but de cette étude est d’analyser le comportement des généralistes et médecins de famille face aux consultations de dermatologie, pour cela on a mené une enquête descriptive à l’aide d’un questionnaire anonyme publié sur les groupes des médecins généralistes et médecins de famille et nous avons inclus 103 réponses. Résultats : Un pourcentage de 69,3 % des répondeurs sont âgés entre 40 et 50 ans, avec un sexe ratio de 6 femmes pour un homme. Concernant l’expérience d’exercice, 72,5 % des médecins sont installés au secteur privé depuis plus que 15 ans. 15 à 25% des consultations par semaine étaient une consultation de Dermatologie. 30 % des patients parlent de leur plainte dermatologique dans le cadre d’un autre motif de consultations. Dans 85% des cas les médecins traitent d’emblée sans recours à un avis spécialisé. Le motif principal de liaison au dermatologue c’est la suspicion des cancers de la peau. Les outils d’aide diagnostique ou thérapeutique ne sont pas très utilisés car 42,9% des généralistes n’utilisaient pas du tout internet, 47,3% n’utilisaient pas du tout de revue médicale, 33,7% n’utilisaient pas du tout d’avis téléphonique. Tous les répondeurs souhaitent assister régulièrement aux formations centrées sur les thèmes de dermatologie. Conclusion : Notre étude montre que la dermatologie occupe une part non négligeable de l’activité des généralistes. La question de l’adéquation de leur formation est donc primordiale.

Macroangiopathie diabétiqueAmel HmidaM.Rezgui.Visualiser

Prévalence de la microangiopathie chez les diabétiques type 2 Auteurs : Dr Rezgui.M, Dr Hmida.A, Dr Tanazefti.H, Ellini.N. Circonscription Ettadhamen, Centre de Santé de Base Ben Arous. INTRODUCTION : La rétinopathie et la néphropathie sont devenues un problème de santé publique, elles sont des complications microangiopathies graves et fréquentes chez les diabétiques. Elles sont des pourvoyeuses importantes de risque de survenue d’évènements cardiovasculaires. L’objectif de notre travail est d’étudier la prévalence de la néphropathie chez les diabétiques de type 2. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective incluant 100 patients diabétiques type 2. Ces patients ont subi un examen ophtalmologique par un ophtalmologue conventionné afin de faire le diagnostic de rétinopathie diabétique et de la classifier. La néphropathie diabétique a été diagnostiquée sur la base de la microalbuminurie et la macro albuminurie et elle est considérée positive si l’élimination urinaire d’albumine est comprise entre 30 et 300mg par 24 heure et 300 mg/24 h, respectivement. Les données collectées concernaient l’âge, le sexe, la tension artérielle (TA), l’hémoglobine glyquée (HbA1c), le traitement, la microalbuminurie et le stade de la RD. CONCLUSION: La néphropathie diabétique et la rétinopathie constituent un véritable enjeu de santé publique en raison de leurs complications et leurs couts directs et indirects, qui leurs sont associés. C’est pourquoi il faut tout mettre en œuvre pour préserver la fonction rénale et oculaire. Pour y parvenir, il est fortement recommandé de mettre en place une stratégie de prévention articulant l’éducation pour la santé et les pratiques cliniques préventives. Cette stratégie devrait être axés essentiellement sur les soins de première ligne visant ainsi une meilleure prise en charge des patients diabétiques dans les centres de santé de base. Celle-ci doit être globale et intégrée impliquant notamment un contrôle strict des chiffres glycémiques et des facteurs de risque cardiovasculaires associés pour réduire au maximum les complications dégénératives du diabète.

Hémothorax spontané révélateur d’une dissection aortiqueAmel HmidaM.Rezgui, H.Tanazefti.Visualiser

Hémothorax spontané révélateur d’une dissection aortique M.Rezgui, A. Hmida. Hôpital Ettadhamen, Centre de santé de base Ben Arous. Résumé La dissection aortique est une pathologie rare pouvant engager le pronostic vital. Son diagnostic est difficile en raison de présentations cliniques variées. Nous rapportons le cas d’un homme de 61 ans consulte aux urgences pour une douleur thoracique d'apparition récente avec des sueurs profites et pâleur cutanéomuqueuse. L’examen clinique initial révélait une pression artérielle à 70/30 mm Hg ainsi qu’une abolition du murmure vésiculaire dans le champ pulmonaire gauche. Une fois arrivé à l’hôpital, le scanner objectivait une dissection aortique Introduction: La douleur thoracique est l’un des principaux motifs des consultations aux urgences . Si la démarche diagnostique est dominée par la recherche d’un syndrome coronarien aigu, d’autres pathologies, plus rares, sont difficiles à identifier en pré hospitalier. Nous rapportons ici le cas d’une douleur thoracique avec épanchement pleural gauche abondant révélateur d’une dissection aortique compliquée d'un Hémothorax Observation: Il s’agit d’un homme de 56 ans aux antécédents d’hypertension artérielle et dyslipidémie sous aspirine et bloquant, se plaint d’une douleur thoracique gauche à irradiation postérieure depuis quelques heures accompagnée d’une syncope initiale. L’interrogatoire a révélé plusieurs épisodes fugaces de douleurs thoraciques similaires durant les jours précédents. Discussion: La dissection aortique est une affection rare se présentant sous des formes cliniques variées. Bien qu’il s’agisse d’une pathologie grave pouvant nécessiter un traitement chirurgical en urgence, les médecins urgentistes n’effectueraient un diagnostic correct que rarement l’intensité de la douleur, son irradiation postérieure et l’absence des pouls radiaux nous ont permis d’évoquer ce diagnostic. Conclusion: La dissection aortique est une pathologie de diagnostic difficile, en particulier en médecine pré hospitalière. Cette observation permet de rappeler qu’une dissection aortique doit être systématiquement évoquée en présence d’un hémothorax spontané avec choc hémorragique.

Goitre thyroïdien compressif avec signes respiratoiresAmel HmidaM.Rezgui.Visualiser

Goitre Thyroïdien Compressif à propos d’un cas Auteurs : Dr Rezgui.M, Dr Hmida.A. Circonscription Ettadhamen, CSB Ben Arous. INTRODUCTION : L’augmentation de volume du goitre ainsi que son caractère multinodulaire peuvent entrainer des complications locales telles qu’une dyspnée par compression trachéale, une dysphonie par compression du nerf récurrent, une dysphagie par compression œsophagienne voire un syndrome cave supérieur par compression veineuse profonde. Ces symptômes sont le plus souvent d’apparition progressive et mettent très rarement en jeu le pronostic vital. Le goitre compressif s’avère plus dangereux lorsque le développement se fait en intrathoracique, on parle alors de goitre plongeant. Ce dernier peut causer un syndrome asphyxique par compression trachéale. MATERIELS ET METHODES : Une femme de 65 ans consulte au service des urgences pour difficultés respiratoires. Les antécédents du patient comprennent un diabète non insulinodépendant, une hypertension artérielle, une obésité et un goitre thyroïdien diagnostiqué par une échographie ne nécessitant pas la prise en charge chirurgicale compte tenu de l’absence de gêne fonctionnelle. DISCUSSION : Les goitres multinodulaires et les cancers thyroïdiens sont les deux principales étiologies retrouvées dans la littérature comme responsables de dyspnées aigues par compression trachéale. Les patients avec goitre cervico-thoracique ont fréquemment une plainte respiratoire par compression locale prédominant sur les autres symptômes. CONCLUSION : Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une détresse respiratoire aigue par compression trachéale extrinsèque, secondaire à un volumineux goitre bénin plongeant. La dyspnée na pas été d’installation progressive comme dans le cas habituel ; d’où la légitimité d’une surveillance scanographique des goitres plongeants pour repérer plus précocement une complication locale de ce type.

Anaphylaxie cardiaque : une complication redoutableAmal ZouaghiBhouri N, Jebali A, Hleli S, Ben Khalifa H, Zairi wVisualiser

Introduction : Le choc anaphylactique est le tableau le plus grave de l’anaphylaxie car il met en jeu le pronostic vital. Plusieurs organes peuvent être touchés .Le cœur est un organe cible potentiel mais il reste peu étudié. Cas clinique : Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 39 ans sans antécédents pathologiques notables qui a consulté aux urgences pour traumatisme de la cheville droite, le patient a reçu un anti- inflammatoire (AINS) en intramusculaire. Il a présenté quelques minutes après un malaise ; des crampes abdominales et une perte de connaissance. L’examen trouve un patient inconscient, une hypotension PA= 70/40 avec une tachycardie à 110 bpm il était stable sur le plan respiratoire. La conduite à tenir en urgence était d’administrer de l’adrénaline en intramusculaire et commencer le remplissage vasculaire et administrer des corticoïdes en IV. L’évolution était marquée par la reprise de l’état de conscience, l’élévation de la tension artérielle mais la persistance de la tachycardie. L’ECG a mis en évidence des extrasystoles ventriculaires. La biologie montre une élévation de la troponine a 444,4 ng/l. Une échographie cardiaque demandait était sans anomalie. L’holter rythmique a montré une hyperexcitabilité ventriculaire sur toute la journée avec extrasystoles ventriculaires très fréquentes à couplage long fixe. Le diagnostic retenu était un trouble de rythme ventriculaire du a l’anaphylaxie. Le patient été mis sous Béta-bloquants avec une bonne évolution clinique et électrique. Des ECG de control ont montré la diminution de la fréquence des extrasystoles ventriculaires. Conclusion : Le choc anaphylactique est une réaction d’hypersensibilité sévère potentiellement fatale. Les décès sont le plus souvent secondaires a une atteinte cardiovasculaire en cas d’anaphylaxie médicamenteuse d’où la nécessité de sensibiliser les urgentistes au diagnostic précoce, aux particularités de l’âge et à l’identification de ses facteurs de risque.

Amylose cardiaque : à propos de 3 casRoua MankaiW.Skouri(1) , H.Tounsi (1) , W.Garbouj (1) , Z.ibn Elhaj(2) , Z.Alaya(1) , R.Amri (1)Visualiser

Introduction : L’amylose systémique est une pathologie inflammatoire infiltrative le plus souvent secondaire. La localisation cardiaque est rencontrée dans la majorité des cas lors de l’amylose AL ou ATTR. L’objectif de notre travail est de décrire les caractéristiques évolutives de l’amylose cardiaque sous traitement. Méthodes : Nous rapportons les cas de 3 patients qui étaient hospitalisés dans le service de médecine interne de Nabeul pour une amylose cardiaque sur une période de 3 mois allants de Juin 2022 jusqu’à Aout 2022. Résultats : Il s’agissait de 2 hommes et une femme âgés respectivement de 60 , 69 et 74 ans. Tous les patients étaient suivis en cardiologie pour une insuffisance cardiaque droite et une fibrillation atriale, adressés en médecine interne pour une amylose cardiaque suspectée devant les données de l’IRM cardiaque qui a montré chez les trois une dilatation des cavités droites et une prise de contraste sous épicardique circonférentielle. L’échographie trans-thoracique a objectivé chez les 3 patients une hypertrophie concentrique du ventricule gauche avec un aspect scintillant du myocarde Tous les patients ont bénéficié des biopsies des glandes salivaires accessoires et une biopsie de la graisse sous cutanée. Le dépôt amyloïde était trouvé respectivement dans 1 cas versus 3 cas. Un patient avait un purpura péri-orbitaire et une dysfonction érectile. L’hypotension orthostatique et le signe de l’épaulette n’étaient observés que chez la femme. 2 patients avaient une altération de l’état général et une macroglossie. Sur le plan biologique, l’anémie n’était observée que dans un seul cas. La protéinurie de 24h était négative dans les 3 cas . L’amylose AL semblait probable chez 2 patients dont un avait un pic gamma à 8g/l correspondant à une IgG Lambda à l’immunofixation sanguine. La femme avait un Ratio Kappa/Lambda élevé à 57. Pour le troisième patients les explorations en cours vu la normalité de l’éléctrophorèse des protéines plasmatiques, de l’immunofixation sanguine et urinaire et du dosage des chaînes légères. Il n’y avait pas chez lui une fixation des traceurs osseux sur le myocarde à la scintigraphie osseuse éliminant l’amylose ATTR. Tous les patients sont traités symptomatiquement par spironolactone , furosémide , bêta bloquant et anti coagulation. 1 patient est encore en cours d’exploration, les 2 autres patients sont décédés dans un tableau d’insuffisance cardiaque aigue un mois après le diagnostic. Conclusion : De nos jours , le pronostic de l’amylose cardiaque est toujours mauvais à cause de l’absence de traitement spécifique. De nouvelles molécules sont en train d’appraître surtout avec l’amylose cardiaque de type ATTR.

Allergie cutanée à l’hemisuccinate d’hydrocortisone chez une patiente ayant une bpcoChaima AyariM. DaamiVisualiser

INTRODUCTION : Bien que la corticothérapie par voie générale demeure un traitement des exacerbations aigues des BPCO, elle peut être responsable de réactions allergiques de type anaphylactique ou d’hypersensibilité retardée et risque ainsi d’engager le pronostic vital. RESULTATS : Nous rapportons un cas d’une patiente âgée de 60 ans aux antécédents de BPCO suite a l’exposition au fumée du bois, polyarthrite rhumatoïde depuis plusieurs années sous methotrexate et déjà sous prednisone(VO). Elle a été hospitalisée pour exacerbation de son BPCO par une pneumopathie mise sous antibiothérapie, nébulisation par bronchodilatateurs et corticothérapie par voie générale a base d’hémisuccinate d’hydrocortisone (HSHC). Quelques jours après, elle a développé des lésions cutanéo-muqueuses sous forme d’ecchymoses abdominales étendues. Le bilan d’hémostase complet était correct et l’arrêt de la corticothérapie puis la substitution de l’HSHC par la prednisone a permis la régression progressive des ecchymoses. CONCLUSION : Les corticostéroïdes peuvent être responsables de réactions adverses de type allergique, dont les mécanismes restent controversés.

Âge parental et autres facteurs environnementaux dans l’étiopathogénie de la schizophrénieWiem NasriBen Said C., Bram N.Visualiser

Introduction : La schizophrénie est le principal diagnostic des patients hospitalisés au service de psychiatrie légale. Son étiopathogénie est complexe, impliquant des facteurs génétiques et environnementaux. Objectif : Étudier l’éventuelle implication de l’âge parental et d’autres facteurs environnementaux pendant l’enfance dans le diagnostic positif de la schizophrénie. Méthodes : Les données sociodémographiques ont été collectées des dossiers et en téléphonant aux familles dans le cas de données manquantes. Les résultats de l’étude descriptive ont été comparés à des données de la littérature cherchées sur les bases Google Scholar, Science direct et Pubmed, avec les mots-clés : schizophrénie, étiopathogénie, facteurs environnementaux. . Résultats : Au total, 23 patients sont sortis du service après stabilisation de leurs maladies. Tous les patients étaient de sexe masculin. Cinq d'entre eux avaient un diagnostic de schizophrénie co-morbide à un trouble de la personnalité (trois patients) et à une déficience intellectuelle (deux patients). Deux patients répondaient aux critères de trouble bipolaire et un patient au trouble de la personnalité limite. Le reste des patients (n=15) répondaient au diagnostic de schizophrénie. Concernant les patients souffrant de schizophrénie (n=20), l’âge moyen était de 34 ans avec des extrêmes de 20 et 54 ans. La moyenne d’âge de début des troubles était de 21 ans (ET=6,44). L’âge moyen du père à la conception était de 38 ans (ET=9,3) dont 4 supérieur ou égal à 44 ans. Celui de la mère était de 30 ans (ET=6,2) avec des extrêmes de 18 et 43 ans. La majorité vivaient en milieu urbain (n=11), étaient célibataire (n=17), avait un bas niveau scolaire (n=11) et étaient au chômage (n=5). Neuf ont déjà consommé du cannabis pendant en moyenne 3,9 années et depuis un âge moyen de 19 ans. Quatre ont rapporté un ou plusieurs traumatismes à l’enfance et quatre se sont abstenus de répondre. La majorité des parents avaient un niveau scolaire bas (n=10 des pères, n=9 pour les mères, n=4 non précisé), de mauvaises à moyennes conditions socio-économiques (n=13) et des croyances mystiques expliquant le trouble (n=16). Conclusions : Les données de la littérature confirment les facteurs de risque retrouvés dans l’étude descriptive de notre population. Des actions agissant sur les facteurs environnementaux modifiables pourraient prévenir le déclenchement de la schizophrénie ou améliorer son pronostic.

Adolescents’ knowledge and attitudes about sexually transmitted infectionsSana RhimiS. Chelly, A. Mtira, A. Ammar, O. Ezzi, N. Omri, M. Njah, M. MahjoubVisualiser

Introduction: Adolescents are the most vulnerable to the risk of contracting sexually transmitted infections (STIs), mainly because of lack of education. Objective: The aim was to identify adolescents' knowledge and attitudes of sexually transmitted infections. Methods: It was a descriptive study, conducted from February to March using a self-administrated questionnaire among students of High school IBN SINA Msaken, Sousse, Tunisia. Results: A total of 90 students participated. The mean age was 16.97±1, 59 years with sex ratio = 0.6 and 28.9% were enrolled in the 1st academic year. For 96.7% of students, their parents were living together. Eighteen students reported having sexual intercourse, among them 66.7% used a condom. More than 2/3 of respondents (76.7%) had knowledge about STIs. AIDS was the most known STI (90.6%) followed by syphilis (20%), herpes (9.41%) hepatitis 5.9%) and Chlamydia (1.2%). Only 13.3% knew the signs of STIs and itching was the most known symptom (58.3%). Two-thirds of the students (65.6%) had no idea about the causes of STIs or their possible complications (90%), or about the prevention methods (45.6%). More than 2/3 (67.8%) were unaware of the existence of AIDS testing centers. The principal sources of information about STIs were the internet (70%), the media (55.6%) and friends (51.1%). Almost all students (97.9%) reported that the school nurse never approached the subject of STI with them. The majority (84.4%) of participants have not attended any STIs awareness sessions. Two thirds of students (66.7%) wanted to include a chapter of STIs in education programs. Conclusion: It seems to be necessary to introduce sexual health education programs in schools in order to improve STIs prevention.

Adénome pléomorphe du palais : à propos d’un cas pédiatriqueFehri SirineSellami M, Trabelsi F, Hammami B, Chaabouni MA, Charfedine IVisualiser

Introduction : L’adénome pléomorphe est une tumeur bénigne des glandes salivaire qui siège dans plus de 90% au niveau la glande parotide. Elle siège rarement au niveau des glandes salivaires accessoires de la cavité buccale, du larynx, du pharynx et des cavités nasales. La localisation au niveau du palais est exceptionnelle avant l’âge de 14 ans. Objectif : Nous rapportons un cas pédiatrique d’adénome pléomorphe du palais afin d’étudier ses caractéristiques cliniques et sa prise en charge. Observation : Il s’agissait d’un enfant âgé de 08 ans, qui a consulté pour une tuméfaction palatine indolore. L'examen clinique a montré une tuméfaction du palais mou, para médiane gauche, de 2 cm de grand axe, ferme, indolore avec une muqueuse en regard saine. La tomodensitométrie a révélé une formation tumorale arrondie et homogène du palais mou faisant 2×1,5 cm. Une exérèse chirurgicale a été réalisée sous anesthésie générale par voie endobuccale. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic d’adénome pléomorphe. Les suites opératoires étaient simples, sans récidive. Conclusion : L’adénome pléomorphe du palais est exceptionnel chez l’enfant. L’exérèse chirurgicale est le traitement de choix devant le risque de cancérisation et de récidive.

Acute post-infectious glomerulonephritis in adultsMohamed achraf FhimaSanda Mrabet,Dorsaf zallama,Abdeltif Achour,Maha AraoudVisualiser

Background and Aims Acute post-infectious glomerulonephritis (APIGN) is a reactive immunological disease. Its prevalence in industrialized countries is declining contrasting with developed ones. It is uncommon in adults but the prognosis may be reserved. The aim of our study was to evaluate the epidemiological, clinical and histological features of APIGN as well as its prognosis. Method A retrospective and descriptive study was conducted in our department. Were included all cases of histologically proven APIGN between December 2006 and December 2021. Results We had collected 42 cases. The mean age was 37.7 ± 17.8 years. The sex ratio was 1.92. Therteen (33.95%) patients were diabetic and five of them had already a chronic kidney disease (CKD). APIGN was preceded by an infection in 29 cases with an average interval of 10 ± 5 days. The most common site of infection was the respiratory tract (15 cases). At presentation, 31 patients had nephritic syndrome and 17 had nephrotic-range proteinuria. Hematuria was observed in 97.6%, peripheral edema in 85.7% and hypertension in 80.9% of cases. Most patients (71.3%) had acute kidney injury and 10 (23.8%) patients required dialysis. Renal biopsy had shown benign acute glomerulonephritis in 35 cases and malignant form in 7 cases. An underlying nephropathy was found in 14 cases with mostly a diabetic nephropathy. Corticosteroids were used in 3 cases of benign APIGN and 6 cases of malignant form. During the follow-up, CKD was noted in 16(38.1%) patients including 9(21.4%) patients who progressed to end-stage renal disease. Poor prognostic factors were diabetes, the presence of an underlying nephropathy in the biopsy, acute kidney injury and the need for dialysis. Conclusion The APIGN is uncommon in adults, yet its prognosis may be reserved with progression to CKD.

Acidose lactique liée à la metformine : à propos d’un casNadia KhammassiM. Adel, I. Rojbi, S. Mekni, I. Ben Nacef, K. KhiariVisualiser

Introduction : La metformine, la seule molécule de la famille de biguanides, représente actuellement le traitement de choix de diabète Type 2. L’acidose lactique est la complication la plus redoutée de la metformine, mais elle est rare. Cas clinique : Nous rapportons ici un cas d’acidose lactique liée à la metformine, un patient âgé de 45 ans, hypertendu et diabétique de type 2 depuis 11 ans traité par metformine et glimépiride. Le patient a rapporté la notion de syndrome grippal avec dyspnée, traité par levofloxacine et terbutaline. Devant l’altération de l’état général, Il a consulté aux urgences. A l’examen clinique, il avait un score de Glasgow à 15/15, une glycémie au doigt à 4,95g/l, il était hémodynamiquement stable avec présence de signes de déshydratation. A la biologie: natrémie=126mmol/l, kaliémie=7,6mmol/l, urée=26mmol/l, créatininéie=370µmol/l soit une clearance à 16ml/min, CRP à 7,1mg/l. La gazométrie a montré une acidose métabolique (pH=7,31, HCO3-=15) à trou anionique élevé avec une hyperlactatémie=4,8mmol/l. Le diagnostic d’acidose lactique liée à la metformine, compliquée d’une insuffisance rénale aigue sur rein de néphropathie chronique, a été posé. Le patient a bénéficié d’une séance d’hémodialyse en urgence avec une nette amélioration. La metformine a été arrêtée et il a été mis sous insulinothérapie. Discussion : Grâce aux recommandations strictes concernant la prescription de metformine, l’acidose lactique est rarement rapportée. Les seuls moyens de prévention sont d’éviter sa prescription en cas de situations à risque d’accumulation ; pathologies intercurrentes ou interactions médicamenteuses telle que l’association de la terbutaline.

Epidémiologie d’hyperparathyroïdie primaire : Expérience d’un service de médecine interneYosr AbidAmri Raja, Haifa Tounsi, Wafa Garbouj, Lajmi Manel, Imen Chaabene,Wafa Skouri , Alaya ZeinebVisualiser

Introduction : L’hyperparathyroïdie primaire (HPTP) est une pathologie endocrinienne qui peut être grave par ses complications. Elle est souvent asymptomatique, de découverte fortuite devant une calcémie élevée. Le but de ce travail était d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, et thérapeutiques des patients ayant une HPTP. Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective qui s’est déroulée au service de médecine interne de l’hôpital Taher Maamouri à Nabeul sur une période de 9 ans. Résultats : Nous avons colligés 26 patients. L’âge moyen était de 53ans. Une prédominance féminine était constatée avec 24 femmes (92%) et un sex ratio égal à 0,08. Les circonstances de découverte étaient dominées par les signes généraux, soit dans 24 cas (92,3%). Le signe le plus constant était l’asthénie, retrouvé dans 14 cas (53,8%). Les atteintes squelettiques, représentaient la deuxième manifestation de de l’HPTP, dominées par les arthralgies mécaniques et les douleurs osseuses diffuses mentionnées dans 16 cas (61,5%). Les manifestations rénales, présentes dans 18 cas (69,2%), étaient dominées par les lithiases rénales, le syndrome polyuro-polydipsique et l’insuffisance rénale. L’hypercalcémie était constante. La calcémie corrigée moyenne était de 2,82±0,27 mmol/l. La PTH était élevée chez 25 patients (96%). La moyenne de PTH était de 218±49 pg/ml. Le diagnostic topographique comportait une échographie cervicale et une scintigraphie parathyroïdienne pour tous les patients. Nous avons objectivé 16 cas de nodule parathyroïdien, 1 cas d’hypertrophie parathyroïdienne diffuse, 1 cas de goitre hétérogène, et une échographie normale dans 8 cas. Tous les patients ont bénéficiés d’un traitement médical hypocalcémiant. Un traitement chirurgical a été réalisé dans tous les cas. Conclusion : L’HPTP est une situation fréquente. Le médecin généraliste et le médecin de famille sont les praticiens de première ligne à pouvoir dépister cette maladie. Le diagnostic doit être précoce pour prévenir les complications. Le seul traitement curatif est la chirurgie.

La méningo-encéphalite tuberculeuse aux urgences , à propos d’un cas :Ines BhouriC.Bounatirou, R. Hamami, S. Ben mbarek, K. LamineVisualiser

Introduction : La méningo-encéphalite tuberculeuse est une pathologie assez fréquente dans les pays endémiques, et représente la forme la plus sévère de la tuberculose . Le retard diagnostique est très fréquent dû au grand polymorphisme clinique Cas clinique : Il s’agit du patient B.W âgé de 22ans , ss atcds pathologiques notables consulte nos urgences pour céphalées intenses holocraniennes , fiévre et vomissements depuis la veille avec des mouvements anormaux depuis 3 jours. A l’examen : stable sur le plan HD et réspiratoire ,T°=39.2 , SG = 14/15 , patient agité , sonophotophobie , nuque souple , signes de Kernig et Brudzinski <0 , examen sans autres particularités par ailleurs . Un bilan a été fait montrant : GB = 10600 CRP =37 Un scanner cérébral a été fait revenant sans anomalies Une PL a été pratiquée montrant EB= 90 (70% PNN , 30% lymphocytes ) Une IRM a été pratiquée également montrant de multiples lésions cérébrales nodulaires aux étages sus et sous tentoriels évoquant une origine infectieuse en premier lieu une tuberculose ; et une hydrocéphalie moderée tri ventriculaire . Les sérologies sur LCR ont été faites montrant : Recherche du M.Tuberculosis positive , examen mycologique sur LCR négatif Le patient a été transféré en réanimation . Conclusion : La méningo-encéphalite tuberculeuse a une expression clinique très polymorphe , mais reste un diagnostic grave et dont la mortalité est très élevée sans oublier la fréquence des séquelles neurologiques ; imposant ainsi une attention particulière à ce diagnostic et ses différentes manifestations cliniques .

Intoxication à l’acide chlorydrique chez le sujet âgé: A propos d’un casInes BhouriR. Hamami, S. Ben mbarek, H. Sakhri, S. Sfaxi, K. LamineVisualiser

INTRODUCTION : L’acide chrolydrique est un agent corrosif bien connu pour ses effets néfastes au niveau des organes cibles: oculaires, pulmonaires, digestives et voies aériennes supériennes. Mais existe-t-il une corrélation entre la dose ingérée et les manifestations cliniques? Et qu’en est-il de pronostic vital, est-il mis en jeu? CAS CLINIQUE: il s’agit d’un homme âgé de 71 ans qui est sans antécédants, ayant consulté nos urgences pour dyspnée aigue. Le patient aurait chuté le matin de l’escalier occasionnant un trauma crânien sans perte de connaissance initial suite à l’ingestion volontaire de 15g d’acide chlorydrique. L’examen clinique révèle une polypnée à 28cpm, une désaturation à 88%, des sibilants à l’auscultation pulmonaire. L’examen de la bouche a montré une muqueuse irritée, et des bulles au niveau de la gencive. Le GCS était à 15, une plaie frontale supercielle une hématurie macroscopique a été notée et le reste de l’examen était sans particularités. Le bilan biologique était sans anomalies hormis un taux de lactates à 4. l’évolution a été marquée par l’aggravation de l’état respiratoire avec apparition de signes de lutte, une désaturation à 40%, ce qui a entrainé l’intubation du patient. Un bodyscan a été fait montrant un infarctus de l’artère splénique et des signes de surcharge pulmonaires sur les coupes thoraciques. La fibroscopie digestive a révélé des lésions érosives de tout le tube digestif. Le patient a présenté un état de choc septique avec CIVD et décédé au bout de 24 heures. CONCLUSION: l’intoxication à l’acide chlorydrique est un toxidrome grave et léthale notamment chez le sujet âgé. Le meilleur moyen reste la prévention et la sensibilisation quant à ce fléau.

Confusion fébrile chez le sujet jeune: pensez à la tuberculose neuro-méningée et la méningite brucellienne. ( à propos de deux cas)Ines BhouriR. Hamami, O. Khrouf, O. Smairi, M. Ben abdelaziz, K.LamineVisualiser

INTRODUCTION : la confusion fébrile chez le sujet jeune doit faire pensé à la méningite bactérienne. Deux germes constituent des formes fréquentes dans notre pays endémique: Mycobactérium Tuberculosis et Brucella. Mais tous deux ont présenté les mêmes manifestations cliniques. CAS CLINIQUE: le premier est un jeune homme âgé de 22 ans sans antécédants qui consulte pour fièvre depuis 15 jours. L’examen a révélé une confusion mentale, un GCS à 13/15, une fièvre à 39°, une raideur méningée. l’examen des paires crâniennes a montré un ptosis unilatératéral et un nystagmus horizental. Le bilan biologique a été fait montrant une leucopénie avec une CRP à 186. Une Ponction lombaire a été mratiquée revenue positive; 85 éléments blans à prédominance lymphocytaire avec hypoglycorrachie à 0,28 et normoprotéinorrachie. La radio thorax ainsi que le scanner cérébral étaient sans anomalies. Une IRM cérébrale a montré des tuberculomes en sous tentoriel. Le traitement anti tuberculeux a été initié. l’évolution a été marqué par l’aggravation de l’état neurologique et le recours à l’intubation oro-trachéale. Le séjour en réanimation a duré 45 jours avec la survenue de plusieurs complications du décubitus. Le deuxième patient est un homme âgé de 35 ans sans antécédants notables qui consulte nos urgences pour trouble du comportement depuis 20 jours dans un contexte d’apyréxie. l’examen clinique a révélé des signes psychotiques, discours incohérent, hallucinations et rires émotifs. Le patient était apyrétique; et l’examen neurologique a montré aucune anomalies. Le bilan sanguin était sans particularités, un scanner cérébral injecté a été fait revenu normal. Nous avons procédé à faire un ponction lombaire qui est revenue positive: 450 éléments blancs à prédominance lymphocytaire avec éfondrement un rapport glycorrachie sur glycémie à 0,02 et hyperprotéinorrachie à 3g. La culture a révélé la présence de brucella au LCR. Le patient a été transféré au service de maladies infectieuses avec bonne évolution et sortie après 21jours. CONCLUSION: Ces deux formes de méningites font l’apanage des sujets jeunes, dans les pays endémiques en voie de développement. La prévention et la détection de signes cliniques précoces constituent le meilleur moyen pour améliorer le pronostic de ces patients.

Epanchement péricardique en pré-tamponnade révélant une hypothyroïdie: à propos de deux observationshana chaabaneM.Bani, S.El Aouini, y.AmmarVisualiser

Introduction La survenue d’un épanchement péricardique au décours d’une hypothyroïdie est une complication rare pouvant évoluer de façon insidieuse vers la tamponnade. Matériel et méthodes Nous rapportons deux observations d'épanchement péricardique en pré-tamponnade révélant une hypothyroïdie. Il s'agissait de deux femmes, âgées respectivement de 27 et 49 ans, présentant un épanchement péricardique abondant et d'évolution prolongée. La première patiente est diabétique de type 1 depuis l’âge de 15 ans. Elle a été hospitalisée en novembre 2009 dans un tableau d’hyperglycémie élevée avec un syndrome anémique sévère mal tolérée ayant nécessité une transfusion de 4 culots globulaires. Devant la persistance de la dyspnée une échographie cardiaque confirme le diagnostic d’un épanchement péricardique abondant non compressif. La TSH est à 184 microunitées par millilitres confirme l’hypothyroïdie. Le traitement a consisté en une substitution hormonale à doses progressivement croissantes avec un retour en euthyroïdie et régression de l’épanchement péricardique au bout de 4 mois. La deuxième patiente a été hospitalisée dans un contexte d’anémie sévère avec une Hb =8,9g/dl. Le tableau clinique d'hypothyroïdie assez évocateur (ralentissement psychique, constipation) a été confirmé par les dosages hormonaux (TSH=105 microunitées par ml). La radiographie thoracique montre un aspect caractéristique d’une péricardite avec une pleurésie de moyenne abondance. L’épanchement péricardique est abondant et compressif ayant nécessité un drainage péricardique chirurgical (évacuation de 1.4L). La recherche de BK est négative et la biopsie montre un péricarde sous tension inflammatoire sans lésions spécifiques. L'évolution a été favorable dans les deux cas après substitution hormonale progressive avec un retour en euthyroïdie au bout de 5 mois pour la première et de 8 mois pour la seconde. Conclusion Nous soulignons la rareté de cette complication de l'hypothyroïdie prolongée et la nécessité d'y penser devant un épanchement péricardique abondant, longtemps bien toléré, en l'absence de tout contexte inflammatoire et/ou infectieux.

Endocardite infectieuse brucellienne compliquée d’un accident vasculaire cérébrale ischemiquerabeb ben hamoudaBen Hamouda Rabeb,N.Jerbi ,A.Mrabet,G.GharbiVisualiser

Introduction : Les principales complications neurologiques des endocardites sont souvent l’AVC ischémique, les anévrysmes mycotiques, la méningite et l’hémorragie cérébrale. Il a été démontré récemment que le traitement chirurgical de l’endocardite de ces patients améliore leur survie. Ces malades présentent souvent des difficultés de prise en charge avec une morbi-mortalité élevée. Nous rapportons dans ce travail un cas d’endocardite gauche sur valve native découverte à l’occasion d’un AVC ischémique. Observation : Il s’agit d’un patient âgé de 42 ans, sans antécédents, consule pour un tableau de somnolence, hémiplégie gauche, et syndrome pyramidal bilatéral. Le tout évoluant dans un contexte fébrile. L’auscultation cardiovasculaire révèle un souffle au foyer aortique. Un scanner cérébral fait en urgence conclut à un AVC ischémique sylvien total droit. Une échographie cardiaque Trans thoracique montre un VG non dilaté avec une FeVG à 50% avec la présence d’une insuffisance aortique avec une végétation de 11 mm. Le diagnostic d’une endocardite aiguë a été retenu. Le patient a été mis sous double antibiothérapie par Oxacilline Gentamicine puis sous amoxicilline. Devant le métier d’agriculteur du patient, une sérologie de Wright a été demandée et est revenue positive et des hémocultures ont été prélevées. On a retenu le diagnostic d’AVC ischémique compliquant une endocardite subaiguë. L’évolution a été marqué par une amélioration clinique et radiologique mais le patient a gardé une hémiplégie gauche. Plusieurs difficultés de prise en charge ont été relevées. L’indication opératoire est discutée vu le risque de transformation hémorragique de l’AVC. conclusion : Les endocardites sur valve native brucelliennes compliquées de troubles neurologiques restent très rares dans le monde et notre contexte tunisien. Le choix entre traitement médical conservateur et traitement chirurgical reste difficile

Endocardite Infectieuse BrucellienneMounira REZGUIN. MezghaniVisualiser

ENDOCARDITE INFECTIEUSE BRUCELLIENNE M.Rezgui ; Hôpital Ettadhamen N.Mezghani ; centre régional de transfusion sanguine Sfax. INTRODUCTION : Les endocardites brucelliennes sont rares, elles sont retrouvées dans 0.5 % à 1 % de toutes les endocardites infectieuses. Leur pronostic est grave mais il est actuellement amélioré grâce aux progrès de l’antibiothérapie associée à la chirurgie cardiovasculaire. OBSERVATION : Nous rapportons une observation d’un homme âgé de 43 chez qui le diagnostic d’endocardite brucellienne a été posé. L’échocardiographie transthoracique et trans-œsophagienne ont permis de mettre en évidence des végétations mitro-aortiques avec délabrement de l’appareil sous valvulaire mitrale et une grosse végétation menaçante sur la sigmoïde aortique non coronaire. Le traitement a consisté en une double antibiothérapie associée au traitement chirurgical : remplacement valvulaire mitral et résection chirurgicale de la végétation aortique. Cette observation souligne la gravité de l’endocardite brucellienne et confirme la nécessité d’une approche chirurgicale pour améliorer un pronostic très grave d’après les données de la littérature. CONCLUSION : L’endocardite brucellienne est une complication rare mais grave de la brucellose. La localisation valvulaire aortique est la plus fréquemment rapportée. Le traitement médical seul n’est pas suffisant pour traiter les maladies. Les meilleurs résultats sont consécutifs a l’association d’une antibiothérapie adaptée et d’un geste chirurgical de remplacement valvulaire.

Elderly patient’s satisfaction toward communication with nurses in surgical departmentsSana RhimiS. Chelly, A. Ammar, O. Ezzi, A. Mtira, N. Omri, M. Njah, M. MahjoubVisualiser

Introduction: the risk of postoperative complications among the aged patient’s increases if they are not well educated; thus, nurses as well as doctors are expected to provide effective patient health education Objective:To identify the level of satisfaction of elderly patients concerning thenurse’s communication in a surgical department Methods: It was a cross sectional studyconducted from March to April carried out using a self-administrated questionnaire among patients older than 60 years just after they have been discharged from a surgical department of CHU Farhat Hachad orSahloul. Results: A total of 50 patients have participated. Their age range was between 60 and 64 years with sex ratio (F/M) =1.3. The participants were hospitalized respectively in the departments of general surgery (38%); ophthalmology (26%); orthopedics (22%) and urology(14%) .The majority (88%) of the respondents were satisfied about communication with nurses during their hospitalization while 12% were not. The majority (68%) indicated that information provided by nurses wasn’t always clear. Almost 64%said that they had received an explanation of the medical prescription while the discharge; among them 53. 2 % could not understand it. Almost half of the patients were not well informed about medication to take as well as the suture care. Almost 34%of participants were not satisfied with the discharge communication provided by nurses. Conclusion:A training program for nurses about communication with aged patients during hospitalization and upon discharge seems to be necessary.

Efficacité antalgique de la vertébroplastie percutanée dans le traitement des fractures vertébralesHiba ben ayedL. Rouached (1), R.Tekaya (1), H. Rajhi (2), S.Bouden (1), A. Ben Tekaya (1), I.Mahmoud (1), O. Saidane (1), L.Abdelmoula (1).Visualiser

Introduction: La vertébroplastie percutanée (VPP) est une technique de radiologie interventionnelle qui consiste en une injection par voie percutanée de ciment acrylique au sein d’un corps vertébral pathologique afin d’obtenir un double effet antalgique et consolidateur. Objectifs: Évaluer les résultats antalgiques à court et à moyen termes de la VPP dans le traitement des fractures ostéoporotiques résistantes au traitement médical. Méthodes: Étude rétrospective réalisée dans un service de radiologie s’intéressant aux patients traités par VPP sur une période de cinq ans. La douleur a été évaluée, selon une échelle visuelle analogique allant de zéro à 100, avant et après la procédure à court (3-15 jours) et à moyen terme (1-3 mois) selon des stades d’amélioration de la douleur de 0 : régression totale à 4 : aggravation de la douleur. Résultats: Soixante-quinze VPP ont été réalisées dans une population composée de 50 patients. Vingt-et-un patients présentaient des fractures-tassements ostéoporotiques, 19 patients présentaient des lésions tumorales et 10 étaient suivis pour des angiomes vertébraux agressifs. La procédure concernait une seule vertèbre dans 76% des cas, deux vertèbres dans 10% des cas et était multi-étagée dans 14% des cas. Une amélioration marquée de la douleur à court et à moyen terme a été observée chez 94,3% des patients : À court terme, l’amélioration clinique concernait 94% des patients présentant des fractures ostéoporotiques, 100% des patients suivis pour des angiomes agressifs et 91,7% de ceux présentant des lésions tumorales. A moyen terme, le maintien de l’analgésie était noté dans 58,8% des cas quand l’indication de la VPP était une fracture ostéoporotique, dans 57,1% des cas pour les angiomes agressifs et dans 14,3% des cas pour les lésions tumorales. Conclusion: Notre étude l’effet antalgique de la VPP dans des délais très rapides. Le résultat à court terme paraît différer selon l’indication initiale.

Effets secondaires du vaccin COVID 19 chez la population TunisienneSourour rouisS. Chelly, O. Ezzi, A. Ammar, S. Fitouri, A. Soua, M. Njah, M. MahjoubVisualiser

Introduction: Différents types de vaccins anti-COVID développés ont été perçus comme le meilleur moyen pour limiter les conséquences et les formes graves de l’infection. En janvier 2022, 60,8% de la population mondiale en a reçu au moins une dose. Depuis, maints effets secondaires ont été signalées. Notre objectif est de déterminer la prévalence des effets secondaires et identifier leurs facteurs prédictifs. Méthodes: Il s’agit d’une étude transversale réalisée sur la population tunisienne infectée par le COVID entre Mars 2020 et Février 2022. Un questionnaire auto-administré a été partagé sur les réseaux sociaux. Les vaccins à ARNm étant Pfizer-Moderna. Ceux à vecteur viral; Astrazeneca, Spoutnik et Janssen&Janssen. Ceux à virus inactivé; Sinovac Coronavac et Sinopharm. Une étude descriptive et analytique uni et multivariée par régression logistique binaire a été faite pour évaluer les facteurs prédictifs de survenue des effets indésirables (EI). Résultats: On a eu 1887 participants. 95,6% vaccinés avec ≥ 2doses. 81,1% était des femmes avec un ratio F/M de 4,41 et un âge moyen de 37,25ans±9,183. 23% avait des comorbidités : 24,9% HTA, 23,3% respiratoire et 18,7% diabète. La prévalence des EI était à 74%. Principalement de la fatigue 62,7 %, céphalées 45,5 %, fièvre 43,5, arthralgies 40,8 % et des myalgies 31,7%. La rougeur locale était fréquente 45,1%. Un cas de péricardite a été diagnostiqué dans notre série. En analyse multivariée le facteur prédictif des EI était le sexe féminin (OR=1,53; IC95%[1,16-2,00]; p=0,002). Le vaccin à virus inactivé a été significativement le moins pourvoyeur d’EI (OR=0,31; IC95% [0.19-0.50]; p≤10-3). Conclusion: Le vaccin à virus inactivé était significativement le moins pourvoyeur d’EI. Les vaccins anti-COVID ont été bien tolérés par la population tunisienne. Les EI sont certes fréquents, mais restent minimes. Cela dit, la surveillance clinique des sujets vaccinés est primordiale pour détecter les suites graves comme la péricardite.

Effect of therapeutic smoking cessation on depression level in a Tunisian populationamel garaM. Kacem, A. Miladi, A. Maatouk, M. Bel hadj mohamed, M. Ben fradj, I. Zemni, H. Abroug, A. Sriha BelghuithVisualiser

Introduction The aim of this study was to assess the impact of smoking cessation on anxiety and depression levels at the first contact and the end-point in a Tunisian population. Methods We carried out a quasi-experimental study in the Department of Preventive Medicine and Epidemiology in Monastir. We included patients who were admitted to the smoking cessation consultation setting at two period (from June to December 2019 and from January to June 2021). Follow up duration was the time between the first medical visit and the date of the telephone survey expressed in months. The baseline data was initially collected in the smoke cessation clinic during the first visit. the smoking status and the HAD-D at point date were collected by phone. We analyzed depression scores according to abstinence status. Results We had assessed 270 patients to eligibility, from them 141 were included. The median age was 35 years (Q1-Q2:26-51). Sex ratio of 16.6. Successful cessation was confirmed for 23.4% of participants (N=33). Having previous attempts, having a lower anxiety score, having a lower score of FTND were significantly associated to successful quit with p=0.045, p=0.037 and p=0.004 respectively. Additionally, the successful quitters showed a significant decrease for HAD-D scores from 4.85 (3.88-6.03) to 2.06 (1.33-3.06); p= <10-3 respectively. This decrease was not associated with either Fagerström test for nicotine dependence (p=0.49) or the presence of previous attempts (p=0.79). For unsuccessful quitters, they showed a slight increase but non-significant for the HADS-D (p=0.59). Conclusion Smoking cessation significantly improves patients' level of depression.

Effect of therapeutic smoking cessation on anxiety level in a Tunisian populationamel garaI. Zemni, A. Miladi, A. Maatouk, M. Kacem, M. bel hadj mohamed, M. Ben fradj, H. Abroug, A. Sriha BelghuithVisualiser

Introduction The aim of this study was to assess the impact of smoking cessation on anxiety level at the first contact and the end-point in a Tunisian population. Methods We carried out a quasi-experimental study in the Department of Preventive Medicine and Epidemiology in Fattouma Bourguiba Hospital in Monastir, Tunisia. We included patients who were admitted to the smoking cessation consultation setting at two period (from June to December 2019 and from January to June 2021). Follow up duration was the time between the first medical visit and the date of the telephone survey expressed in months. The baseline data was initially collected in the smoke cessation clinic during the first visit. Data at point date was collected by phone. During the phone survey we assessed the smoking status and the HAD-A. We analyzed anxiety score according to abstinence status. Thereafter, we added potential confounders in our analysis. Results Overall, 141 were included in the study. Successful cessation was confirmed for 23.4% of participants (N=33). After the smoking cessation program, HAD-A (Hospital Anxiety and Depression Scale- Anxiety) decreased significantly as well as in successful group G1 (p=0.049) and in unsuccessful group G2 (p=0.018). This decrease was not associated to FNDT (p=0.272 for G1 and p=0.486 for G2) and to the presence of previous attempts (p=0.539 for G1 and p=0.366 for G2). the majority 63% of unsuccessful quitters have become light smokers. Conclusion Current results suggest that smoking cessation significantly improves patients' level of anxiety.

Early change BNP level as prognosis factor in acute heart failure after ED dischargeShaima Mohammad AbdullahR. Ben Chaieb, A. Sekma, K. Bel Haj AliVisualiser

Introduction : Plasma B-type natriuretic peptides are useful in ruling out heart failure and are consistent predictors of mortality and cardiac outcomes in patients with heart failure. Hower their variation level in predetecting prognosis is not well established. We propose to evaluate the value of early change of BNP level in predecting 30-days outcome of AHFpatients after ED discharge. Methods : We enrolled patients aged more than 18 years who presented to the ED for acute dyspnea and who were diagnosed with AHF according to clinical, biologic and echocardiographic findings. Patients with hemodynamic or neurologic compromise or immediate need for mechanical ventilation were excluded. We also excluded pregnant and breastfeeding women and patients who refused to participate or to give consent to participate in the study. BNP was measured at baseline (BNP0) and 3 days after (BNP3). Delta BNP was defined as (BNP0 –BNP3) / BNP0 A 30-day follow-up was performed to record death and hospital readmission. The prognosis performance of BNP 0, BNP3 and delta BNP were compared. Results : Five hundred and forty-nine patients were were included, mean age was 70.2±9.7 years and 50% were male. The most common comorbidities were hypertension (74.4%), diabetes (63.2%) and chronic heart failure (61.2%). Inhospital mortality rate was 3%. The 30-day mortality rate was 16.6 % with a re hospitalization rate of 24.3%. Table : 30-day follow-up prognosis Readmission +Readmission -p BNP 0, median (IQR)713.49 (245-814)1035 (382-1450)P<0.001 BNP 3, median (IQR)635.46 (245-814)809.04 (280-1150)0.033 DeltaBNP,median(IQR)0.103 (-0.0087-0.237)0.186 (0.038-0.350)0.002 DeathSurvivalP BNP 0, median (IQR)1123.67 (480-1518)951.13 (324-1300)0.017 BNP 3, median (IQR)854.65 (333-1185)854.65(333.25-1518)0.08 DeltaBNP,median(IQR)0.101 (0.0011-0.396)0.188 (0.038-0.346) 0.007 Conclusion : Low delta BNP levels at baseline and before ED discharge were associated to a poor 30-day prognosis among patients admitted for AHF in EDs.

Droit à la sécurité des soinsMOHAMED FERJAOUIL. HedhliVisualiser

L’hôpital ou la structure sanitaire privée doit assurer toute les conditions de sécurité dans les infrastructures, l’équipement et le personnel soignant durant la prise en charge d’un patient. Le médecin à un devoir de diligence et de prudence dans les soins pour éviter tout risque à son patient. L’obligation du médecin est une obligation de résultats lorsqu’il s’agit de diagnostiquer la maladie ce qui signifie que le médecin ne doit exposer le malade à aucun danger provenant de ce qu’il utilise comme outils de soins et appareillage ou de ce qu’il remet comme médicament. Présentation et analyse d'une enquête réalisée par l'inspection médicale suite au décès d'une patiente allergique au Peni G dans un service de médecine dans un hôpital régional dans un tableau de choc anaphylactique. L'infirmier par faute d'inattention lui administre l'AMOCLAN au lieu de l'AMICLIN. La sécurité des patients est un thème qui demande une approche multidisciplinaire. La sécurité des patients nous concerne tous ! La sécurité des soins et du patient est un enjeu majeur du système de santé. Cette notion renvoie aux axes d’amélioration des pratiques et de la dimension organisationnelle du système afin de réduire les risques évitables associés aux soins et aux pratiques dans les établissements de santé. L’ensemble des prestataires de soins et leurs collaborateurs peuvent participer de façon active à la politique menée par leur établissement de soins en ce qui concerne la sécurité des patients

Douleurs des sujets âgés : aspect éthique de la prise en chargeazouz asmaM.Bellali, W.Harbaoui,M.Allouche,M.ZhiouaVisualiser

Introduction La douleur est un motif de consultation fréquent en médecine générale. Le lien entre la douleur et la souffrance soulèvent des enjeux éthiques en rapport avec le traitement spécifiquement chez les personnes âgées. L’objectif de ce travail est d’analyser l’aspect éthique et juridique relatif à la prise en charge de la douleur les personnes âgées en Tunisie. Résultats La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable. Les personnes âgées présentent des particularités. En effet, ces sujets pensent qu’ils doivent vivre en silence parce que c’est immature de se plaindre des symptômes inhérents au vieillissement. D’autre part, ces plaintes peuvent ne pas être exprimer et ceci à cause d’une perte de l’expression relative à une diminution des capacités verbales ou une atteinte psychologique. Le rôle des médecins est de créer une relation de confiance pour qu’il puisse verbaliser ces plaintes. Les traiter permet d’éviter la vulnérabilité et l’épuisement de l’énergie physique et émotionnelle. La prise en charge se base sur quatre fondements : l’autonomie, la bienfaisance, la non malfaisance et la justice. L’analyse des textes juridiques ; règlementaires et déontologiques ne montre aucuns textes spécifiques à la prise en charge des douleurs. Des textes généraux de droits de patient et de règlement général des hôpitaux (Le Décret n° 81-1634 du 30.11.1981 portant règlement général intérieur des Hôpitaux) et Loi 91-63 du 29 juillet 1991 relative à l’organisation et l’article 2 du code de déontologie médicale sont garant de droit à la PEC des douleurs. Conclusions Dans le cadre de respect de la vie, il est de notre devoir comme étant professionnel de santé, en particulier les médecins de 1ère ligne d’entendre, d’évaluer et de traiter la douleur chez les personnes âgées afin d’améliorer la qualité de vie. Une promulgation des lois s’impose pour garantir une meilleure prise en charge.

La tuberculose pulmonaire chez les sujets âgés, caractéristiques et pronosticHend ZorgatiR. Ben Jazia1, A. Kacem1, D. Ben Braiek2, A. Douzi2*, I. Mighri2, Y. BenAli2, Ch. Kaabi2, O.Saadaoui2, O. Ghabi2, A. Maatalah1, J. Ayachi2Visualiser

Introduction : La tuberculose est un problème de santé majeure en Tunisie. Les personnes âgées (> =60 ans) sont très vulnérables au développement de la tuberculose en raison des altérations du système immunitaire à médiation cellulaire. Objectif : Décrire les caractéristiques de la tuberculose pulmonaire chez les sujets âgés (>= 60ans) hospitalisés au service de pneumologie ainsi que leur évolution. Méthode : Étude rétrospective réalisée dans le service de pneumologie de Kairouan sur une période de 10 ans (Janvier2008-Décembre2017), incluant tous les patients âgés admis pour une tuberculose pulmonaire. Ont été recueillis les caractéristiques cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives. Résultats : Durant la période de l’étude, 35 patients étaient inclus. L'âge moyen était 69,26±6,92ans ; 21(60%) patients étaient tabagiques; 15(42.9%) étaient diabétiques avec antécédent de tuberculose chez 4(11,4%) patients. Les principaux symptômes étaient : altération de l’état général : 26(74,3%), sueurs nocturnes : 14(40%), fièvre : 11(31,4%) et hémoptysie chez 7(20%) patients. Le scanner thoracique a été pratiqué chez 10(28,6%) patients montrant : 3 cas de nodules, 6 cas de cavernes et 4 cas d'infiltrats. Examen cytobactériologiques des crachats a été fait chez tous les patients dont 34(97,1%) étaient positifs et la fibroscopie bronchique a été pratiquée chez 2(5,7%) patients revenant positive. Un traitement combiné a été administré chez 24(68,6%) patients. Les complications iatrogènes étaient : signes digestifs : 8(22,9%), hyperuricémie : 5(14,3%) et cytolyse hépatique chez 1(2,9%) patients. Le délai médian de négativation des prélèvements était 17[15-21]jours. La durée médiane d’hospitalisation était 21[18-26] jours. L’évolution était marquée par la guérison dans 26(74,3%), le décès dans 1(2,9%) et la rechute dans 3(8,6%) cas. Conclusion : Cette étude montre que la tuberculose pulmonaire n'était pas très fréquente chez les patients âgés et que leur pronostic notamment la mortalité et les complications au cours de l’hospitalisation était plutôt bon.

Douleur ostéoarticulaire chez les hémodialysésRaja HermassiS Ilahi, W Herchi, F TalbiVisualiser

Douleur ostéoarticulaire chez les hémodialysés Introduction : Les hémodialysés présentent plusieurs problèmes de santé auxquels se surajoutent les maladies ostéoarticulaires compliquant ainsi leurs prises en charge. Ces douleurs sont la source principale d’une nette altération de la qualité de vie avec handicap influant sur les différents aspects de la vie quotidienne. Méthode : Etude transversale descriptive incluant 29 patients en IRC au stade d’hémodialyse recrutés au centre d’hémodialyse privé à Kasserine. Une fiche préétablie évaluant les douleurs ostéoarticulaires et leurs retentissements sur la qualité de vie a été remplie au lit du patient. Résultat : L’âge moyen de la population étudié était 51,7 ans avec une prédominance féminine. Les étiologies de l’IRC étaient dominées par la néphropathie diabétique (24%) puis la néphropathie vasculaire (20,6%). La durée d’hémodialyse était inférieure à 7 ans pour deux tiers de nos patients. Une hyperparathyroïdie secondaire était retrouvée chez la majorité de nos patients (96,5%). La fréquence des manifestations ostéoarticulaires était de 89,6%. La douleur apparait en moyenne après 48,25 mois de début de l’hémodialyse. L’échelle visuelle analogique moyenne était à 4,8. Des lombalgies étaient retrouvées dans 23,07% et des gonalgies dans 20 %.Des douleurs ostéoarticulaires diffuses dans tout le corps étaient retrouvés chez un tiers de nos patients. Le calcul du score SF-36 a mis en évidence un retentissement moyen de la douleur sur la qualité de vie avec une moyenne de 52,8. La prise d’antalgique a été retrouvée dans 80,7%. L’amélioration était faible dans 2/3 des cas. CONCLUSION L’atteinte ostéoarticulaire est très fréquente en cas d’IRC au stade d’hémodialyse alternant la qualité de vie d’où l’intérêt d’un dépistage précoce et d’une prise en charge adéquate vue les limites thérapeutiques chez les IRC.

Douleur neuropathique chez les patients souffrant de gonarthrose : Relation avec l’état fonctionnel et la sévéritéjihene souaL.Rouached,A.Slimi, O.Saidane,S.Bouden, R.Tekaya,I.Mahmoud ,A.Ben Tekaya ,L.AbdelmoulaVisualiser

Introduction : La gonarthrose est une source de douleur et d’handicap fonctionnel majeur dans notre population. L'objectif de cette étude était d'évaluer la prévalence de la composante douleur neuropathique chez les patients souffrant de gonarthrose et d'identifier la relation entre la douleur neuropathique associée et l'intensité de la douleur, la fonction et la sévérité radiographique de l'arthrose du genou. Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale portée sur des patients souffrant de gonarthrose (critères ACR 1986). L'échelle visuelle analogique (EVA) et le questionnaire DN4 ont été réalisés pour chaque patient. Un score de DN4≥4/10 a été classé comme diagnostic de douleur neuropathique. La déficience fonctionnelle a été estimée en utilisant la forme courte du score Knee injury and Osteoarthritis Outcome (KOOS-PS) et les radiographies ont été évaluées en utilisant le Kellgren Lawrence (KL). Résultats : Nous avons recruté 104 patients dont le sex-ratio était de 0,1. L'âge moyen était de 65,03±11 ans [37-95]. La durée moyenne des symptômes était de 3,5 ans. La douleur EVA moyenne était de 6,5±1,7. Le score DN4 moyen était de 4,8±2,4. La prévalence de la douleur neuropathique (DN4≥4) a été détectée dans 68,3 %. La caractéristique de la douleur neuropathique la plus fréquemment décrite était la sensation de brûlure (74 %). Le score moyen du KOOS-PS était de 46,2±18,9. D'après le classement de KL, 77,9 % des gonarthroses étaient classées en grade III-IV. Le sexe féminin, la gonarthrose bilatérale et le score moyen de KOOS-PS étaient significativement plus élevés dans le groupe des douleurs neuropathiques par rapport au groupe sans douleur neuropathique (respectivement : p=0,006, p=0,017, p=0,00, p=0,00). Conclusion : Nos résultats mettent en évidence la fréquence de la douleur neuropathique chez les patients atteints de gonarthrose (68,3%) et sa relation avec la fonction.

Douleur de l’épaule chez l’hémiplégique vasculaire à la phase aigüeSarra IlahiW. Herchi, R. HermassiVisualiser

Douleur de l’épaule chez l’hémiplégique vasculaire à la phase aigüe Sarra Ilahi* ; Wafa Herchi** ;Raja Hermessi* * : Groupement de santé Kasserine ** : Service de Médecine Physique H R Kasserine Introduction Les douleurs d’épaules chez l’hémiplégique sont une pathologie fréquente et grave. Elles gênent la rééducation et freinent la récupération, leurs diagnostics précoce et leurs prises en charge sont donc fondamentales en terme de pronostic fonctionnel. But Etude de la prévalence et l’étiologie des douleurs de l’épaule chez l’hémiplégique à la phase initiale de l’AVC. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude prospective comportant une évaluation des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) recruté de la consultation externe au mois de février 2021. Inclus dans cette étude, tous les patients qui ont eu un AVC inferieur à un mois. Les patients ayant des troubles de la vigilance ou de la compréhension sont exclus de notre travail. Résultat Il s’agit de 12 patients d’âge moyen 68 ans, de sexe ratio 1.4. L’enquête est réalisée après en moyenne 10 jours de l’AVC. L’AVC est ischémique dans tous les cas. Six patients sont diabétiques et hypertendus. Deux malades sont suivis pour une maladie néoplasique. L’hémiplégie est incomplète dans 10 cas, et elle est gauche dans 8 cas. Sept patients sont aphasiques. On a calculé l’échelle HAD chez 5 patients, elle est en moyenne 15. Huit cas sur 12 (66%) ont des douleurs de l’épaule. L’EVA moyenne est de 4,5/10 et des extrêmes allant de 2 à 8/10. Deux patients ont des douleurs uniquement à la mobilisation. L’origine de la douleur est une subluxation de l’épaule dans 5 cas. Une patiente a un syndrome épaule main et un patient a des douleurs de l’épaule d’origine centrale. Les douleurs sont secondaires à une spasticité des adducteurs dans 2 cas. Tous les patients ont bénéficié d’une PEC rééducative en plus du traitement médical et de l’appareillage. Conclusion La douleur de l’épaule chez l’hémiplégique est étudiée surtout dans la 2eme phase de l’AVC avec une prévalence consensuelle de 75% dominé par le syndrome épaule main (30 à 70 %). Notre travail met le point sur cette pathologie qui est fréquente même à la phase aigue. D’où la nécessité de faire le diagnostic précoce et d’instaurer les mesures de prévention et le traitement pour éviter les complications.

Documentation médico-légale des violences volontaires à l’égard des femmesWièm BEN AMARN. KARRAY, H. DHOUIB, H. SIALA, S. MAATOUG, Z. HAMMAMIVisualiser

Introduction : La violence à l’égard des femmes est une pratique très répandue dans toutes les sociétés. Ses conséquences néfastes sur la santé de la femme nécessitent des mesures de lutte efficaces contre cette forme de violence. Dans ce travail, nous visons à étudier les conséquences médicales et médicolégales des agressions contre les femmes, et de déduire le rôle du médecin dans la prise en charge médicale et médico-légale de ces victimes. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur tous les cas de femmes victimes de violences volontaires examinées au service de Médecine Légale de CHU Habib Bourguiba Sfax- Tunisie entre Mars 2018 et Août 2018. Résultats : Nous avons colligé 1010 cas de violences à l’encontre des femmes. Ce phénomène survenait à tous les âges. Les victimes étaient surtout d’origine urbaine. Le type de violence le plus observé était physique (94,75% des cas) suivi de la violence sexuelle (5,24% des cas). En matière de violences physiques, l’examen de la victime a objectivé le plus souvent des lésions traumatiques superficielles. La durée médiane d’incapacité temporaire totale (ITT) était de 06 jours avec des extrêmes allant de 0 jour à 45 jours. Une IPP à prévoir était notée dans 63 cas (7%). Concernant les violences sexuelles, l’examen gynécologique a été fait pour la plupart des victimes et était normal dans la majorité des cas. L’examen proctologique n’a été réalisé que chez 56,6% des femmes. Il a été normal dans la plupart des cas. Conclusion : Au terme de cette étude, nous concluons que le rôle du médecin est primordial dans la prise en charge médicale et médico-légale des femmes victimes de violence notamment en rédigeant le certificat médical initial. C’est un acte non anodin qui nécessite l’expertise du médecin ainsi que sa prudence dans la rédaction.

Dermatose à Ig A linéaire chez un enfantNIZAR KHLASSM.Ben Mbarek, Koubaa.WVisualiser

Introduction La dermatose bulleuse à Ig A linéaire (DBAL) est une maladie auto-immunes sous épidermique définie essentiellement sur la présence en immunofluorescence directe (IFD) d’un dépôt prédominant ou exclusif, d’Ig A à disposition linéaire situé sur la jonction dermo épidermique (JDE). Observation Un enfant âgé de 10 ans a été adressé en dermatologie pour une éruption bulleuse généralisée associée à des vésicules et des bulles isolées et groupées localisées sur le tronc, les membres supérieurs et inférieurs épargnant le visage. Les vésicules et les bulles étaient localisés sur une peau saine et sur une peau érythémateuse. L'éruption bulleuse avait principalement un motif en rosette avec un aspect en « collier de perles » au niveau des membres supérieurs et de la région génitale. Les bulles étaient remplies d'un liquide séreux et hémorragique. Une biopsie cutanée d'une bulle tendue a été réalisée révélant un clivage sous-épidermique avec un infiltrat inflammatoire riche en neutrophiles dans les papilles dermiques avec présence de quelques éosinophiles L'immunofluorescence directe de la peau péri-lésionnelle a montré un dépôt intense et homogène d'Ig A le long de la membrane basale. Le patient a reçu de la dapsone avec une rémission complète après six mois de traitement Commentaires et Conclusion La dermatose à Ig A linéaire une maladie bulleuse auto-immune acquise rare qui survient dans l'enfance, et dont le mécanisme reste inconnu. Le diagnostic différentiel clinique se pose essentiellement avec l'impétigo bulleux, la dermatite herpétiforme, le pemphigus herpétiforme, la pemphigoïde bulleuse, l'épidermolyse bulleuse acquise et l'érythème polymorphe. Au cours de cette dermatose, l'histologie montre habituellement une bulle sous-épidermique avec un infiltrat principalement neutrophile .Le diagnostic définitif repose principalement sur l'immunofluorescence directe montrant un dépôt d'anticorps de type Ig A le long de la membrane basale. Le traitement de première intention de cette dermatose est principalement la dapsone.

Enquête transversale répétée sur la prévalence des conduites addictives en milieu scolaire dans la région de Monastir (2018-2020).Hajer SaidM. Ben FradjVisualiser

Introduction : L’adolescence est une période de vie particulière. Le milieu scolaire représente le meilleur cadre pour étudier les différents comportements à risque chez l’adolescent. Notre étude a pour objectif de déterminer la prévalence et les tendances des addictions chez un échantillon des collégiens dans la région de Monastir durant la période allant de 2018 à 2020. Méthodes : Il s’agit d’une enquête transversale réalisée à l’aide d’un questionnaire auprès des adolescents âgés de 12 à 15 ans dans le collège de Moufida Bourguiba à Monastir. L’enquête était répétée durant les années 2018, 2019 et 2020. Le recueil des données a été effectué en utilisant le questionnaire « the Global School Health Survey ». Dans ce travail, les questions en rapport avec les caractéristiques du tabagisme et la cyberaddiction et les jeux des cartes, ont été analysées. Résultats : Le nombre des participants à l’enquête était de 450 en 2018, 508 en 2019 et 270 en 2020. La moyenne d’âge de la totalité des élèves était de 13,21 ans ±1,18. La proportion des garçons variait entre 48,1 % et 53,7 % durant les trois passages. Parmi la population d’étude, 8,9% ont consommé du tabac, au moins un jour au cours des 30 derniers jours en 2018, 12,2% en 2019 et 7,8% en 2020, sans différence statistiquement significative au fil du temps. Les garçons ont consommé significativement plus fréquemment des cigarettes que les filles. Près de la moitié des collégiens ont déclaré avoir expérimenté le tabac avant l’âge de 12 ans. Près de deux tiers des élèves participants ont déclaré que des personnes ont fumé en leur présence au moins un jour au cours des 7 derniers jours ; 73,1 % en 2018 et 62,2% en 2019. Concernant le statut tabagique des parents, l’absence du tabagisme chez les deux parents était globalement notée chez 57,2% des collégiens. Un nombre des heures supérieur à deux passées dans d’autres types d’addiction tel que la cyberaddiction et les jeux des cartes était globalement noté dans les trois ans de l’étude chez 37,9 % des participants. Conclusion : Les résultats de cette étude ont renouvelé les données anciennes sur le tabagisme et la cyberaddiction en milieu scolaire dans la région de Monastir ce qui permet de planifier un programme de lutte plus adapté aux données épidémiologiques actuelles.

Dérives éthiques et déontologiques du tourisme de santé en TunisieKhaled AnnabiK. Cherif, I. El Aini, R. Kouada, A. Azouz, S. MlayehVisualiser

Introduction : Le tourisme de santé est une activité en pleine essor au niveau mondial. En Tunisie, chaque année, environ 500 000 patients étrangers recherchent des soins hospitaliers dans les hôpitaux tunisiens. Ils sont surtout des patients maghrébins qui ont recours aux services de plusieurs spécialités et une autre clientèle occidentale qui consomme essentiellement des prestations de confort et d’esthétique. Résultat et discussion : Les prestations de tourisme médical sont souvent proposées par les prestataires de service en « package médico-touristique » qui parait une formule séduisante, mais expose toutefois le « patient-touriste » à des problèmes et soulève des questionnements sur cette activité : •Celui d’une pratique commerciale qui tend à vendre au rabais des actes médicaux – qui par définition ont un impact sur la santé – et favorise la marchandisation du secteur de la santé et une dévalorisation de la prestation médicale. •La validité du contrat de soins entre le patient et le chirurgien ; •La responsabilité des intervenants en cas de défaut relatif à la continuité des soins… Conclusion : Dans cette fluidité des accès transfrontaliers aux soins, un encadrement juridique et le respect des principes éthiques sont nécessaires pour éviter toute dérive commerciale.

Dépression et qualité de vie chez les patients suivis pour maladies chroniques en première ligne.Nesrine Ben SalemE. Zine, S. Ben Yacoub, Y. Gabsi, A. Ben Chaabene, S. Ben MiledVisualiser

L’évaluation de la qualité de vie des patients suivis pour maladies chroniques et le dépistage précoce d’une comorbidité dépressive font partie d’une prise en charge globale. Nos objectifs sont d’identifier la prévalence de la dépression chez les patients suivis en première ligne pour diabète de type 2 (DT2) et/ou hypertension artérielle (HTA), déterminer les facteurs favorisants cette association et évaluer la qualité de vie de ces patients. C’est une étude transversale descriptive. On a inclus 37 patients suivis pour HTA et/ou DT2. On a utilisé l’inventaire abrégé de Beck pour évaluer la symptomatologie dépressive et l’échelle de l’organisation mondiale de la santé (WHOQOL-100) pour évaluer la qualité de vie dans les domaines: santé physique, bien-être psychique, relations sociales et environnement. La moyenne d’âge est 66 ans. Le sexe ratio est 0.3. On a trouvé que 48,6% des patients présentent des signes de dépression. La présence d’une symptomatologie dépressive est corrélée à la présence de complications de l’HTA ou du DT2 (p=0,04). On n’a pas trouvé une corrélation significative avec l’âge, le genre et l’ancienneté de la maladie. Pour l’évaluation de la qualité de vie, les moyennes trouvées sont: 58,3 pour la santé physique, 55,7 pour le bien-être psychique, 56,7 pour les relations sociales et 51,2 pour l’environnement. On n’a pas trouvé une corrélation significative avec le genre et la pathologie sous-jacente. Les moyennes des quatre scores sont significativement plus faibles dans le groupe des patients déprimés que dans celui des non déprimés (p<=0.001). Les patients ayant des complications de leur maladie ont des moyennes significativement inferieures que ceux qui n’en a pas (p<=0.04). La comorbidité dépressive chez les patients suivis pour HTA et/ou diabète en première ligne est importante et réduit leur qualité de vie. Une prise en charge globale est nécessaire pour garantir leur bien-être physique et psychique.

Dépistage du cancer du sein au dispensaire Erriadh la MarsaMeriem MarrakchiS.Tira, Y. Gharbi, M.GargouriVisualiser

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il constitue une cause majeure de mortalité à travers le monde. L’incidence mondiale augmente de 1,5 % par an et est influencée par plusieurs facteurs. Le dépistage précoce occupe une place primordiale dans la stratégie de lutte contre ce fléau. Objectif L’objectif de ce travail était d’évaluer la fréquence des cancers du sein diagnostiqués chez les consultantes du centre, et de confirmer l’intérêt de l’examen clinique couplé à la mammographie dans le dépistage du cancer du sein. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 826 cas colligés au centre de santé de base erriadh la Marsa entre l’année 2017 et 2021. Un examen clinique complet des seins ainsi qu’une mammographie ou une échographie mammaire ont été réalisées chez toutes les patientes. Une consultation en Gynécologie a été demandée pour les patientes ayant eu des résultats suspects. L’analyse des résultats a été effectuée par le logiciel SPSS. Résultats : L’âge moyen des consultantes était de 57 ans +/- 4.3 ans, avec des extrêmes de 49 à 75 ans. 30.3% des femmes étaient non mariées et 53% n’avaient pas de couverture sociale. Le dépistage du cancer du sein était le motif de consultation principal chez 21% des patientes, et était proposé dans 79% des cas. L’examen clinique des seins était anormal chez 236 patientes (soit 28.5%). 3% des mammographies demandées étaient suspectes (n=13) et 11% sont revenues normales, le reste n’est pas parvenu. 5% des femmes ont été adressées à un gynécologue. Le nombre de cancers du sein diagnostiqués était au nombre de 9, soit 1% des consultantes. Conclusion L’information et la sensibilisation continue des consultantes aux centres de santé paraissent de loin les volets déterminants dans le dépistage précoce afin de prévenir le diagnostic tardif du cancer du sein.

Dépistage de rétinopathie diabétique au centre de santé de baseSarra IlahiR.Hermassi, F.TalbiVisualiser

Introduction : La rétinopathie diabétique constitue une des causes fréquentes de malvoyance dans le monde, elle est d’autant plus fréquente que le diabète est mal équilibré. Elle se développe insidieusement, c’est pourquoi le dépistage annuel est recommandé chez tous les patients diabétiques. Objectifs : Evaluer les résultats du dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinographe non mydriatique et étudier son aspect épidémiologique. Matériels et méthode : Etude rétrospective incluant 220 patients diabétiques qui avaient bénéficié d’une rétinographie rétinienne, entre janvier 2020 et décembre 2020, pour le dépistage de rétinopathie diabétique au centre de santé intermédiaire Essalem à Kasserine. Résultat : Deux-cent-vingt patients diabétiques ont été dépistés. Parmi ces patients, 70 présentaient une RD (31,18 %), le diabète de type 2 était présent dans 95% des cas. Il s’agissait uniquement de formes non proliférantes avec une maculopathie associée dans 10 cas. L’âge moyen des patients présentant une RD était de 53 ans, le sexe ratio était 0,83. L’ancienneté moyenne du diabète chez ces patients était de 12 ans. Un traitement insulinique a été retrouvé chez 42 patients (60 %). L’hémoglobine glycosylée moyenne était à 8,7 %. Plus de 50 % des patients présentant une RD n’avaient pas bénéficié de la consultation ophtalmologique annuelle recommandée. Par la suite, 90% des patients atteints avaient consulté leur ophtalmologiste pour prise en charge de leur rétinopathie. Conclusion : Le dépistage de la RD par un rétinographe non mydriatique peut améliorer la qualité du suivi ophtalmologique des patients diabétiques en zone rurale.

Décollement rétinien séreux bilatéral au décours d’une préeclampsie : a propos de 2 cas et revue de la littératurerania kalboussiN. Dhifaoui,H Aloui ,C.MrazguiaVisualiser

La pré-éclampsie est une pathologie potentiellement grave survenant au cours du troisième trimestre de la grossesse. Elle se définit par l’association d’une tension artérielle (TA) supérieure à 140/90 et d’une protéinurie supérieure à 0,3 g/24 heures chez une femme de plus de 20 semaines d’aménorrhée. Ses principales complications sont le syndrome HELLP puis l’éclampsie. La manifestation ophtalmologique la plus fréquente de la pré-éclampsie est une diminution du calibre des artères rétiniennes dont la prévalence augmente avec sa sévérité. Elle est le plus souvent asymptomatique, régresse sans séquelle à l’accouchement et ne justifie pas un dépistage systématique. D’autres manifestations cliniquement plus bruyantes sont heureusement plus rares, voire exceptionnelles. Parmi elles, par ordre de gravité décroissante, on trouve la cécité corticale, la neuropathie optique et enfin le décollement séreux rétinien (DSR) . Nous rapportons les cas de deux patientes ayant présenté au cours d’une pré-éclampsie un DSR d’évolution favorable en post-partum 1 er Cas clinique : Il s’agit d’une patiente âgée de 26 ans sans antécédents pathologiques notables g1p1 admise a un terme de 33SA +4J pour chiffres tensionnels élevés. Grossesse compliquée de diabète gestationnel sous régime jusque-là bien équilibré. Durant l’hospitalisation les chiffres tensionnels étaient équilibrés sous antihypertenseur central : aldomet 250 1*3. Avec protéinurie de 24 h à 2.59g/24h. Bilan biologique initial correct. l’évolution a été marqué par l’apparition d’une insuffisance rénale clearance a 52 et d’un flou visuel qui a nécessité un examen ophtalmologique en urgence revenu en faveur d’un décollement rétinien séreux bilatéral .une surveillance armée a été opter et devant l’aggravation de la fonction rénale avec des chiffres tensionnels entre 16 et 17 systoliques une extraction en urgence par césarienne a un terme de 34 SA et 5J d’un nouveau-né de sexe masculin Apgar 8.9 PN:2200 avec bonne évolution clinique . 2 ème Cas Clinique : Il s’agit une patiente âgée de 32 ans g4p3 aux antécédents de pré éclampsie dans les grossesse précédentes utérus bicicatriciel admise en urgence a 29 SA pour une tension a 20-11 avec une protéinurie a 3 croix au labstix et des signes neurosensoriels (voile visuel bilatéral , céphalées ) avec au bilan biologique une thrombopénie a 90000 .le diagnostic de pré éclampsie sévère avec une nécessité d’extraction en urgence .les suites opératoires :normalisation de la tension et de la biologie .devant la persistance du voile visuel bilatéral un examen ophtalmologique a été demandé avec comme résultat un décollement rétinien séreux bilatéral . Qui s’est normalisé spontanément un mois après l’accouchement. Conclusion : Le DSR de la pré-éclampsie est une pathologie rare et de pronostic favorable qui peut survenir même en postpartum immédiat. Ce diagnostic doit être évoqué chez toute patiente pré-éclamptique et faire suspecter une aggravation imminente de son état général. Inversement, une pré éclampsie doit toujours être suspectée chez une patiente présentant un DSR, même asymptomatique, au cours du troisième trimestre de grossesse.

D’une simple céphalée à un état comateux : évolution fatale d’une méningo-encéphalite à h. influenzae chez un adulte aux urgencesMourad AnnabiO.SmairiVisualiser

D’une simple céphalée à un état comateux : évolution fatale d’une méningo-encéphalite à H. Influenzae chez un adulte aux urgences Introduction La méningo-encéphalite à H. Influenzae est rarement retrouvée chez l’adulte. C’est une pathologie grave dont le pronostic est redoutable. Le retard diagnostique est assez fréquent vu le tableau clinique trompeur. Cas clinique Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 60 ans, aux antécédents de diabète, hypertension artérielle et de bronchopneumopathie chronique qui consulte les urgences pour des céphalées paroxystiques depuis 48 heures d’aggravation progressive non améliorée par le traitement symptomatique. Trois heures avant son admission, la patiente a présenté des céphalées intenses holo crâniennes avec un pic fébrile chiffré à 40°C suivi d’une crise tonico-clonique généralisée qui a duré 5 minutes. A l’examen à l’admission : T=39.5°C, patiente polypnéique à 25 cycles/ minute, SaO2= 98%, TA =19/10 symétrique, SGS=11/15(E=3,V=3,M=5),avec une agitation inconsciente et une désorientation dans le temps et dans l’espace. La patiente a été admise à la salle de déchocage, intubée devant l’agitation non contrôlée et les voies aériennes à risque, sédatée et ventilée. Au Bilan : un syndrome inflammatoire biologique et des hémocultures positives à H. Influenzae la ponction lombaire était positive : cytologie : GB=110 PNN=30 et lymphocytes=80, culture positive à H. Influenzae avec une hypo glycorachie et hyper protéinorachie. Par la suite, l’évolution immédiate a été marquée la survenue d’un état de choc septique. Une TDM cérébrale a été précocement faite aux urgences est survenue sans anomalies. Enfin, la patiente a été transférée au service de réanimation. un bilan étiologique a été fait. une otite a été incriminée comme porte d’entrée. Conclusion La méningo-encéphalite à H. Influenzae est une affection rare chez l’adulte avec une morbidité et mortalité assez élevées. Cette pathologie est caractérisée par un tableau clinique polymorphe trompeur, ainsi il faut toujours y penser à la moindre manifestation neurologique associée à une fièvre. C’est une urgence et diagnostique et microbiologique et surtout thérapeutique.

Covid-19 chez les patients souffrant d’une maladie chronique : données de l’unité COVID du service des urgences de l’hôpital Abderrahmen MamiNawel DhaouadiA.Skhiri, S.Ben Yacoub, D.Souissi, C.Harizi, R.Boujdaria, R.FakhfakhVisualiser

Introduction Le SARS-CoV-2 a infecté tous les sujets tout âge confondu. Les patients souffrant d’une comorbidité telle que l’HTA,le diabète,l’obésité…étaient les plus à risque. Notre étude visait à décrire les particularités cliniques et évolutives de l’infection au SARS-CoV-2 chez des patients atteints d’une maladie chronique. Méthodes Une étude de cohorte exhaustive et rétrospective entre Avril-Juillet2021 a été menée au service des urgences de l’hôpital AbderrahmenMami de l’Ariana. Tous les patients vivants et ayant un diagnostic positif au virus SARS-CoV-2 par Rt-PCR, par test antigénique rapide ou par scanner thoracique ont été inclus. Les données cliniques ont été collectées à partir des dossiers médicaux des malades. Résultats Sur 454 patients atteints de la maladie COVID-19, 63,7% avaient au moins une maladie associée. Leur âge moyen était de62±13ans avec une prédominance féminine(53,6%). L'hypertension artérielle était la comorbidité la plus fréquente(51,6%) chez cette catégorie d’individus, suivie du diabète(47,1%) et des maladies respiratoires(19%). Près de la moitié présentait un seul antécédent médical, le quart avaient deux antécédents médicaux et 7,6% souffraient de 4 antécédents ou plus. Pendant l’infection au SARS-CoV-2;8,7% seulement des patients atteints d’une maladie chronique étaient admis en réanimation. Les symptômes les plus fréquemment rapportés chez eux étaient par ordre décroissant ; la dyspnée(86,1%), l’asthénie et la fièvre à pourcentage égal(50,7%), une toux sèche(42,7%) et des douleurs abdominales(25,3%). Le quart de ces patients avaient présenté des complications aigues et 43,6% parmi eux ont nécessité la mise sous une anticoagulation curative. La majorité (86,9%)avaient développé une symptomatologie de COVID long. Conclusion Plus que la moitié de notre population atteinte de la COVID-19 avait une maladie chronique. Il est impératif de sensibiliser cette population vulnérable aux mesures préventives contre la COVID-19 et de leurs offrir, une fois atteint, une prise en charge adéquate pour prévenir les complications et limiter les séquelles d’une telle maladie.

COVID-19 and vaccination: Specificities of inpatients in regional hospital in TunisiaMohamed Ali GhezalA. Mtira, Z. Sghaier, S. Chelly, O. Ezzi, A. Ammar, S. Rhimi, N. Omri, D. Ben Slimen, I. Mjendel, M. Rouiss, I. Ferchichi, M. Njah, M. MahjoubVisualiser

Introduction: Following the pandemic of COVID-19, the need to develop a vaccine was a health emergency to control the transmission of this virus that has had a huge impact worldwide. The vaccination campaign in Tunisia started in March 2021 with the establishment of a dedicated platform but the pace only accelerated from July 2021. Objective: The objective of the study was to identify the vaccination status of patients hospitalized with Covid-19. Methods: It was a retrospective study from March 2020 to August 2022, including all patients with confirmed COVID-19 infection admitted to the department of general medicine at Msaken Regional Hospital, Tunisia. Results: A total of 336 patients were included. Mean age was 64.48±15.06. A slight predominance masculine was observed with a sex ratio (M/F) at 1.08. Third (34.2%) had at least one comorbidity. Among them 14.3 % (N=48) were vaccinated. Majority of them (68.75%) received a Pfizer vaccine, followed by Sputnik (12.5%), CoronaVac (10.41%), then Johnson (4.16%) and AstraZeneca (4.16%). A little more than half of vaccinated patients (58.33%) was their first injection of vaccine, third was their second injection and only 4 received their third booster shot. Mortality rate was higher in unvaccinated patients with 11.3% versus 6.3% in vaccinated ones but this difference was non-significant, p=0.29. The severe forms were slightly higher in the unvaccinated patients (68.9% versus 62.5%, p=0.37). A significant difference was found between vaccinated and unvaccinated subjects in the duration of hospitalization (4.77±3.36 versus 6.69±5.42; p=0.018). Conclusion: In the study, we observed a relatively small proportion of vaccinated patients hospitalized with COVID-19. There are many studies being conducted to investigate the efficiency and the second effects of the different types of vaccines.

COVID-19 and complications in a Tunisian regional hospital 2020-2022Mohamed Ali GhezalZ. Sghaeir, A. Mtira, S. Chelly, A. Ammar, O. Ezzi, N. Omri, S. Rhimi, D. Ben Slimen, I. Mjendel, M. Rouiss, I. Ferchichi, M. Njah, M. MahjoubVisualiser

Introduction: Originating from Wuhan in China, covid 19 has caused more than millions of deaths in the world. Mostly case reports and series of patients afflicted by the coronavirus describe numerous complications making the covid-19 disease as multisystem condition. The aim of this study was to describe the complications observed in hospitalized patients. Methods: It was retrospective observational study. All adult patients admitted for COVID-19 in the general medical ward at the regional hospital of Msaken in Tunisia, during two years from March 2020 to August 2022. Results: A total of 336 patients were included. Two thirds (65.2%) were over 60 years. A slight predominance masculine (52.1%) was observed. One-third (31%) had developed a complication during hospitalization: respiratory system (64.4%), followed by the endocrinological (20.2%), cardiological (8.6%), renal (5.8%) and neurological (1%) systems. The most important respiratory complication was worsening of their pneumonia (n=62), pulmonary embolism (n=3), and hemoptysis (n=2). A quarter of the patients (25.4%) had pre-existing diabetes and among them 15.1 % represented a decompensation. Only 3 patients had developed cortico-induced diabetes. The most frequent cardiac complications were left ventricular dysfunction (n=6) and acute coronary syndrome (n=3). Acute kidney injury (AKI) occurred in two hospitalized patients, and four patients had worsening renal function. Stroke was only observed in one patient. Of the patients who experienced complications, only third (33.7%) were discharged from the hospital, third (39.4%) were transferred to the ICU, and the last third were deceased. Conclusion: Complications caused by covid-19 have a significant impact on the quality of life of patients and also have a significant economic impact. Therefore, they need to be more widely discussed so that physicians are more aware of them in their practice.

Connaissances et attitudes des résidents en médecine de famille sur lathrombolyse dans l’accident vasculaire ischémiqueAhmad ChhaidarA. JmalVisualiser

Titre : Connaissances et attitudes des résidents en médecine de famille sur lathrombolyse dans l’accident vasculaire ischémique Auteurs: Chhaider Ahmed ; Jmal Aymen ; Service :Service des urgences, Hôpital universitaire de Gabes Introduction : Bien que la thrombolyse intraveineuse (IV) soit un traitement efficace pour les patients souffrant d'un accident ischémique cérébral (AIC) aigu, elle reste sous- utilisée par les médecins du monde entier. Cette étude a évalué les connaissances et les attitudes des résidents en médecine de famille (année civile incluse) en Tunisie à l'égard de la thrombolyse IV chez les patients atteints d'AIC. Matériaux et méthodes : Cette étude observationnelle transversale avait pour but d'évaluer les connaissances et les attitudes à l'égard de la thrombolyse intraveineuse chez les patients atteints d'AIC pour les résidents en médecine de famille. Nous avons utilisé un questionnaire structuré et auto-administré, qui a été adapté d'une étude précédente sur des objectifs comparables. Un lien vers le questionnaire a été envoyé à la population cible par le biais des médias sociaux. Les réponses ont été acceptées pendant la période de 3 mois allant de mars 2022 à mai 2022. Le questionnaire se composait de deux parties principales, la première concernant les données sociodémographiques de base et la deuxième évaluait les connaissances et les attitudes à l'égard de la thrombolyse IV à l'aide de cinq questions à réponse oui ou non. Le questionnaire se concentrait sur le point de vue des répondants sur l'utilisation de la thrombolyse IV, leur confiance dans les connaissances sur la thrombolyse IV, sa sécurité et leurs attitudes à son égard. L'étude a été menée en accord avec les principes de la Déclaration d'Helsinki et tous les participants ont été informés de la nature et des objectifs de l'étude au début de l'enquête. Toutes les réponses ont été gardées anonymes avec les mesures optimales de confidentialité des sujets. L'analyse des données a été réalisée à l'aide du logiciel de statistique (SPSS) version 25. Les variables catégorielles ont été présentées sous forme de fréquences et de pourcentages. Le test du khi-deux de Pearson ou le test exact de Fisher ont été utilisés pour comparer les variables quantitatives. Tous les tests étaient bilatéraux et les associations étaient considérées comme statistiquement significatives si la valeur P était inférieure à 0. 05. Résultats : 71 résidents enregistrés ont rempli le questionnaire de l'étude dont la majorité sont non thèsés 65(91.5%) ; 32 (45.1%) étaient des hommes et 39 (54.9%) des femmes. Ces schéma résume les caractéristiques démographiques des répondants et leur années de résidanats. 57 (80.3%) résidents ont fait un passage dans un service d’urgence ; 21 (29.6%) résidents ont fait un passage dans un service de neurologie/neurochirurgie. Plus que la moitie 37 (52.1%) des résidents disent que la thrombolyse est pratiquée dans leurs hôpitaux. Concernant l'utilisation de la thrombolyse IV chez les patients atteints d'AIC : 46 (64.7%) pensaient qu'ils l'envisageraient. Deux tiers 47 (66,2%) disent que la molécule de choix dans la thrombolyse de l'AVC ischémique dans la phase aigüe est la Alteplase (rt-PA). La grande majorité 68 (95,8%) dissent que le délai maximal pour envisager la thrombolyse de l'AVC ischémique est entre 4 et 6h. 55 (77.5%) approuvent leurs hôpitaux pour faire la thrombolyse dans l’AVC ischémique. La majorité 64 (90.1%) pense que la thrombolyse IV n’est pas dénuée de risque La plupart des résidents 46 (64.7%) ne pensent pas avoir les connaissances nécessaires pour faire la thrombolyse IV. Plus que la moitié 42 (59.2%) n'avaient pas confiance en leur capacité à pratiquer la thrombolyse IV. 53 (74.6%) estiment qu’ils n’ont pas reçu une formation suffisante sur la thrombolyse dans l’AVC ischémique au cours de leur cursus d’études médicales. 27 (38%) ont suivi une formation ou une conférence sur la thrombolyse dans l’AVC ischémique mais la majorité 65 (91,5%) ont montré une attitude positive envers la formation et souhaitent avoir une formation sur la thrombolyse de l’AVC ischémique Discutions : Cette étude a évalué pour la première fois les connaissances et les attitudes des résidents en médecine de famille à l'égard de la thrombolyse IV chez les patients atteints d'AIC. Bien que 64,7% des résidents interrogés pensent qu'ils utiliseraient la thrombolyse IV pour les patients atteints d'AIC, plus de la moitié (59,2 %) ne se sentaient pas confiants dans leurs connaissances sur la thrombolyse La maîtrise des connaissances est essentielle pour effectuer une thrombolyse IV. Les résultats ont montré que les médecins qui ont fait un stage d’urgence, neurologie ou neurochirurgie étaient plus à l'aise pour effectuer une thrombolyse IV avec p=0.024 En contre partis pas de rôle significatif du sexe et des formations dans la confiance visa à vis la thrombolyse. Les résidents dont leur hôpitaux pratiques la thrombolyse de l’AVC ischémique étaient plus susceptibles d'avoir des attitudes positives (P = 0,034). Une différence statistiquement a été détectée dans la confiance et la connaissance sur la thrombolyse IV, entre les résidents 3 -ème étant plus susceptibles d'être confiants que les résidents 1 ère et 2 -ème année (P = 0,017). Conclusion : Les résidents en médecine de famille interrogés n’ont pas montré une attitude positive envers la sécurité et l'utilisation de la thrombolyse IV pour les patients atteints d'AIC. Cependant, la confiance ainsi que les connaissances sur le traitement font défaut. Par conséquent, une formation théorique et pratique est justifiée pour améliorer les connaissances sur la thrombolyse IV.

Connaissances des mamans sur l’allaitement au sein et les raisons de sevrage précoceHana Ben YounesN. ElhaniVisualiser

Introduction : L’allaitement au sein est un moyen insurpassable permettant une alimentation complète pour une croissance et un développement psychomoteur sains du nourrisson ; avec des répercussions considérables sur la santé de la mère. En Tunisie, l’allaitement maternel exclusif reste bas et s’évalue à 13,5 % (UNICEF). L’objectif de notre étude est d’évaluer le niveau de connaissance des mamans sur l’allaitement maternel et de comprendre les raisons de sevrage précoce dans le but d’améliorer la situation. Méthode : Il s’agit d’une étude transversale descriptive réalisée durant 2 mois (Aout-septembre). La population interrogée est les femmes qui ont amené leurs bébés, d’âge inférieur à 2 ans, pour la vaccination au centre de santé de base de Mégrine Chaker. Résultat et Discussion On a interrogé 50 femmes d’âge moyen de 33 ans, Dont la moitié sont universitaires et ont un travail fixe. Plus que la moitié (58%) des bébés ont bénéficié d’un allaitement maternel exclusif durant les six premiers mois comme l’a recommandé l’OMS. Les causes principales de sevrage précoce sont le manque de lait (56%) Or l’insuffisance de lait physiologique reste exceptionnelle. Et la reprise de travail (24%), en effet la durée du congé maternité reste courte. La majorité des mamans (82%) savent que l’allaitement prévient les infections de l’enfant, la moitié d’entre elles connaissent son impact sur le développement psycho-affectif, l’effet bénéfique pour leurs santé et que la durée minimale exclusive recommandée est de 6mois. Seulement 14% des mamans déclarent que leur source d’information est le personnel de santé. Le niveau universitaire semble diminuer le risque de sevrage précoce (OR=0.271) Conclusion Le sevrage précoce reste élevé et ceci peut être expliqué par le manque d’information et de formation spécialisés pour les mamans.

Connaissances des futurs médecins de famille sur le sondage intermittent propreSarra IlahiW.Herchi, R.HermassiVisualiser

Connaissances des futurs médecins de famille sur le Sondage Intermittent Propre Sarra Ilahi* ; Wafa Herchi** ;Raja Hermessi* * : Groupement de santé Kasserine ** : Service de Médecine Physique H R Kasserine Introduction Le sondage intermittent propre (SIP) est actuellement la méthode de choix pour le drainage des urines en cas de rétention urinaire. Il a constitué une véritable révolution dans la prise en charge des troubles vésico-sphinctériens des patients blessés médullaires, dont les complications ont été pendant longtemps la première cause de morbidité et de mortalité. La surveillance des patients aux SIP doit être assurée par un médecin familiarisé à la prise en charge des troubles urinaires. Ces patients, pour des raisons géographiques, sont suivis par leur médecin traitant référent qui doit connaître ce mode mictionnel pour assurer un suivi adapté. Objectif Evaluer les connaissances des futurs médecins de famille sur le SIP. Sujets et méthodes Un questionnaire direct, orienté sur la connaissance du SIP, a été distribué à 14O stagiaires internes en fin de cursus d’internat (des futurs médecins de famille). Le questionnaire est composé de 13 questions qui portent sur la définition du SIP, les modalités de réalisation, les indications d’un examen cytobactériologique des urines et de l’antibiothérapie et les complications de ce mode de drainage. Résultats Un tiers des médecins ont donné une définition exacte du SIP, alors que 15% l’ont confondu à la sonde à demeure. Des gants stériles étaient nécessaires pour la réalisation du SIP pour 37,8% des médecins et un antiseptique était prescrit par 58% des médecins. L’infection était considérée comme la principale complication du SIP par 47% des médecins avec 36% qui demandaient un examen cytobactériologique des urines systématique chez ces patients et 31% prescrivaient une antibiothérapie devant une colonisation. La moitié des médecins prescrivaient une antibiothérapie de 10 jours en cas d’infection urinaire basse chez les patients sous SIP et un tiers prescrivaient 15 jours de traitement. Discussion et Conclusion Le SIP constitue le gold standard en matière de vessie neurologique dont les indications sont élargies ces dernières décennies. Il doit être mieux connu par les médecins de famille qui assurent le suivi de ces patients à domicile. D’où l’intérêt de l’élaboration d’un guide médecin associé à l’éducation thérapeutique de malades pour améliorer la prise en charge de ces patients.

Comportement tabagique chez les sportifs en période de confinement COVID 19Salma Chérif ep DamergiOlfa ChalloufVisualiser

COMPORTEMENT TABAGIQUE CHEZ LES SPORTIFS EN PÉRIODE DE CONFINEMENT COVID-19 Dr Salma CHERIF**, Dr Olfa CHALLOUF* **Médecin Principal de la Santé Publique au Centre National de la Médecine et des sciences du Sport salma.damergi@hotmail.fr *Médecin Principal de la Santé Publique à la Direction Générale des Structures Sanitaires Publiques olfachallouf@yahoo.fr Introduction : Le confinement de la période de pandémie COVID-19 et les mesures de restrictions de sortie peuvent avoir des modifications du comportement tabagique chez les sportifs. En effet le confinement peut motiver certains sportifs à enclencher la diminution de leurs consommations alors que d’autres, peuvent l’augmenter. L’objectif de l’étude était de mener une enquête auprès des jeunes sportifs afin d’évaluer la situation. Méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive observationnelle transversale, menée sur une période, de 3 mois, correspondant à la première vague de la pandémie de la COVID-19, à travers un auto-questionnaire remis aux bacheliers, du lycée sportif BIBARDI KOBERTIN. Ce questionnaire comprenait des données anamnestiques, le comportement tabagique et les modifications constatées en cette période. L’évaluation de la dépendance a été réalisée par le test de FAGERSTRÖM. Résultats : Nous avons inclus 100 sportifs. L’âge moyen était de 19,12 ans avec un écart type de 0,7. La population était majoritairement faite de garçons 71%, 93% résidaient en milieu urbain, 85% habitaient avec leurs parents, 54% pratiquaient un sport individuel, 79% avaient un fumeur dans leur entourage. Quinze pour cent des sportifs fumaient, 53% n’étaient pas dépendants, 33% étaient faiblement dépendants au tabac. La majorité avait comme motivation de combattre le stress. Pour certains, ils associaient, au tabac, la consommation de l’alcool 33% et du cannabis 13%. Pendant le confinement 27% des fumeurs ont arrêté le tabac de leur propre chef ; 20% ont diminué leurs consommations et 33% ont augmenté leurs consommations et leurs dépendances. Parmi les 20% des fumeurs qui ont augmenté leurs activités sportives, les 2/3 ont diminué leurs consommations. Après le confinement, 7% ont arrêté, 20% ont rechuté, 13% ont maintenu leurs diminutions et 40% ont augmenté leurs consommations de tabac. Conclusion : La pandémie de covid-19 semble avoir un double effet sur le comportement tabagique. Elle induit une réduction ou un arrêt du tabac chez certains fumeurs alors qu’inversement, elle provoque une augmentation chez d’autres. D’où l’importance de renforcer les mesures de prévention chez les sportifs.

Complications de la vertébroplastie percutanée: Données en vie réelleHiba ben ayedL. Rouached (1), R.Tekaya (1), H. Rajhi (2), S.Bouden (1), A. Ben Tekaya (1), I.Mahmoud (1), O. Saidane (1), L.Abdelmoula (1).Visualiser

Introduction: La vertébroplastie percutanée (VPP) apparaît comme l’un des gestes thérapeutiques majeurs de la radiologie interventionnelle du rachis permettant dans la grande majorité des cas de faire disparaître ou diminuer les douleurs en rapport avec une fracture vertébrale. Le risque de complications peut limiter le recours à cette technique. Objectifs: Rapporter l’expérience d’un service de radiologie quant à l’application de la VPP et évaluer ses complications biomécaniques dans le traitement des fractures ostéoporotiques résistantes au traitement médical optimal. Méthodes: Étude rétrospective réalisée dans un service de radiologie s’intéressant aux patients traités par VPP sur une période de cinq ans. Les complications ont été évaluées par imagerie au cours et en fin de procédure. Résultats: Soixante-quinze VPP ont été réalisées dans une population de 50 patients. Vingt-et-un patients ont présenté des fractures-tassements ostéoporotiques, 19 patients ont présenté des lésions tumorales et 10 étaient suivis pour des angiomes vertébraux agressifs. Quatre-vingt-quinze pourcent des VPP ont été réalisées sous guidage fluoroscopique et 9,5% sous guidage scanographique avec un abord bipédiculaire dans 78,9% des cas et unipédiculaire dans 21,1% des cas. Tous les patients ont eu un contrôle radiologique post VPP immédiat. Le taux de complications global était de 11% avec 4,1% de complications vraies contre 6,9% d’incidents techniques. Le taux de complications le plus élevé était de 5,3% retrouvé dans le groupe des fractures tumorales contre 4,5% dans le groupe des fractures ostéoporotiques et aucun cas dans le groupe des angiomes vertébraux agressifs. Les incidents techniques (cinq cas) étaient en rapport avec des fuites de ciment en intra discal, intracanalaire et épidurale et n’ayant pas entraîné de complications graves. Conclusion: Notre étude confirme que la VPP est une technique à risque de complications minime quand les règles techniques sont respectées.

Complications cardiovasculaires au cours du diabète de type 1Nahla BaghdadiN. Abid, R. Belaid, M. Ayari, H. Essafer, A. Ben Bouzid, R. AmriVisualiser

Introduction : L’incidence de maladies cardiovasculaires chez les sujets atteints de diabète de type 1 (DT1) est plus élevée que la population générale. La survenue de ces complications accroissent la mortalité. Le but de notre étude est de déterminer le profil épidémiologique des patients atteints de DT1 ayant eu des complications cardiovasculaires et de déterminer les éventuels facteurs de risque associés. Méthodes: Analyse rétrospective incluant 76 patients atteints de DT1, hospitalisés au service de médecine interne à l’hôpital Mohamed Taher Maamouri de Nabeul pendant la période qui s’étend entre Aout 2021 et Juin 2022. Résultats: Il s’agissait de 41 femmes et 35 hommes (sex-ratio=1.17) avec un âge moyen de 27.4 ± 10. Aucun des patients n’avait des antécédents familiaux cardiovasculaires, ou d’accidents vasculaires cérébraux précoces. Quinze étaient tabagiques (19.7%). Sept étaient hypertendus (9.2%) et 8 avaient une dyslipidémie associée (10.5%). L’ancienneté moyenne du diabète était de 7.74 ans ± 9. La valeur moyenne de l’hémoglobine glyquée(HBA1C) était de 11.46 %. Les complications macroangiopathiques ont été notées dans 3.9% des cas: coronaropathie dans 1.3% et artériopathie des membres inférieurs dans 2.6%. Pour le groupe des patients ayant présenté des complications cardiovasculaires, l’âge moyen était de 42.33 ans. La majorité était de sexe féminin et non tabagique (75%). Un tiers avaient une dyslipidémie (RR=3.5) et un tiers avaient une HTA associée (RR=4). La valeur moyenne de l’HBA1C était de 12%. Le délai moyen d’apparition de la complication cardiovasculaire était de 14 ans. Conclusion: Contrairement à la population générale, les maladies cardiovasculaires surviennent à un âge plus précoce chez le diabétique de type 1 sans prédominance masculine. Le mauvais équilibre glycémique et la dyslipidémie associée sont les principaux facteurs exposant à un risque plus élevé d’apparition de ces complications. Le respect des objectifs glycémiques ainsi que lipidiques aidera à prévenir la survenue de complications à long terme.

Choriorétinopathie séreuse centrale induite par le Minoxidil : à propos d’un casChedlia Azza JemmaliI.Ksiaa, S.Touati, R.Ben Dhia, N.abroug, B.JellitiVisualiser

Introduction : Le minoxidil a été utilisé, depuis plusieurs décennies, dans le traitement de l’alopécie androgénique. Objectif : Décrire un effet secondaire oculaire rare de l’utilisation prolongée du Minoxidil. Patients et Méthodes :Nous rapportons le cas d’une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) induite par un traitement au minoxidil Observation: Il s’agit d’un patient âgé de 42 ans suivi pour alopécie androgénique traitée par minoxidil, consulte pour une baisse de la vision de l’œil gauche évoluant depuis 3 semaines. L’examen ophtalmologique de l’œil droit était sans particularité et il montrait au niveau de l’œil gauche une acuité visuelle limitée à 1/10, un segment antérieur sans anomalies, un vitré calme avec présence au fond d’œil d’un soulèvement maculaire jaunâtre bien limité. Les données de l’examen clinique et de l’imagerie multimodale étaient en faveur du diagnostic de choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) de l’œil gauche. Le traitement par le minoxidil a été interrompu avec bonne évolution. Conclusion : La corticothérapie et la personnalité type A représentent les 2 facteurs de risque majeurs de la CRSC. Certains auteurs considèrent que le risque de complications vers une CRSC chronique augmente avec la dose et la durée du traitement. Un traitement prolongé au Minoxidil peut également induire dans de rares cas une CRSC. Cet effet secondaire doit être reconnu pour une prise rapide et adaptée.

CARDIOMYOPATHIE DU PÉRIPARTUM À PROPOS DE 3 CASHachicha SarraS.Gueddana, O.Ben Zineb , Y.Nouaili , A.ounissi , H.RagmounVisualiser

Introduction : La cardiomyopathie du péripartum CMDPP est une insuffisance cardiaque systolique survenant à la fin de la grossesse ou dans les mois qui suivent l’accouchement. Les symptômes d’insuffisance cardiaque sont voisins de ceux de la fin de grossesse normale, retardant souvent le diagnostic et favorisant ainsi les complications. Nous rapportons 3 cas de cardiomyopathie du péeipartum. Résultats : le diagnostic de CMDPP a été retenu chez 3 patientes. L’âge moyen de nos patientes était de 31.5 ans (24 à 35 ans). La parité moyenne était de 2. La symptomatologie respiratoire a été présente dans 100% des cas. Des signes d’insuffisance cardiaque gauche ont été constatés chez toutes nos patientes. La radiologie thoracique a montré un aspect d’œdème pulmonaire associé à une cardiomégalie dans tous les cas. Sur le plan échocardiographique, une dilatation des cavités cardiaques gauches a été retrouvée dans 2 cas et une hypocinésie globale a été notée dans 100% des cas. Deux de nos patientes ont nécessité le recours à la ventilation mécanique. Après un séjour moyen de 9 jours, l’évolution a été favorable pour 2 de nos patientes et fatale pour une patiente. Conclusion : Le traitement doit être adapté pendant la grossesse avec nécessité de respecter les contre-indications. L’évolution peut être la récupération complète, la persistance d’une insuffisance cardiaque et/ou d’une atteinte de la fraction d’éjection, des complications parfois sévères (arythmies, thromboembolies) et décès. Des grossesses ultérieures sont fortement déconseillées s’il n’y a pas eu de récupération avec un risque important d’aggravation et de décès.

Obésité et santé mentaleEmna TouilS.Ben Yacoub, W.CherifVisualiser

Introduction : De nos jours les obèses sont devenus très stigmatisés et ils sont victimes de réactions phobiques et humiliantes qui peuvent provoquer des souffrances psychologiques très grave. L’objectif de cette recherche était de déterminer l’impact psychologique de l’obésité chez les femmes tunisiennes. Méthodologie : Il s’agit d’une étude descriptive, prospective et comparative, menée dans trois centres hospitaliers différents sur une période de deux mois. Nous avons inclus 40 femmes ayant un âge≥18 ans et un IMC≥30 et 40 femmes témoins. Les échelles utilisées sont : le BSQ pour l’évaluation de l’image du corps, l’échelle de Rosenberg évaluant l’estime de soi, le HADS évaluant la dépression et l’anxiété et l’EQVOD évaluant la qualité de vie. Résultats : L’âge moyen était de 38.5 ± 10.6 ans, 85% de notre population était mariées et 76% vivait en zone urbaine. Dans notre étude, la majorité des patientes étaient sédentaires (52%). Des antécédents médicaux étaient retrouvés dans 35.4% des cas. L’obésité était de classe I dans 53% das cas, de classe II dans 43% des cas et de classe III dans 5% des cas et elle évoluait depuis plus que 5 ans dans 68% des cas et depuis plus que 20 ans dans 33% des cas. En comparant les patientes obèses et les sujets témoins, nous avons trouvé une qualité de vie significativement plus altérée (p=0.006) et une image du corps plus détériorée (p<0.001). Aussi, les patientes obèses ayant un âge inférieur ou égale à 20ans étaient significativement plus déprimées que les patientes non obèses du même âge (p=0.002). Conclusion : Il ressort de notre étude que la prise en charge optimale des femmes obèses ne se limite pas au programme nutritionnel, une attention individualisée du profil psychologique est préconisée.

Les facteurs déclenchants de l’obésitéEmna TouilS.Ben Yacoub, W.CherifVisualiser

Introduction : L’obésité est considérée comme une épidémie mondiale et elle est à l’origine d’avantages de décès que l’insuffisance corporelle. Ceci est certainement en rapport avec l’association fréquente de l’obésité avec de nombreuses comorbidités organiques et psychiatriques. L’objectif de cette recherche était d’étudier les facteurs déclenchants de l’obésité chez les femmes tunisiennes. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive et prospective menée dans de trois centres hospitaliers différents sur une période de deux mois. Nous avons inclus les femmes ayant un âge≥18 ans et un IMC≥30. Nous avons exclu les sujets ayant une pathologie organique chronique en décompensation sévère. Résultats : Nous avons colligé 40 patientes. L’âge moyen était de 38.5 ± 10.6 ans, 85% de notre population était mariées et 76% vivait en zone urbaine. Dans notre étude, la majorité des patientes étaient sédentaires (52%) et pratiquement toutes des non fumeuses 98.8%. Des antécédents médicaux étaient retrouvés dans 35.4% des cas. L’obésité était de classe I dans 53% das cas, de classe II dans 43% des cas et de classe III dans 5% des cas. Des facteurs déclenchants de la prise de poids ont été relevés dans 57.5% des cas. Ces facteurs étaient dominés essentiellement par la grossesse (35.5%), la contraception oestroprogestative (30%) et le mariage (21.5%). L’avènement de la puberté ou de la ménopause était incriminé dans respectivement 5% et 3% des cas. Un environnement stressant représentait 5% des facteurs précipitants. Conclusions : Il ressort de notre étude que les variations hormonales ainsi les facteurs environnementaux et en particulier les stress ont une influence importante sur la prise de poids. Ainsi, prendre en considération ces facteurs devraient constituer un axe majeur de la prise en charge de l’obésité.

Caractéristiques des patients diabétiques amputés des membres inférieursFeten HarziF Chaker, N Hammouda, I Oueslati, M Yazidi, M ChihaouiVisualiser

Introduction : Le pied diabétique est une complication fréquente et grave chez le diabétique. L’amputation constitue un tournant évolutif majeur dans la vie d’un diabétique. L’objectif de ce travail était d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et biologiques des patients diabétiques qui ont eu une amputation au niveau des membres inférieurs. Patients et méthodes : C’est une étude rétrospective descriptive. Nous avons inclus les patients hospitalisés au service d’endocrinologie entre 2015 et 2022 pour lésion du pied surinfectée et qui ont nécessité une amputation au niveau des membres inférieurs. Nous avons relevé chez ces patients les données sociodémographiques et les caractéristiques cliniques et paracliniques. Résultats : Nous avons inclus 55 patients. L’âge moyen était de 59,43±12,55 ans. Le genre ratio (H/F) était de 5,11. Vingt-neuf patients avaient un niveau socioéconomique bas (52,7%).Le niveau de l’amputation était au dessus de la cheville chez 24 patients (43,6%) : amputation de jambe chez 15 patients (62,5%) et amputation de la cuisse chez 9 patients (37,5%). Un antécédent d’amputation au niveau des membres inférieurs était retrouvé chez 30,9% des patients. Le diabète était majoritairement de type 2 (70,9%) suivi régulièrement dans 51,1% des cas. L’artérite oblitérante des membres inférieurs était présente chez 58,2% des patients. La glycémie capillaire moyenne à l’admission était de 3,12± 1,37 g/l et l’HbA1c moyenne était de 10,7±2,1%. Douze patients étaient en cétose à l’admission. Les lésions prédominantes étaient la gangrène humide, la gangrène sèche et le moignon d’amputation surinfecté dans respectivement dans 49,1%, 20% et 9,1% des cas. La lésion était localisée au niveau de l’avant pied dans 80% des cas. Chez la plupart des patients (81,8%), l’étendue de la lésion initiale était > à 2cm. Dix-huit patients étaient fébriles à l’admission (32,7%), 83,6% avaient une hyperleucocytose et 85,5% avaient une CRP> 20mg/l. Une ostéite était présente dans 34,5% des cas. Conclusion : L’amputation au niveau des membres inférieurs touche plus les hommes et sont souvent l’apanage des lésions dépassées comme les gangrènes. Les lésions du pied chez le diabétique restent une complication redoutable. Une prévention est alors nécessaire à travers l’équilibre du diabète et la bonne éducation des patients à tous les niveaux de risque podologique.

L’accident vasculaire cérébral chez les malades en dialyseFSILI RajaM.AYEDI ,H.ELKATEB ,D.ZRIBI .Visualiser

INTRODUCTION L’accident vasculaire cérébral (AVC) représente la troisième cause de mortalité cardiovasculaire des patients en dialyse. Cependant les données sur son ampleur dans les centres d’hémodialyse (HD) des pays en voie de développement sont rares. L’objectif de notre présentation était de montrer l’importance de surveillance rigoureuse de la Tension artérielle pour prévenir la survenue de l’AVC chez les hémodialyses chroniques. Apres un recul de 5 ans, Nous rapportons le seul cas d’AVC parmi nos malades dialyses a l’unité. OBSERVATION R.M.A patient de sexe masculin, âgé de 42 ans, sans atcd notable à part un rein unique congénital. Notre malade a présenté une insuffisance rénale chronique en 2017 avec une néphropathie tubulo-interstitielle chronique et a commence ses séances d’hémodialyse itératives en aout 2017. La tension artérielle de notre patient était dans les normes et aucun traitement antihypertenseur n’a été administre a part la dialyse de bonne qualité, ceci depuis son admission dans notre centre. En décembre 2021, le patient a présenté un pic hypertensif d’origine indéterminé qui a été complique par un accident vasculaire cérébral constitue ayant engendre une aphasie avec hémiplégie droite. Un traitement médical et des séances de kinésithérapies itératives ont amélioré notre malade et il ne garde que quelques séquelles de son AVC. Actuellement il garde son traitement antihypertenseur avec une surveillance stricte au cours des seances de dialyse ainsi qu’en dehors des jours de dialyse. CONCLUSION Un control rigoureux de l’hypertension artérielle au cours des séances d’hémodialyse et en dehors des séances avec une bonne qualité de dialyse constituent le moyen le plus efficace pour réduire l’incidence de l’AVC.

Ischémie mésentérique chez une patient jeune sans antécédentsSouha sfaxiI.Bhouri,O.smairi,I.ben abdesselem,R.Hamami,M.ben abdelaziz,K.LamineVisualiser

Resumé : Introduction : L’ischémie mésentérique est une interruption du flux sanguin splancho-mésentérique. Elle peut être artérielle ou veineuse. Les thromboses veineuses sont rares et leur présentation clinique est non spécifique. Cas clinique : Il s’agit d’un patient âgé de 40 ans sans antécédents, qui consulte nos urgences pour des douleurs abdominales intenses depuis 3 jours avec l’installation de vomissements et diarrhées le jour de son admission. A l’examen, il était apyrétique à 37°, patient en sueurs, Echelle numérique à 9. Une pression artérielle à 110/80, un pouls à 90 bpm, sans signes de choc périphérique. Polypneique à 25 cpm sans signes de lutte avec une Spo2 à 99%. L’abdomen était souple depressible avec une sensibilité peri ombilicale sans douleurs à l’ébranlement lombaire. Devant les douleurs intenses la conduite à tenir était d’admettre le patient avec monitorage et titration morphinique, réhydratation, prélèvement d’un bilan sanguin et demande d’un scanner abdominale en urgence sans attendre le résultat des examens biologiques. Le résultat des examens complémentaires était : GDS : Ph=7.53, Pao2 =113 PaCo2=19 Bicarbonates= 15.9 Lactate=3.2 Sao2 =99% A la biologie : Leucocytes à 15 000 et une CRP<8 , hémoglobine à15.9 et un taux de plaquettes à 295 000, sans cytolyse sans insuffisance rénales sans autres anomalies Le scanner abdominale a montré : Defect endoluminal au niveau de l’émergence de l’artère mésentérique supérieure ainsi que ses branches. Densification importante de la graisse mésentérique associée à un discret défaut de rehaussement de quelques anses iléales distales évoquant en ischémie mésentérique. L’évolution a été marquée par l’acheminement du patient au bloc opératoire, avec découverte en peropératoire d’une ischémie mésentérique d’origine veineuse. Un compte rendu corrigé nous a été délivré à posteriori montrant : un défect endoluminal d’allure thrombotique au niveau de l’émergence de l’artère mésentérique supérieure ainsi que certaines de ses branches associée à un discret défaut de rehaussement de quelques anses iléales distales. Conclusion : Le diagnostic d’une ischémie mésentérique doit être évoqué devant toute douleur abdominale intense avec une hyperlactatémie même chez des patients jeunes sans antécédents. L’origine veineuse demeure rare .

ISCHEMIE AIGUE DES MEMBRES SUPERIEURS AU COURS D’UN SYNDROME CATASTROPHIQUE DES ANTIPHOSPHOLIPIDESRoua MankaiGarbouj W, Skouri W, Tounsi H, Lajmi M, Dghaies S, Amri RVisualiser

Introduction : Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une maladie auto-immune caractérisée par la survenue de thromboses artérielle et/ou veineuses en présence d’anticorps APL. Nous rapportons le cas d’une patiente lupique avec SAPL associé qui a présenté une ischémie aigue des deux membres supérieurs lors d’un SAPL catastrophique. Observation : Une femme de 46 ans lupique depuis l’âge de 29 ans, elle a eu une première poussée rénale (néphropathie lupique (NL) grade IV) en 2018, associée à une thrombose veineuse du membre inférieur avec des APL positifs (anticardiolipines positifs et antiB2gp1 positifs). La patiente était traitée par corticothérapie (CC),acénocoumarol et cyclophosphamide relayé par mycophénolatemofétil (MMF). Elle était admise dans notre service en avril 2022 pour une 2èmepoussée rénale suspectée devant une protéinurie de 24h positive à 1.2g/24h avec une altération de la fonction rénale (clearance à 52ml/min)et confirmée par ponction biopsie rénale (PBR) montrant des signes de NL stade III et V associés à des signes histologique de SAPL. La patiente a été traitée par pleine dose de CC et MMf à la dose d’attaque. Quatre mois après, la patiente était réhospitalisée pour prise en charge d’une gastro-entérite. A l’examen, elle était apyrétique, stable sur le plan hémodynamique, respiratoire et neurologique. Elle avait un aspect de vascularite lupique au niveau des mains, un faciès cushingoide. A la biologie, il y avait une hyperleucocytose à prédominance neutrophile (en rapport avec la corticothérapie), une anémie normochrome normocytaire à 9.6g/dl sans stigmates d’hémolyse, le test de coombs direct était négatif. La protéine C réactive était à 20mg/l.La fonction rénale était altérée avec une clearance de la créatinine à 29ml/min. La protéinurie de 24h était à 0.6g/24heures. La patiente a bénéficié d’une hydratation avec un traitement symptomatique et une surveillance. L’évolution initiale était favorable. Mais à j7 elle a présenté une fièvre à 38°C, un épistaxis, une dyspnée aigue avec des râles crépitants aux 2 champs pulmonaires et une saturation en O2 à 88% à l’air ambiant. On a noté une majoration de l’étendue des lésions de vascularite des mains avec installation d’un œdème douloureux bilatéral des 2 membres supérieurs qui s’aggravait rapidement. Les doigts étaient en crochets et les pouls radiaux faibles à imperceptibles. A la biologie, elle avait une leucopénie à 600e/mm3, une neutropénie à 510 e/mm3et une lymphopénie à 20 e/mm3 associées à une déglobulisation de l’hémoglobine de 9 à 5.2g/dl. Les D-dimères étaient à 4291ng/ml et l’INR était à 23 orientant vers une coagulation intra vasculaire disséminée (CIVD). Une ischémie aigue des membres supérieurs associée à une embolie pulmonaire dans le cadre d’un SAPL catastrophique étaient suspectées. La patiente a été transférée en réanimation devant une détresse neurologique et respiratoire et décédée quelques heures plus tard. Conclusion : Le SAPL artériel touche le plus souvent les artères cérébrales. L’atteinte ischémique des membres est rarissime. La bilatéralité du syndrome de Volkmann dans notre cas ainsi que la CIVD installée et la brutalité de la défaillance multi-viscérale témoignent d’un SAPL catastrophique qui était fatal pour notre patiente.

INTOXICATION COLLECTIVE AU METHANOL: ORGANISATION ET GESTION PRE-HOSPITALIEREHanene SakhriS.Zelfani,Visualiser

Introduction : Les intoxications au Méthanol sont relativement rares mais graves. En mai 2020 à Kairouan, une intoxication collective au méthanol a engendré 66 victimes . L’objectif de notre étude était de décrire le profil épidémiologique et d’évaluer la gestion pré hospitalière de l’intoxication au méthanol. Méthodes : Notre étude était rétrospective et descriptive qui a concerné douze victimes d’une intoxication collective au méthanol. Le Service d’aide médicale urgente (SAMU) a été sollicité pour le transport des victimes de l’hôpital Ibn Jazzar de Kairouan vers les services hôtes. Nous avons décrit les paramètres cliniques et nous avons évalué le transport pré hospitalier. Résultats : Douze patients ont été inclus, âgés de 17 à 68 ans (âge moyen : 32,7±13,7 ans). Ils étaient tous des hommes de faible niveau socio économique. Les patients ont présenté des symptômes d’intoxication après une durée moyenne de latence de 1,5 jour±1. Les deux équipes du SAMU01 de Tunis ont assuré le transport de six victimes, Celles de Nabeul, la Marsa et Ben Arous ont transporté deux victimes chacune. Cliniquement, neuf patients étaient conscients dont six avaient un flou visuel. Deux étaient déjà sous ventilation mécanique et un a été intubé ventilé par l’équipe du SAMU de Tunis durant le transport. Six patients ont nécessité la mise sous oxygénothérapie. Tous les patients ont présenté une acidose métabolique. Au cours du transport, un patient a présenté un arrêt cardio-circulatoire. Dix patients ont été admis au service réanimation médicale du centre d’assistance médicale urgente avec une bonne évolution. Le débriefing a relevé des dysfonctions dont le manque de communication entre les différentes équipes, le transport de certains patients avant de faire une séance d’hémodialyse et la non re-vérification rigoureuse des paramètres biologiques. Conclusion : La rapidité d’intervention et la bonne organisation entre les équipes sont des facteurs déterminants dans la gestion d’une intoxication collective au méthanol. Une analyse continue de la gestion pré hospitalière permet d’améliorer les performances des équipes de secours et de sauver plus de vies humaines.

Intérêt de la podobarométrie dans l’évaluation du pied diabétique : à propos de 4 cas illustrésInes AloulouImen Miri1,3, Sonia Lebib1,3, Leila Ghidaoui1,3, Fatma Zohra Ben Salah2,3, Catherine Dziri1,3Visualiser

Introduction : L’évaluation du pied diabétique permet de dépister les complications liées à la neuropathie et l’artériopathie diabétique. La présence de lésions ulcérées ou d’hyperkératose plantaire témoigne indirectement de la présence d’hyperpression à ce niveau. L’évaluation podobarométrique a l’avantage de mesurer directement la pression au niveau de chaque point du pied dans différentes conditions. L’objectif de ce travail est de montrer l’intérêt de la podobarométrie dans l’évaluation du pied diabétique. Matériels et méthodes : Nous rapportons dans ce travail des cas cliniques de 4 sujets diabétiques suivis entre Janvier 2022 et Septembre 2022 : 2 sujets qui présentent des lésions pré-ulcératives et 2 sujets qui présentent des ulcérations du pied dont un patient avec un pied de Charcot. Pour chaque patient, nous avons réalisé une évaluation clinique préalable par rapport aux paramètres anthropométriques avec détermination de l’indice de masse corporelle, une recherche de signes de neuropathie diabétique avec test au Monofilament, test à la piqure, réflexes ostéo-tendineux, déformations, amyotrophie, recherche de lésions cutanées, recherche d’artériopathie diabétique avec palpation des pouls périphériques. L’évaluation podobarométrique est réalisée en condition statique puis dynamique. Résultats : Nous rapportons les cas illustrés des 4 sujets diabétiques permettant de montrer les anomalies constatées à l’évaluation podobarométrique avec détermination des zones d’hypperpression et de la surface d’appui. L’évaluation dynamique a permis de déterminer le temps de contact passé en hyperpression avec évaluation du risque d’ulcération. La comparaison de l’évaluation sans et avec chaussure ou appareillage a permis de déterminer l’adaptation ou non pour le patient. Conclusion : L’évaluation clinique des pieds est indispensable pour tout sujet diabétique. Les patients à haut risque d’ulcération ainsi que les patients récidivant leurs atteintes devraient bénéficier d’évaluation beaucoup plus performantes afin d’adapter la prise en charge podologique et diminuer le risque d’ulcération ou de récidive.

Intérêt de l’imagerie cérébrale (irm) lors de l’intoxication au méthanol : a propos d’un caslobna affesH.Kenoun, Y GaddourVisualiser

Introduction : Les intoxications aiguës par les alcools toxiques notamment le méthanol, sont rares mais potentiellement graves. On trouve un intervalle libre de plusieurs heures entre l’ingestion du toxique et l’apparition des premiers symptômes. La toxicité de ces produits n’est en effet pas liée aux molécules ingérées mais à leurs métabolites. Les pronostics vitaux et fonctionnels (risque de cécité irréversible) sont mis en jeu. Nous rapportons une observation intéressant un sujet hospitalisé aux urgences suite à l’intoxication par méthanol. . Résultat : Patient B.A âgé de 46 ans, coronarien non stenté et hypertendu depuis 2 ans mal suivi, consultait aux urgences pour flou visuel d’installation brutale (H 8) suite à l’ingestion de bière mélangé avec du méthanol. A l’examen patient était conscient non coopérant en état d’agitation, sans déficit sensitivo-moteur et une glycémie au doigt à 1.32 g/l. La marche était possible avec aide, les réflexes ostéotendineux étaient vifs. Le regard était fixe en absence de poursuite occulaire. Les pupilles étaient en mydriase biltérales aréactive avec l’absence du reflexe photomoteur. La tension artérielle étai à 18/9 mmHg et à l’électrocardiogramme un bloc de branche gauche. Le patient avait une tachypnée et une saturation pulsée en O2 à 97% à l’air ambiant. Devant l’état d’agitation extrême avec la cécité totale on avait recours à la ventilation mécanique. L’imagerie cérébrale par résonnance magnétique (IRM) avec injection de gadolinium, faite à H2 d’hospitalisation,objectivait des anomalies de signal des nerfs optiques et des multiples lésions sus et sous tentorielles le tout à type d’hypersignal diffusion en rapport avec une intoxication au méthanol. FO montrait un œdème papillaire bilatéral.La gazométrie faite à l’air ambiant montrait une acidose métabolique organique à trou anionique élevé par accumulation de méthanol. Le pH était à 7.11, un taux de bicarbonate à 2.7 mmol/l et une pression partielle de dioxyde de carbone (PaCO2) à 8.9 mmHg. Les troponines étaient négatives, la clairance de créatinine (cl) à 88 ml/min et la kaliémie(k+) corrigée à 2.3 mmol/l. Devant les troubles métaboliques et l’aspect à l’IRM cérébrale, le patient a bénéficié d’une séance d’épuration extra rénale sur 8h avec une supplémentation potassique. La biologie per dialyse montrait une aggravation de l’acidose métabolique avec un ph à 6.71, une k+ corrigée à 0.6 mmol/l avec signes électriques (ondes T négative et ondes u) et l’aggravation de la fonction rénale cl= 38 ml/min. Echographie cardiaque montrait une dysfonction diastolique. L’évolution était fatale au bout de 24 heures d’hospitalisation en milieu de soins intensifs. Conclusion : Chez les patients intoxiqués par le méthanol le pronostic vital est mis en jeu. Les examens neuroradiologiques (TDM et IRM cérébrale) peuvent mettre en évidence des lésions ischémiques ou hémorragiques des noyaux gris centraux ainsi que des lésions de l’aire visuelle occipitale, avec une bonne corrélation à l’évolution et au pronostic fonctionnel visuel. Des examens électrophysiologiques précoces (électrorétinogramme et enregistrement des potentiels évoqués visuels) permettent d’évaluer les lésions neuro-ophtalmologiques ainsi que les risques de séquelles.

Intérêt de dosage de CO expiré dans le suivi de la consultation de sevrage tabagiqueWissemeddine BEDOUID. Oualha, A. SrihaVisualiser

Problématique : Le tabac est un problème de santé publique et le sevrage tabagique est une priorité nationale. L’adhésion à la consultation est un facteur prédictif de réussite de sevrage à un an et l’évolution rapide de taux de CO expiré encourage elle les ex fumeurs au suivi. Objectifs du travail : Décrire et analyser le taux de CO expiré chez les fumeurs. Montrer l’évolution du taux de CO expiré dans le suivi de la consultation de sevrage tabagique. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective exhaustive, auprès de 1959 fumeurs consultant au service de médecine préventive du CHU Fattouma Bourguiba Monastir, sur la période de 4 ans. Nous avons étudié les caractéristiques sociodémographiques et tabagiques des fumeurs. Les données ont été puisées de dossiers médicaux. Résultats : Le monoxyde de carbone expiré a été mesuré le premier jour de la consultation chez 1592 patients. Le taux moyen de monoxyde de carbone expiré était de 16 ppm. Au cours de la deuxième consultation, une observance thérapeutique était notée chez 885 patients. Le taux de réussite était de 68,6% (n=703). Le taux moyen de monoxyde de carbone expiré au cours de la deuxième visite était de 6,17 ppm. 3,09 ppm dans le groupe de réussite et 13,61 ppm dans le groupe d’échec. Au cours de la troisième consultation, une observance thérapeutique était notée chez 536 patients (84,8%). Le taux de réussite est de 76,9% (n=486). Le taux moyen de monoxyde de carbone expiré au cours de la troisième visite était de 2,51 ppm, 9,84 ppm dans le groupe de réussite et de 13,61 ppm dans le groupe d’échec. Conclusion : Notre étude a montré que le monoxyde de carbone expiré est outil motivationnel, il a un intérêt pronostique où la normalisation du taux de CO expiré lors du sevrage tabagique est également un encouragement pour le patient et renforce son envie de rester abstinent.

Information et consentement en matière de pathologies oncologiquesWièm BEN AMARH. DHOUIB, N. KARRAY, F. DAOUD, Z. HAMMAMI, S. MAATOUGVisualiser

L’oncologie moderne exige parallèlement le recours à des thérapeutiques éprouvantes, une relation soignante de qualité. La fragilité des patients et les spécificités de leurs pathologies, tant sur le plan thérapeutique que pronostique, rendent les temps de l’information et du recueil du consentement particulièrement délicats. Dans ce travail, nous nous sommes basés sur le recueil des différentes dispositions juridiques et déontologiques en matière de l’information et du consentement du patient, afin de dégager les particularités de ces temps dans le domaine oncologique et de critiquer ces dispositions eu regard du droit comparé. Notre code de déontologie médicale (CDM) n’a pas abordé la question de l’information que partiellement notamment en cas de pronostic grave fréquemment rencontrée dans la pratique oncologique. Cependant, le décret du 30 Novembre 1981 portant sur le règlement général intérieur des hôpitaux publics a prévu que le médecin doit communiquer au malade les informations sur son état de santé. Concernant le consentement, le CDM n’a pas précisé ses modalités. Il ne l’aborde que pour l’expérimentation sur l’être humain et l’a limité en cas de mineur ou majeur incapable, en situation d’urgence avec l’impossibilité de recueillir en temps utile le consentement légal. Par ailleurs, la gestion de fin de vie ne jouit d’aucune réglementation spécifique. Les dispositions juridiques et déontologiques en matière de l’information et du consentement du patient sont encore très peu développées en Tunisie si on les compare avec celles d’autres pays européens notamment la France. De ce fait, une initiative législative s’impose afin de cadrer l’intervention du médecin face à des situations particulièrement délicates et fréquentes en cas de pratique oncologique.

Indication de passage a l’insulinothérapie dans l’hôpital de circonscription Matmata nouvelleMezghani NarjesM.RezguiVisualiser

Le diabète de type 2 représente la forme la plus répandue de diabète, sa fréquence croit dans les pays développés mais aussi dans les pays en voie de développement. C’est une maladie lentement évolutive qui s’accompagne d’une diminution progressive de la capacité du pancréas de sécréter l’insuline. Par conséquent, le traitement oral du diabète bien que relativement efficace au début de la maladie, ne suffit souvent plus après quelques années d’évolution et doit être accompagné ou remplacer par un traitement d’insuline. Le but de ce travail est d’évaluer l’indication de passage à l’insuline et d’établir une stratégie de prise en charge. Il s’agit d’une étude rétrospective sur les dossiers de 35 patients admis dans le service de médecine pour passage a l’insulinothérapie durant les années (2017 – 2019). Les dossiers sélectionnés représentent 5,8 % de l’activité de médecine. L’âge des patients compris entre 24 et 86 ans avec un âge moyen de 61 ans, avec une légère prédominance féminine avec un sexe ratio de 56%, 20 femmes contre 15 hommes. Les indications de passage à l’insulinothérapie étaient multiples : Une hémoglobine glyquée (HbA1C) élevée ≥10% dans 15 cas (43%).Une insuffisance rénale dans 8,5% des cas (3 cas).Un amaigrissement important avec une acétonurie dans 4 cas (11,4%).Dans 3 cas, l’indication était une artériopathie diabétique (8,5%).L’infection cutanées a répétition avec des chiffres glycémiques élevés était en cause dans 10 cas (28,5%).La durée d’hospitalisation a varié de 3 à 15 jours. Dans la prise en charge de ces diabétiques, l’insulinothérapie a double dose était préconisée seule dans 85% des cas (30 patients), associée à la métformine dans 15% des cas (5 patients). Malgré ses effets secondaires, l’insuline reste un traitement indispensable dans la prise en charge thérapeutique des patients diabétique de types 2 lorsque les autres traitements deviennent insuffisants. Lorsqu’il est bien maitrisé, améliore non seulement le contrôle glycémique mais aussi la qualité de vie, tout en étant efficace pour la prévention des complications chroniques.

Incidence des évènements indésirables dans un hôpital universitaire TunisienKamel ArouaAroua Kamel1, Hela Ghali2,3, Rania Bannour2, Sana Bhiri2,3, Asma Ben Cheikh2,3, Fatima Ezzahra Khouya1, Arwa Nafetti2, Sofien Aidani1, Souhir Ayadi1, Emna Hariz2, Salwa Khefacha2, Houyem Said Latiri2,3Visualiser

Incidence des évènements indésirables dans un hôpital universitaire Tunisien Aroua Kamel1, Hela Ghali2,3, Rania Bannour2, Sana Bhiri2,3, Asma Ben Cheikh2,3, Fatima Ezzahra Khouya1, Arwa Nafetti2, Sofien Aidani1, Souhir Ayadi1, Emna Hariz2, Salwa Khefacha2, Houyem Said Latiri2,3 1 Family Medicine, Faculty of Medicine of Sousse, Sousse, Tunisia 2 Department of Prevention and Security of Care, Sahloul University Hospital, Sousse, Tunisia 3 Faculty of Medicine of Sousse, University of Sousse, Sousse, Tunisia INTRODUCTION : La sécurité des patients est un défi de plus en plus grand pour la santé publique mondial. Parmi ces indicateurs l’occurrence des évènements indésirables (EI) survenus chez les patients hospitalisés. Dans ce cadre notre travail s’inscrivait et avait pour objectif de déterminer l’incidence des EI et les données épidémiologiques sur les différentes formes qu’ils peuvent prendre. METHODE : Il s’agit d’une étude observationnelle prospective menée sur une période de 03 mois à l’hôpital universitaire Sahloul de Sousse. Le recueil de données a été réalisé par l’intermédiaire d’une fiche pré-testée remplie à chaque passage aux services par médecins préalablement formés à la méthodologie de recueil. RESULTATS : Au total, 1357 patients étaient éligibles. Nous avons identifié 168 EI chez 131 patients avec une incidence d’EI de 12.4% (IC 95% : [7.41-17.38]), et une incidence des patients atteints de 9.7% (IC 95% : [4.63-14.76].la densité d’incidence des EI était de 1.8 évènement pour 100 jours d’hospitalisation. La réanimation médicale (28.6%) était significativement la plus touchée par ce type d’évènements(p=0.001). Les infections nosocomiales (43.4%) et les réadmissions non programmées en relation avec la prise en charge antérieure (12.5%), étaient les EI les plus fréquents. Dans notre étude les EI étaient responsables de la prolongation du séjour hospitalier dans 32.1% des cas, d’une incapacité physique dans 7.6% des cas et d’un engagement du pronostic vital dans 5.3% des cas. Par ailleurs, 4 cas de décès, soit 3.8% des cas, y ont été rattachés. CONCLUSION : La présente étude a montré une incidence élevée d’EI. L’identification, la mesure et la prévention des risques évitables font l’objet d’intervention ciblées plus que jamais nécessaires.

Impact psychologique type trouble anxieux dépressif de la pandémie Covid19 chez le personnel de l’Hopital Abderrahmane MamiAsma MejriC Harizi, A Skhiri, N Dhaouadi, R FakhfakhVisualiser

Contexte L’absence de systèmes de santé mentale et de soutien psychosocial augmente les risques de détresse psychologique. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence du trouble anxieux dépressif ainsi que les facteurs prédictifs chez les personnels de santé Méthodes Une étude descriptive, transversale, exhaustive a été menée sur une période de 1 mois (Mars 2021) incluant le personnel médical et paramédical exerçant à l’hôpital Abderrahmane Mami pendant la pandémie COVID19 en ayant recours à un questionnaire auto-administré. Le cadre administratif de l’hôpital, les résidents, les internes et les ouvriers ont été exclus de l’étude. Résultats Le taux de réponse est estimé à 36% (n= 225) parmi 626 personnels. Le sexe ratio était de (0,13.)La tranche d’âge majoritairement enregistrée était 30- 39 ans (40,6%) avec prédominance du niveau universitaire (92,4%).La prévalence du trouble anxieux dépressif dans la population d’étude était 23,1%.Une étude uni variée a testé l’association entre le trouble anxieux dépressif et les caractéristiques socio démographiques et professionnelles ainsi que les antécédents de comorbidités et de l’infection COVID 19. L’analyse multi variée a objectivé, les comorbidités (OR = 2,290) ; IC 95% (1,176-4,458) comme étant un facteur de risque indépendant de ce trouble. Conclusion Cette pandémie a exposé le personnel hospitalier de notre hôpital à une charge non seulement physique mais également psychologique avec une prévalence du trouble anxieux dépressif considérable touchant essentiellement le personnel ayant des comorbidités. une prise en charge globale et une stratégie préventive doivent être instaurées au cours de ces crises sanitaires

Impact of COVID-19 on presentation, management of acute care surgery for acute cholecystitis and acute appendicitisNarjess ben ahmedI.Korbi, N.Ben ahmed , K.ZouariVisualiser

introduction The ongoing coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic has significantly disrupted both elective and acute medical care. Data from the early months suggest that acute care patient populations deferred presenting to the emergency department (ED), having more severe disease at the time of presentation. Additionally,more complicated presentation. AIM To examine the presentation, management of patients who developed acute cholecystitis or appendicitis during the pandemic. METHODS A retrospective chart review of patients diagnosed with acute cholecystitis, or appendicitis in general surgery department of Monastir between july and december, 2020 and in the same months of 2019. Patients were selected through a research repository using international classification of diseases codes. Across both years, 58 patients were identified with acute cholecystitis, while 281 patients were identified with acute appendicitis. Outcomes included presentation, management, complications, and 30-d re-presentation rates. Relationships between different variables were explored using Pearson’s r correlation coefficient. Variables were compared using the Welch’s t-Test, Chi-squared tests, and Fisher’s exact test as appropriate. results Patients had more severe presentations in 2020.Patients presented with more severe cholecystitis in 2020 as indicated by higher mean Tokyo Criteria Scores.12.5 % in 2019 were complicated VS 46% in 2020 p<0.001. With respect to appendicitis, more patients were diagnosed with a perforated appendix at presentation in 2020 [1.4% vs 5.1% ; P = 0.02]. No significant differences were observed in hospital admissions for patients with appendicitis and cholecystitis. No significant differences were observed in length of hospital stay.conclusion During the COVID-19 pandemic, patients presented with more severe gallbladder disease and appendicitis. These findings suggest that the pandemic has affected patients with acute surgical conditions.

Impact du travail de la femme sur l’allaitement maternelZohra KARRAYI. Hattab, N. MaalejVisualiser

L'allaitement maternel est la meilleure source d'alimentation pour le nourrisson. Il possède des bénéfices multiples pour le nourrisson et pour la mère. Il est influencé par plusieurs facteurs dont le travail de la femme. Le but de ce travail est d'évaluer l'impact du travail de la femme sur l'allaitement maternel. Une étude transversale a été menée au centre de PMI de la policlinique CNSS El Omrane et qui a inclus 200 enfants qui ont consulté pendant les mois de septembre et octobre 2022. Leurs parents ont été interrogés sur le travail de la mère, le type de l'allaitement et sa durée. les résultats étaient les suivants : 94.5% des femmes ont allaité dont 38% ont suivi un allaitement maternel exclusif. 61.9% des femmes sans activité professionnelle (FSAP) ont allaité contre 38.1% des femmes en activité professionnelle (FEAP). 81.58% des FSAP ont suivi un allaitement maternel exclusif contre 18.42% des FEAP. La durée moyenne de l'allaitement maternel : 12.41 mois, soit 13.35 mois chez les FSAP contre 10.88 mois chez les FEAP. 68.78% des femmes ont allaité jusqu'à un minimum de 6 mois, soit 46.03% chez les FSAP contre 22.75% chez les FEAP. En conclusion l'activité professionnelle a un impact négatif sur l'allaitement maternel.

Impact du tabagisme sur les caractéristiques immunologiques, cliniques et radiologiques de la polyarthrite rhumatoïdejihene souaL. Rouached, R. Tekaya , S.Bouden, A.Ben Tekaya, I.Mahmoud, O.Saidane , L.AbdelmoulaVisualiser

Introduction : Le tabagisme est aujourd’hui reconnu comme le principal facteur de risque environnemental de la polyarthrite rhumatoïde (PR).Il peut également avoir un impact sur les différents paramètres de la PR. Le but de ce travail était d’évaluer l’effet du tabac sur les paramètres immunologiques, cliniques et radiographiques de la PR. Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale incluant des patients atteints d’une PR (diagnostic retenu selon les critères de l’ACR 1987 et/ou critères EULAR 2010). Les données épidémiologiques et les paramètres cliniques et immunologiques relatifs à la maladie ont été recueillis puis analysées. L’atteinte osseuse (calcul du score de sharp modifié et recherche d’ostéoporose) a été évaluée. Nous avons procédé par la suite à une étude comparative entre les patients tabagiques et les patients non tabagiques. Résultats : Nous avons colligé 103 patients avec un sex-ratio de 0,3. L'âge moyen était de 53±10 ans. L’âge de début de la maladie était de 43±11,37 ans. La PR était immuno-positive (ACPA positifs) dans 79,6% des cas et elle était érosive chez 80% des patients avec un score de sharp modifié moyen de 29,3±23,2. Une ostéoporose a été diagnostiquée chez 20.4% des patients. Concernant l’activité de la PR, le DAS28vs moyen était de 4,3±1,4. Les patients tabagiques actifs étaient de 25%. Le nombre de paquets/année était de 26,2±20,2 PA. Il n’y avait pas d’association significative entre le tabagisme et la présence d’ACPA (p=0,7), l’activité de la maladie(p=0,8), le caractère érosif(p=0,1), le score de sharp modifié(p=0,9) ni la présence d’une ostéoporose(p=0,07). Cependant, l’âge de début de la PR et le sexe masculin étaient significativement associés au tabagisme (respectivement p=0,01, p=0,00). Conclusion : D’après notre étude, le tabagisme ne semble pas être associé aux paramètres de sévérité de la PR (immunopositivité, érosion, activité de la maladie) ni à l’ostéoporose, mais plutôt à l’âge de début de la maladie et au sexe masculin.

IMPACT DES FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRE SUR LA SURVENUE DES COMPLICATIONS DEGENERATIVES DU DIABETEsabrine BouchritY Jridi, R khleifia , M megdichVisualiser

INTRODUCTION : Le diabète de type 2 représente un véritable tremplin aux complications métaboliques et cardiovasculaires. OBJECTIF : L’objectif de notre travail était d’étudier l’impact des différents facteurs de risque cardiovasculaires sur la survenue des complications dégénératives du diabète. PATIENTS ET METHODE : Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective menée sur les dossiers des diabétiques traités et suivis dans le centre de santé de base (CSB) de Ghdir Elgolla circonscription Hrairia depuis l’an 2018. La population d’étude est constituée d’un échantillon de consultants aléatoirement choisis sur une période de 4 ans. RESULTATS : Caractéristiques de la population d’étude : La population d’étude est constituée d’un échantillon de 67 patients diabétiques. Il s’agit de 50 femmes et 18 hommes, avec des extrêmes d Age de 33 ans et 87 ans. Soit un âge moyen de 60.27 ans. La relation entre l’hypertension artérielle et les complications dégénératives du diabète : La prévalence des complications dégénératives du diabète était globalement plus élevée chez les diabétiques hypertendus (AVC :4.7% contre :0% ; Coronaropathie :23.8 % contre 3.8 % ; AOMI :7.14 % contre 3.8%, Rétinopathie : 15.38% contre 7.69 % ; Neuropathie : 43,15 % contre 17,24 % ; Néphropathie :19.04% contre 3.8 %) La relation entre la dyslipidémie et les complications dégénératives du diabète : La prévalence des complications dégénératives du diabète était nettement plus élevée chez les diabétiques ayant une dyslipidémie associé (Coronaropathie :20 % contre 10.71 %, Rétinopathie : 3.75% contre 2.5 %, Néphropathie :17.5% contre :7.14 %, AVC :5% contre 0 AOMI :7.14% contre :3.8%, neuropathie :64.58% contre :60%). CONCLUSION : La présence de facteurs de risque cardiovasculaire majore le risque de survenue des complications dégénératives du diabète. Ceci justifie l’impératif d’une prise en charge globale, ciblant aussi bien le diabète que les autres facteurs de risque cardiovasculaires afin d’améliorer le profil évolutif de nos patients diabétiques.

Hydatidose et grossesse :particularité diagnostique et thérapeutiqe a propos d’un casNaim DHIFAOUIA. MNEJJA, O. BEN REJEB, S. MASTOURI, C. MRAZGUIAVisualiser

Le kyste hydatique du foie (KHF) chez la femme enceinte peut poser des difficultés thérapeutique et surtout du moment de l’intervention. au cours de la grossesse le risque de rupture du KHF est majoré par une croissance plus rapide du kyste. Rapport de cas : patiente AB , agée de 21 ans , au GsRh O positif , d’origine rurale avec notion de contact intime avec les moutons et les chiens , aux antécédents de pancréatite aigue sévère stade E en rapport avec une rupture de kyste hydatique du foie dans les voies biliaires , un kyste hydatique du foie suivie au début au service de chirurgie puis perdue de vue sans que ce kyste soit opéré. La patiente est primi geste primi pare. La patiente a consulté nos urgences a un terme de 37 semaines pour des douleurs pelviennes a type de contraction utérine. Grossesse non suivie. L’examen :patiente consciente coopérante apyrétique eupnéique conjonctives normo colorées , utérus relaché , abdomen souple dépressible , hypochondre droit libre . Toucher vaginal col long fermé postérieur poche des eaux intacte. RCF normo oscillant normo réactif. Toco négatif. Échographie obstétricale.grossesse mono fœtale évolutive, eutrophique , liquide en quantité normal ,placenta loin du col. Échographie abdominale : KHF du segment 4 du foie de 60*55 millimètres non compliqué. Voies biliaires intra et extra hépatiques non dilatées. Hospitalisation de la patiente pour surveillance materno fœtale et programmation d’accouchement a été faite. Un avis chirurgie a été sollicité : Une césarienne prophylactique avant entrée en travail pour éviter tout risque de rupture de KHF. Pas de toilette abdominale pendant la c ésarienne. Surveillance stricte . Le traitement chirurgicale en post partum. Pas d’expression abdominale. Une césarienne a été programmée a 38 semaiines. Une césarienne a été faite sous rachi anésthésie en présence de l’équipe de chirurgie et d’anésthésie réanimation. Une incision type pfannenstiel. Hysterotomie segmentaire arciforme. Extraction céphalique bébé vivant apgar 9/10 avec une bonne adaptation a la vie extra utérine. Hysterorraphie en intra abdominale. Pas de toilette abdominale.

Hépatite auto-immune à révélation aigue: à propos d’une observationWajdi Ben AmorA.Ben Amira, A.Khsiba, L.Hamzeoui, M.AzzouzVisualiser

Introduction : L’insuffisance hépatique aigue (IHA) grave est définie par une altération des fonctions hépatiques survenant sur un foie antérieurement sain avec chute du taux de prothrombine (TP) au-dessous de 50% et installation d’une encéphalopathie hépatique (EH) . Observation : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 44 ans, sans facteurs de risque hépatitiques, suivi pour tuberculose pulmonaire sous traitement antituberculeux depuis 3 mois. Il est admis actuellement pour une insuffisance hépatique aigue sévère. L’examen trouve un patient ictérique et léthargique. Il présentait une sensibilité épigastrique, sans hépato-splénomégalie, ni signes d’hépatopathie chronique. Le TP était à 17,5%, une cytolyse à 17N avec une cholestase. L’échographie abdominale était sans anomalies, les sérologies négatives, le bilan immunologique fait évoquer une hépatite auto-immune. L’évolution vers une insuffisance hépatique subfulminante (encéphalopathie hépatique stade IV) fait poser l'indication d'une transplantation hépatique, qui n'a pas eu lieu devant la pénurie de greffon. Une ponction biopsie hépatique; faite aprés amélioration des paramètres biologiques ; a montré un aspect d'hépatite auto-immune. Discussion : Le pyrazinamide est l’antituberculeux le plus hépatotoxique. Il est pourvoyeur d’une atteinte hépatique tardive .Des cas d’IHA fulminantes ont été rapportés avec cette molécule. Cependant, sa seule imputabilité ne peut être formellement établie surtout en présence d'une hépatopathie chronique. Dans ce cas, le diagnostic le plus probable est une hépatite auto-immune révélée par la prise des antituberculeux. L’hépatite auto-immune est une hépatopathie chronique qui peut être révélée par une hépatite aigue. Conclusion : L’hépatite auto-immune à révélation aigue est une situation rare. Le passage vers une encéphalopathie hépatique signe un tournant grave dans l’évolution indiquant le transfert du malade vers un centre de greffe hépatique en urgence.

Habitudes alimentaires et mode de vie selon le sexe chez les étudiants en médecineSouhir AyadiN.GARES , A.KOUKANE, S.GALLASVisualiser

Introduction:Les habitudes alimentaires et le mode de vie chez les jeunes peuvent être associés à la survenue de plusieurs pathologies tel que le surpoids et l’obésité.Notre objectif était de déterminer les habitudes alimentaires et le mode de vie des étudiants en médecine selon leur sexe. Méthodes:c’est une étude transversale descriptive intéressant tous les étudiants du premier cycle de la Faculté de Médecine de Monastir.Un auto-questionnaire a été distribué à tous les étudiants présents à la fin des séances d’enseignements et ayant accepté de participer à l’étude.Ce questionnaire comprenait des données sur les caractéristiques sociodémographiques,les habitudes alimentaires et le mode vie.Des analyses uni-variées ont été faites par l’intermédiaire du logiciel SPSS18.0. Résultats:Au total343étudiants étaient inclus dans notre étude.L’âge moyen était de20,34±0,82ans avec un sexe ratio(M/F)égal à0,46.Les hommes avaient un indice de masse corporelle(IMC)significativement plus élevé avec une proportion de sujets en surpoids plus importante que les femmes(p<0,002).L’activité physique était nettement plus diminuée chez les femmes que les hommes(p<10-3).La consommation tabagique était rare chez les femmes(p<10-3).La prise alimentaire était régulière chez les deux sexes dans70%des cas.La majorité des femmes prenaient au moins un repas à la maison alors que la majorité des hommes prenaient au moins un repas au restaurant universitaire.Dix pour cent de l’ensemble des étudiants sautaient le petit déjeuner sans différence significative selon le sexe.La consommation de légumes de façon quotidienne était plus élevée chez les femmes que les hommes(p=0,015).La consommation d’eau était très diminuée chez les femmes par rapport aux hommes(p<10-3). Conclusion:Notre étude a montré des différences significatives selon le sexe des étudiants concernant leur mode de vie et leurs habitudes alimentaires.Ceci doit faire penser à intégrer une formation nutritionnelle adaptée à ces étudiants.

Grossesse extra utérine : épidémiologie et traitementHachicha SarraS.Gueddana , A.Ounissi , N.Benali , O.Ben moumen , H.RagmounVisualiser

Introduction: La grossesse extra-utérine est la première cause de mortalité du premier trimestre de la grossesse. C’est une urgence chirurgicale pouvant compromettre le pronostic vital et la fertilité. Son diagnostic et sa prise en charge sont de plus en plus précoces permettant de nouvelles possibilités thérapeutiques. Matériels et méthodes: nous avons mené une étude concernant les 58 cas de GEU affirmées admis à notre service sur une période de 5 ans . Résultats: L’âge moyen était de 31.6 ans (21 - 44 ans) . La gestité moyenne était de 3.2 avec des extrêmes entre 1 et 10.La parité moyenne était de 1.86 avec des extrêmes entre0 et 6. Les ATCD d’affection tubaire étaient marqué dans 5% des cas. L’ATCD de stérilité étant primaire ou secondaire a été observé dans 12% des cas. Dans 74% des cas, les patientes n’étaient pas sous contraception. Concernant la clinique, la Triade :Aménorrhée + Métrorragie +Douleurs pelviennes n’était observé que dans 36% des cas . L’état hémodynamique était stable dans 72.4% des cas. La Béta HCG était entre 123 et 24 554 sans corrélation avec les symptômes cliniques. L’échographie abdominale complétée par l’échographie endovaginale a été réalisé dans tous les cas avec : 1. Utérus vide dans 100% des cas 2. Endomètre épais dans 100% des cas 3. Masse latéro utérine dans 63% des cas avec une taille entre 1.2cm et 5cm 4. Epanchement dans 62% des cas . les modalités thérapeutiques étaient : • La laparotomie dans 44.82%des cas • Le Traitement médical par méthotrexate dans37.93% des cas • La coeliochirurgie dans 15.5% des cas Conclusion: La fréquence des GEU au stade de rupture reste considérable . il faut toujours la considérer comme urgence vitale et savoir orienter le diagnostic et la prise en charge à temps.

Glaucome congénital a propos d’une observationMezghani NarjesM.RezguiVisualiser

INTRODUCTION : Le glaucome congénital primitif désigne l’existence d’une hypertonie oculaire depuis la naissance, secondaire à une anomalie génétique du développement de l’angle irido-cornéen. C’est une affection grave qui représente 0,01- 0,04% des cas de cécité totale selon les centres, la prévalence est plus élevée en moyen orient ou les mariages consanguins sont plus fréquent, elle est estimée en Tunisie a 0,26%. C’est la troisième cause de cécité chez l’enfant tunisien après la cataracte congénitale et les troubles de réfraction, bilatérale dans 80% des cas et héréditaire transmis selon le mode récessif autosomique. Présent dés la naissance dans un tiers des cas, ou apparaissant au cours de la première année de la vie, il impose, sitôt le diagnostic établi, un traitement chirurgical, seul permet d’éviter la cécité. OBJECTIF : Intérêt du diagnostique précoce du glaucome CONCLUSION: Le glaucome congénitale est une pathologie fréquente en Tunisie elle est de 1 cas /2500 naissance, elle est estimée a 0,26 % en Tunisie. C’est la troisième cause de cécité de l’enfant tunisien en représentant 12% de l’handicape visuel après la cataracte congénitale et les troubles de la réfraction. Elle nécessite un diagnostique et une prise en charge urgente afin d’améliorer le pronostique fonctionnelle de l’œil atteinte.

Gestion de l’hypertension artérielle chez les patients hypertendus suivis en première ligneMaryem BEN AMORS. Ben Miled, N. Ben Salem, S. Ben Yacoub, A. Ben Chaabene, E. ZineVisualiser

Introduction : L’hypertension artérielle (HTA) représente un problème majeur de santé publique et un facteur de risque cardiovasculaire. Une prise en charge adéquate est essentielle afin de diminuer le taux de morbidité. Objectifs : Étudier la gestion de l’hypertension artérielle chez des patients hypertendus suivis en première ligne. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive et rétrospective qui s’est déroulée au centre de santé de base « Taieb Mhiri » à l’Aouina. Nous avons recueilli les données sociodémographiques et cliniques de 53 patients hypertendus. Résultats : Nous avons inclus 53 sujets hypertendus avec un sexe ratio H/F de 0,49, d’âge moyen de 72 ans (44 à 92). Nous avons noté une découverte fortuite de l’HTA chez 59% des patients. La moyenne de la PA mesurée lors du diagnostic était de 166/94 mmHg (de 60 à 120 pour la PAD et de 130 à 210 pour la PAS). Une monothérapie anti hypertensive a été prescrite à 72% des patients. Parmi eux, 40% ont été mis sous un bloqueur du système rénine angiotensine (SRA). Une bithérapie a été prescrite à 17% des patients, avec une association de bloqueur du SRA et d’inhibiteur calcique chez 78% d’entre eux. Par ailleurs, des règles hygiéno-diététiques seules ont été prescrites à 11,7% des patients. Durant leur suivi, 45% des patients ont été mis sous bithérapie, 42% sous monothérapie et 13% sous trithérapie antihypertensive. La moyenne de PA au cours de leur suivi est devenue de 137/79 mmHg. Conclusion : En médecine de première ligne, le diagnostic et la prise en charge précoce de l’HTA ont aidé à un meilleur contrôle de la PA et à une diminution du taux de morbidité. Néanmoins, une adaptation de la prise en charge de l’HTA aux recommandations actuelles, nous permettrait d’obtenir des mesures optimales de la pression artérielle, et donc une diminution du risque cardiovasculaire.

Fragilité, autonomie et qualité de vie des sujets âgés en première ligneSarra Ben yacoubA. Ben Chaabene, O. Ben Kasdallah, N. Ben Salem, S. Ben Miled, E. El ZineVisualiser

Introduction Devant la tendance à l’accroissement de l’espérance de vie, la prévalence des patients fragiles semble en progression. L’objectif de notre étude est de repérer la fragilité, d’évaluer son impact sur l’autonomie et la qualité de vie des patients âgées. Méthodes Il s’agissait d’une étude transversale descriptive monocentrique menée au centre de Santé de bas,Aouina. Nous avons inclus dans notre étude les sujets d’âge>ou= 65 ans. Nous avons évalué leurs autonomies par l’échelle d’autonomie (I.A.D.L),la marche et l’équilibre(Tinetti score),l’état cognitif(MMS)et la qualité de vie par le questionnaireWHOQoL. La fragilité physique était définie selon les critères de Frieds. Résultats Au total, nous avons colligé 50 patients. La moyenne d’âge était de72,26±4,6ans avec une prédominance féminine(genre-ratio=1,08). Les antécédents médicaux les plus fréquemment retrouvés étaient le DT2, la dyslipidémie et l’HTA avec des fréquences respectivement de 46%, 34% et 32%des cas. La majorité(86%) était autonome selon l’échelle IADL. Une atteinte cognitive modérée était retrouvée chez 64%des cas. Le risque de chute était jugé très élevé chez 28%des cas, élevé chez 30%des cas, peu élevé chez 18%des cas. La qualité de vie du patients avec fragilité était faible avec un score sur l’énergie de 40,16±3,44, l’état émotionnel de30,66±3,28, qualité du sommeil de30,67±3,1, la douleur de30,76±3, l’isolement social de20,57±3,4 et capacité physique de30,80±2,85. Le domaine le plus altéré selon le questionnaire WHOQol était le domaine psychologique avec une moyenne de55,8±10,2. Conclusion L’évaluation, le diagnostic précoce et la prévention de la fragilité des sujets âgés représente un impératif afin de maintenir leurs processus d’autonomie.

Femmes et covid long : prévalence, symptômes et facteurs de risqueNawel DhaouadiA.Skhiri, D.Souissi, S.Ben Yacoub, C.Harizi, R.Fakhfakh, R.BoujdariaVisualiser

Introduction La pandémie de la COVID-19 est apparue depuis deux ans et demi et ne cesse jusqu’à ce jour de contaminer les gens. De part sa gravité initiale, elle est la cause de multiples complications et séquelles, le COVID long en constitue un. Notre objectif était de décrire la prévalence du COVID long chez une population de patients féminine, de rapporter les symptômes les plus fréquemment retrouvés et de déterminer les facteurs de risque. Méthodes Il s’agit d’une cohorte rétrospective intéressant toutes les femmes infectées par le SARS-CoV-2 et admises aux urgences de l’hôpital AbderrahmenMami de l’Ariana entre 1erAvril et 31Juillet2021. Selon le NICE, le COVID long est les«signes et symptômes qui se développent pendant ou après une infection compatible avec le COVID-19, persistent pendant plus de 12 semaines et ne sont pas expliqués par un autre diagnostic». La collecte des données était faite via les dossiers médicaux et le téléphone. Résultats Deux-cent dix femmes ont été admises pour prise en charge de la Covid-19. Leur médiane d’âge était de 61[52-70]ans. La plupart avait au moins un antécédent médical(73,8%), les antécédents cardiaques étaient les plus fréquemment rapportés(47,6%). Au cours de l’épisode aigu; 9,7% de ces patientes avaient nécessité une hospitalisation en soins intensifs et 23,4% avaient présenté des complications. La majorité de nos patientes décrivaient la présence des symptômes du COVID long(89%). Elles rapportaient fréquemment une gêne respiratoire(45,2%), une asthénie(40%), des arthralgies(34,3%), une fatigue(33,3%) et des troubles de mémoire(32,4%). L’analyse multivariée retient les complications comme un facteur de risque de survenue du COVID long (OR=8,22, IC95% = [1,07-63,10], p=0,043). Conclusion Les femmes étaient fréquemment touchées par le COVID long avec un spectre très large de manifestations cliniques. Des études plus longues et approfondies sont requises afin de dévoiler d’autres facteurs de risque sur lesquels les décideurs en santé peuvent agir.

Facteurs prédictifs des troubles anxio-dépressifs chez les patients hospitalisésSirine FehriLaarayadh A, Kallel N, Khemakhem R, Gargouri R, Feki W, Kammoun SVisualiser

Introduction L’hospitalisation est parfois une mesure nécessaire pour la prise en charge d’un patient. Cependant, ses effets sur le bien-être psychologique des patients sont souvent négligés. Le but de notre étude est de dépister l’anxiété et la dépression chez les patients hospitalisés et identifier les facteurs prédictifs. Méthodes Étude transversale descriptive sur une période de deux semaines. Les symptômes d’anxiété et de dépression étaient évalués à l’aide de l’Échelle Hospitalière d’Anxiété et de Dépression (HADS). Résultat Nous avons colligé 36 patients d’âge moyen de 57.8 ans avec une prédominance masculine. Plus de16% des patients étaient non scolarisés. La majorité de nos patients faisaient partie de la classe pauvre (44%) et moyenne (52.8%). Le motif d’hospitalisation le plus fréquent était la dyspnée (63.9%) suivi par l’hémoptysie (16.7%). Les antécédents les plus fréquents sont dominés par la BPCO, l’HTA et le néoplasie pulmonaire. La durée d’hospitalisation n’a pas dépassé 15 jours chez la majorité des patients (61.1%). Le score HADS a montré que 25% des patients ont une symptomatologie anxieuse certaine, dont la tranche d’âge la plus touchée est supérieur à 60 ans. Une symptomatologie dépressive certaine est trouvée chez 33.3% des patients. Cette dépression était plus fréquente chez les sujets de plus de 40 ans.L'analyse multivariée a montré que les femmes (p=0.041 ; OR=5.5), les tabagiques sevrés (p=0.049 ; OR=6.66) et les patients ayants des comorbidités (p=0.041 ; OR=0.182) avaient un risque plus élevé de développement de l'anxiété. L’âge et la durée d’hospitalisation n’étaient pas des facteurs prédictifs de troubles anxiodépressifs. Conclusion : Selon cette étude, l’hospitalisation influence peu les niveaux d’anxiété des patients mais une prise en charge psychologique reste indispensable pour garantir un résultat thérapeutique optimal.

Facteurs prédictifs de réinfection COVID-19 chez la population tunisienne 2020-2022Sourour rouisS. Chelly, O. Ezzi, A. Ammar, S. Fitouri, A. Soua, M. Njah, M. MahjoubVisualiser

Introduction: Une primo-infection COVID et un schéma vaccinal complet ne protègent pas de manière définitive et absolue contre une éventuelle réinfection. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence des réinfections COVID et d’identifier les facteurs prédictifs de leur survenue. Méthodes: C’est une étude transversale réalisée en Février 2022 sur la population tunisienne infectée par la COVID confirmée par un test rapide ou une PCR entre les mois de Mars 2020 et Février 2022. Un questionnaire auto-administré développé via Google Forms a été partagé sur les réseaux sociaux avec des rappels hebdomadaires. Une étude descriptive et analytique uni et multivariée par régression logistique binaire ont été réalisées pour évaluer les facteurs prédictifs de survenue de réinfection COVID. Résultats: En tout, 1887 sujets ont été inclus. L’âge moyen était de 37,25±9,18ans avec un sex ratio F/M à 4. 22,5% soit prés du quart des patients avait au moins une comorbidité : 6% respiratoire, 5,4% HTA, 4% diabète et 3% dépression. 54,5% soit la moitié était infectée par le virus avant la vaccination et 38% étaient complètement vaccinés avant la primo-infection. La prévalence des réinfections a été de 30,5%. Le seul facteur prédictif de leur survenue était un IMC>30 (OR=1,39; IC95% [1,05-1,88]; p=0,02). Les facteurs protecteurs qu’on a dégagé dans notre étude étaient une vaccination≥2doses avant la primo-infection (OR=0,27; IC95% [0,30-0,36]; p≤10-3), une vaccination à base d’ARNm soit le vaccin Pfizer ou Moderna avant la primo-infection (OR=0,52; IC95% [0,34-0,78]; p=0.002). Conclusion: Identifier les sujets les plus à risque de réinfection et les facteurs protecteurs permet une action plus ciblée et donc plus efficace. Dans notre étude, le seul facteur prédictif de récidive était l’obésité avec un IMC>30. Et les facteurs protecteurs contre les réinfections relevés étaient une vaccination≥2doses avant la primo-infection et un vaccin à ARNm soit le vaccin Pfizer ou Moderna.

EYELID IMPETIGO: CASE REPORTYOSRA MAALEJT. Sammouda, N. Aidi, H. Krifa, W. ZbibaVisualiser

INTRODUCTION: Impetigo is a highly contagious bacterial skin infection affecting children worldwide. The infection usually begins with an outbreak of vesicular lesions on the arms and legs and on occasion they are seen around the nose, mouth and scalp. We report an unusual case of impetigo in a children who presented crusting, vesiculobullous skin lesion in the left eyelids. CASE REPORT: A 7-year old woman present with a lesion in left eyelids. It began a week earlier as an erythematous macule that soon becomes vesicular that rupture, ooze, and lead to the layer of crusting. Satellite lesion was observed around the nose. The remainder of the ocular examination was normal. General physical examination revealed two crusting, vesiculobullous skin lesions in his arm and leg. Treatment was initiated with oral and topical antibiotics and symptomatic care. The patient responded well to the treatment. DISCUSSION AND CONCLUSION: Impetigo is a common localized crusting, vesiculobullous skin lesion. It is caused by Gram-positive bacteria: Staphylococcus aureus, Streptococcus pyogenes or both. The diagnosis impetigo is nearly always clinical based on the symptoms and the clinical manifestations. When impetigo non bullous occurs around of the eye especially in the eyelids, a careful examination of the anterior segment of the eye is necessary oral and topical antibiotics should be used to avoid potential complications. The case is reported in view of its unusual location. physicians should be familiar with this entity of impetigo and consider it in the differential diagnosis of the spectrum of the vesicobullous disorders in the eyelid.

Existe-il une relation entre les anomalies unguéales échographiques d’ongles cliniquement sains et l’activité de la maladie au cours du rhumatisme psoriasique?Hiba ben ayedL. Rouached (1), S.Rahmouni (2), O. Saidane (1), S.Bouden (1), A. Ben Tekaya (1), R.Tekaya (1), I.Mahmoud (1), L.Abdelmoula (1).Visualiser

Introduction: L’ongle fait partie intégrante des enthèses, site d’atteinte préférentielle au cours du rhumatisme psoriasique (RP). Dans ce contexte, nous avons étudié la relation entre l’atteinte unguéale infra-clinique détectée par échographie et l’activité de la maladie. Méthodes: Étude transversale menée dans un service de rhumatologie ayant inclus des patients suivis pour un RP sans atteinte unguéal objectivée cliniquement. L’activité de la maladie a été évaluée cliniquement par le psoriasis Area and Severity Index (PASI) et le Disease Activity in Psoriatic Arthritis (DAPSA), et biologiquement par la vitesse de sédimentation (VS) et la protéine C-réactive (CRP). Tous les participants ont bénéficié d’une échographie des ongles des mains. Les paramètres échographiques étudiés étaient les anomalies morphologiques de la tablette unguéale, l’épaisseur de la tablette unguéale (TU), du lit unguéal (LU) et celle de la peau au-dessus de l'ongle (PDO). Résultats: Vingt-deux patients d'âge moyen 53,7±12,1 ans, suivis pour un RP depuis en moyenne 12,7±10,9 ans ont été inclus. Un psoriasis cutané était noté chez 63,6% des patients. La moyenne du score DAPSA était de 21,56±14,36 et la moyenne du score PASI était de 2,19±3,8. Aucune corrélation n’a été notée entre les scores d’activité (DAPSA et PASI) avec la moyenne de l’épaisseur de la TU (DAPSA : p=0,95 ; PASI : p=0,78), la moyenne de l’épaisseur du LU (DAPSA :p=0,63 ;PASI : p=0,7) et la moyenne de l’épaisseur de la PDO (DAPSA : p=0,63 ; PASI : p=0,58). Une corrélation négative significative a été notée entre la VS et la moyenne de l’épaisseur de la peau au-dessus de l’ongle (r=-0,41, p=0,05). Conclusion: La moyenne de l’épaisseur de la peau au-dessus de l’ongle paraît être le paramètre le plus corrélé à l’activité de la maladie.

Evaluation of training days for residents in family medicineMayssa Belhadj MohamedMaroua Chouat; Amani Maatouk; Yosra Bouzid; Amal Gara; Hela Abroug ; Mariem Kacem; Imen Zemni ,Ben Fraj Manel, Ben Nasrallah Cyrine ; Bouannen Ines; Asma Belguith SrihaVisualiser

In order to serve our community, the faculty of medicine aim to provide good quality training for their family medicine residents. Are the family residents satisfied with the training days ? In this framework, this study aimed to describe the satisfaction of family medicine residents with the training days . Methods: We conducted a descriptive cross-sectional study, describing the satisfaction of family residents for training days done in the faculty of medicine in Monastir, Tunsia. during the year of 2018and 2019. A questionnaire was prepared and delivered to residents at the end of each training session. Three core areas were assessed in this descriptive study: the environment, the pedagogy and the output. Data analysis was performed using the Statistical Package for Social Sciences (SPSS) version 21.0. The curves were constructed by the Excel software. Results: In total of 156 family residents who completed the training days ; 97.4% were satisfied for the program, 79.3% for the place. The evaluation was satisfying for the scientific interest 98.7%, for the interactivity 85.5%. Output 95.9% voted for receiving a beneficial. For the comment section, we noticed that the most important comments were to have more interactive formations and to have more simulation sessions. Conclusion: The results in this study showed the success of training days in pedagogy, general study conditions and residents' output. More than 70% of the family residents were interested in the most of the subjects presented.

Évaluation en première ligne du risque de chute chez une population gériatriqueNesrine Ben SalemE. Zine, S. Ben Yacoub, D. Souissi, A. Ben Chaabene, S. Ben MiledVisualiser

Introduction : La chute du sujet âgé entraine une forte morbi-mortalité et une dépendance. Le coût économique global des chutes de ces patients est élevé et ne doit pas être négligé avec le vieillissement de la population. Objectifs : Les objectifs de ce travail sont d’identifier la prévalence de chute chez une population gériatrique qui consulte en première ligne et d’évaluer le risque de chute chez ces patients. Résultats : Il s’agit d’une étude descriptive transversale menée au centre de santé de base Taieb Mehiri à l’Aouina. On a inclus 50 patients âgés de 65 ans ou plus et qui ont consulté notre dispensaire pour des motifs diverses. Le test de Tinetti a été utilisé pour évaluer le risque de chute chez ces patients. La moyenne d’âge de notre population est 72,2 ans [±4,6 ans]. Le sexe ratio est 1,08 (52% de sexe masculin et 48% de sexe féminin). Parmi cette population, 66% déclarent avoir chuté au moins une fois pendant les 12 derniers mois et 25,5% ont chuté 3 fois ou plus. Les causes de chute sont les accidents domestiques (40,7%), un malaise à la suite d’une hypoglycémie (29,6%) ou à la suite d’une hypotension artérielle (11,1%) et un vertige (11,1%). On a trouvé un risque très élevé de chute chez 28,6% des patients, un risque élevé chez 30,6% des patients, un risque peu élevé chez 36,7% des patients. Le test de Tinetti était normal chez 4,1% des patients. Conclusions : La prévalence de chute chez les personnes âgées est importante. Un dépistage de ce risque en première ligne est primordial pour une prise en charge multidisciplinaire précoce des patients à risque.

Evaluation des connaissances du personnel du service des recommandations formalisées d’experts de la prise en charge de l’arrêt cardiaque selon SFMU SFAR SRLF [Réanimation Cardio-pulmonaire de Base]lobna affesH.Kenoun, Y GaddourVisualiser

Introduction : La réanimation des arrêts cardiaques (AC) est un domaine où les données scientifiques sont souvent limitées. Des groupes d’experts internationaux ont proposé des recommandations basées sur l’analyse de la littérature scientifique dont les recommandations formalisées d’experts Co-organisées par la SFAR et la SRLF que nous avons essayé d’évaluer les connaissances du personnel médical et paramédical de ces recommandations. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive épidémiologique transversale réalisée par auto-questionnaire. Le questionnaire a été distribué au personnel du service des urgences à l’hôpital Habib Bourguiba Sfax comprenant des données démographiques et des questions relatives aux recommandations formalisées d’expert de la réanimation cardio-pulmonaire de base. Résultats : Le nombre de personne qui ont répondu à notre questionnaire était 28 qui avaient un âge moyen de 26 ± 4 ans avec une prédominance féminine (sexe ratio =0,47). Les participants aux questionnaires appartiennent au cadre médical dans 87,5% des cas avec 36 % des résidents en médecine de famille, 36 % des internes. Les personnels interrogés avaient une ancienneté au sein de leur service en moyenne de 3 ans avec des extrêmes de 4 mois à 22 ans.89 % des personnels ont passé par un service d’urgence au cours de leurs formations et 83% ont passé par l’unité des soins intensifs des urgences ou un service de réanimation et 56% ont passé par le service de cardiologie. La moitié des personnes interrogées ont assisté à une formation en secourisme dont « Basic Life Support » dans 30% des cas, « Advenced Life Support » dans 7% des cas. Dans 68% des cas, le participant déclare qu’il est capable de gérer un arrêt cardiaque s’il se trouve seul dans une telle situation. Dans 96% des cas, les participants affirment qu’ils connaissent la chaine de survie mais seulement 2 participants (7%) ont répondu correctement à toutes les questions relatives à la chaine de survie et 1 seul participant n’a pas répondu à aucune question correctement. Des questions relatives aux techniques et à l’enchainement de la réanimation cardio-pulmonaire de base ont été posé dans le questionnaire. La question qui avait le plus grand nombre de réponses fausse était la durée de l’insufflation qui est selon les recommandations doit être de durée de 1 seconde mais la réponse était fausse dans 86% des cas. D’autre, les questions relatives aux compressions thoraciques, leurs nombres et l’alternance avaient le plus grand nombre de réponses correctes (89% des cas). Aucun participant n’a répondu à tous les questions correctement et aucun participant n’a répondu à tous les questions des réponses fausses. Le pourcentage de réponses correctes à toutes les questions posées était en moyenne de 67% ± 19. L’étude statistique a montré une différence significative entre la réponse d’être capable de gérer seul un arrêt cardiaque et le fait d’avoir participé à une formation de secourisme (p=0,005). Le faite d’appartenir au cadre médical et d’avoir un certificat des premiers secours en équipe semble associé à une réponse correcte sur plus de 90% des questions mais cette association n’était pas significative. Conclusion: Toute personne peut se trouver dans une situation face à un arrêt cardiaque soit à domicile ou à la voie publique. L’alerte précoce et la réanimation cardiaque de base sont les deux premiers maillons de la chaine de survie que tout le monde doivent les connaitre pour améliorer le pronostic du patient. Cette étude a montré que le personnel médical et paramédical aura toujours besoin de formation continu dans la réanimation cardio-pulmonaire de base.

Évaluation des connaissances des patients diabétiques sur les pratiques de stockage et d’injection de l’insuline.Skouri SarraA. Riahi, H. Sfar, I. Ben Ahmed, Z. Ben AmorVisualiser

Introduction En Tunisie, les connaissances des patients diabétiques sont limitées en matière d'injection d'insuline. La mise en œuvre d’une insulinothérapie sans offrir aux patients une formation adéquate expose au risque de lipodystrophies et d’hypoglycémies. Objectifs L’objectif était d’évaluer les connaissances des patients sur les techniques de manipulation d’insuline et l’impact de ces connaissances sur le contrôle glycémique. Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale et descriptive portant sur 50 patients diabétiques type 2 insulino-traités, basée sur un questionnaire comportant 18 items et validé par la société francophone de diabète. Resultats : L’âge moyen était de 57,34 ± 13,22 ans avec un genre-ratio (H/F) de 0,72. La valeur moyenne de l’hémoglobine glyquée était de 9,8 ± 2,03 %. Le niveau de connaissance sur l’insulinothérapie était bas dans 22 % des cas, passable dans 70% des cas et optimal chez 8% des patients. Dans l’ensemble, 88% des patients utilisaient l’aiguille de 8 mm et 12% utilisaient l’aiguille de 6 mm. Le changement d’aiguille à chaque injection était pratiqué chez 32% des patients, la palpation du site avant l’injection chez 78% et les rotations de site d’injections chez 70%. Trente pour cent des patients ont déclaré s’injecter au même site et 64% ne remettaient pas l’insuline trouble en suspension avant son utilisation. L’éducation thérapeutique (p<0,001), le niveau socio-économique (p=0,031) et la durée de l’insulinothérapie (p <0,001) étaient corrélés au niveau de pratique des patients. La lipodystrophie était significativement associée à la réutilisation de la même aiguille (p=0,005) et l’injection au même endroit (p=0,01). Les hypoglycémies (40% vs 8% ; p=0,05) et les cétoses diabétiques (34% vs 6% ; p=0,03) étaient plus élevées dans le groupe ayant des connaissances insuffisantes sur l’insulinothérapie. Conclusion Les compétences des patients, en insulinothérapie, étaient moyennes et équitables. Cependant, il existe encore des lacunes en matière d’administration d’insuline. Ceci met en évidence la nécessité d'une éducation thérapeutique conforme aux recommandations internationales, afin d'optimiser la technique d’injection d’insuline, permettant des réductions significatives de l’hémoglobine glyquée et des lipodytrophies.

Évaluation de la qualité de la prise en charge des patients diabétiques de type 2Nawel DhaouadiR.Yamoun, N.Braham, Y.Hamdi, A.Ben Mansour, H.BellaliVisualiser

Introduction Le diabète est un problème de santé majeur, fréquent et en augmentation. C’est une maladie chronique dont une prise en charge optimale permet de retarder les complications et améliorer la qualité de vie des patients. L’objectif de notre étude était d’évaluer la qualité de la prise en charge des malades diabétiques type2 dans les CSB de Gabès. Patients et méthodes Nous avons réalisé une étude multicentrique de type cohorte rétrospective sur des malades diabétiques de type 2. Nous avons tiré au sort les Centres de Santé de Base(CSB) de la circonscription sanitaire de Gabès. Nous avons inclus tous les patients ayant au moins une année d’ancienneté suivis dans les CSB en2019 et ont été exclus les femmes enceintes. Nous avons utilisé la méthode d’Audit. Résultats Au total, 1000 patients ont été inclus avec une prédominance féminine(68,3%). Leur âge moyen était de64,32±12,28ans. La majorité des diabétiques(91%) bénéficiaient d’une couverture sociale. Le tiers(31,6%) avait un diabète depuis10 ans ou plus. Soixante-douze pourcents des patients diabétiques avaient consulté au minimum 3fois/an et seulement 18,7% ont été hospitalisés depuis leur suivi au centre;66,3%n’ont été hospitalisé qu’une seule fois. Seulement 35,8% des patients suivis avaient un diabète équilibré contre 64,2% avec un diabète non équilibré. L’hypertension artérielle était la morbidité la plus associée au diabète(62,9%). Parmi les complications dépistées, la rétinopathie diabétique était majoritairement représentée(10,2%) suivie de la cardiopathie ischémique(9,2%) et de l’insuffisance cardiaque et rénale à égalité(5,7%). Vingt-deux pourcent des patients ont eu un examen des pieds et seulement 11,1% ont eu un examen dentaire datant de moins d’un an,un examen ECG a été prescrit dans 41,9% des cas. Conclusion La prise en charge globale du diabète type2 dans les structures de première ligne reste insuffisante. Des efforts restent à déployer en matière de qualité des pratiques et des soins prodigués aux malades.

évaluation de la fragilité chez le sujet âgéNesrine Ben SalemDr Zine Elhem, Ben Yacoub Sarra, H. Riahi, A. Ben Chaabene, S. Ben MiledVisualiser

Introduction : La fragilité est aujourd'hui un concept clé pour comprendre et anticiper les besoins de soins des personnes âgées et éviter les stades irréversibles de la perte d’autonomie, l’institutionnalisation et la surmortalité. Objectif : Les objectifs de ce travail sont : déterminer la prévalence de la fragilité chez une population âgée et de chercher les facteurs de risque associés à l’état de fragilité. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive transversale menée au centre de santé de base Taieb Mehiri. On a inclus 50 patients âgés de 65 ans ou plus et qui ont consulté notre dispensaire pour des motifs diverses. Les données sociodémographiques et cliniques ont été recueillis à partir des dossiers médicaux. On a utilisé les critères de Fried pour évaluer le degré de fragilité, the instrumental activities of daily life scale (IADL de Lawton) pour évaluer la dépendance, le test de Tinetti pour évaluer le risque de chute et le mini-mental test (MMS) pour évaluer les fonctions cognitives. Résultats : La moyenne d’âge de notre population est 72,2 ans [±4,6 ans]. Le sexe ratio est 1,08 (52% de sexe masculin et 48% de sexe féminin). On a trouvé que 12% des patients étaient en état de fragilité, 82% des patients dans un stade pré fragile et 6% non fragiles. L’indice de Fried est corrélé positivement à l’âge (p=0,007), et négativement à l’échelle IADL (p=0,03) et le score de Tinetti (p=0,01). On n’a pas trouvé une corrélation significative avec le genre, le poids, la multiplicité des tares et au MMS. Conclusion : Les personnes âgées souffrant de fragilité étaient plus souvent confrontées à des difficultés d'autonomie, de la marche et d'équilibre. La prévention et la détection précoce d’états de fragilité sont essentielles pour retarder ses conséquences délétères et coûteuses.

Etude comparative des dimensions de la sexualité chez les femmes diabétiques et non diabétiquesMeriem MarrakchiK. Ounaissa, N. Dhieb, F. Boukhayatia, A. Ben Brahim, R. Yahyaoui, H. Abdelsselem, C. AmroucheVisualiser

Introduction: La sexualité peut inclure plusieurs dimensions telles que les pensées, les fantasmes, les désirs, les croyances.. Mais celles-ci peuvent être influencées par des facteurs biologiques, psychologiques, socio-économiques ou des pathologies somatiques, tel que le diabète. Objectif: Le but de notre étude était d’évaluer la sexualité des patientes diabétiques et ses différentes dimensions, ainsi que les facteurs prédictifs de la dysfonction sexuelle féminine (DSF) dans cette population. Matériels et Méthodes: Il s’agit d’une étude comparative concernant 30 femmes diabétiques comparées à un groupe témoin de 30 femmes non diabétiques colligées au service de consultations externes de l’institut national de nutrition. La fonction sexuelle a été évaluée par le questionnaire « the Female Sexual Function Index (FSFI) » dont un score inférieur à 26.55 caractérise une DSF. Nous avons comparé les dimensions de la sexualité selon le questionnaire FSFI Chez les 2 groupes. Résultats: L’âge moyen des enquêtées était de 42.97 ans ± 6,6. Un niveau d’instruction supérieur a été noté chez 30% des femmes diabétiques et 45% des témoins. Le score FSFI total moyen était de 25,53 ± 6.11 chez les diabétiques et de 29.75 ± 4.19 chez les femmes non diabétiques. Une DSF a été diagnostiquée chez 53% des patientes diabétiques contre 17% des témoins. Toutes les dimensions de la sexualité étaient touchées selon les scores du désir, l’excitation, la lubrification, l’orgasme ainsi que la satisfaction avec des moyennes inférieures à celles des femmes non diabétiques. Le désir sexuel est fortement touché par la durée d’évolution du diabète (p = 0.016) ainsi que la parité (p = 0.02). L’âge avancé des patientes est corrélé à un faible niveau d’excitation sexuelle (p=0.04). 40% des femmes qui avaient une DSF souhaitaient consulter un sexologue. Le niveau d’instruction supérieur a été fortement corrélé à cette demande (p=0.03). Conclusion: Ces résultats justifient l’impératif du dépistage systématique et de la prise en charge adaptée de la DSF afin d’améliorer la qualité de vie.

Étiologies de l’insuffisance respiratoire aiguë chez les patients ayant un cancer bronchopulmonaireInsaf NasriS.Mejdoub Fehri, R.Kchaou, R.Khaled, H.KwasVisualiser

Introduction : l’insuffisance respiratoire aigue est un motif d’hospitalisation fréquent chez les patients atteints de cancer broncho-pulmonaire. Plusieurs causes peuvent entrainer une insuffisance respiratoire chez ces patients et constituent l’une des principales causes de décès. Patients et méthodes : étude rétrospective sur une période de 2 ans, incluant 56 patients atteints de cancer broncho-pulmonaire et hospitalisés dans un tableau d’insuffisance respiratoire aigue. Résultats : il s’agit d’hommes tabagiques avec un âge moyen de 61 ans. Le délai moyen d’apparition de l’insuffisance respiratoire est de 4 mois. les causes de l’insuffisance respiratoire aigue sont : une pneumopathie infectieuse dans 18%, une embolie pulmonaire dans 5 %, une pleurésie de grande abondance dans 14%, une hémoptysie de moyenne à grande abondance dans 19.6%, un abcès de poumon dans 7%, un pneumothorax spontané ou iatrogène chez 3 patients , une décompensation d’une insuffisance respiratoire chronique dans 11 %. Les types histologiques des cancers étaient : adénocarcinome (n=3), carcinome non à petites cellules (n=2), carcinome épidermoide (n=1), carcinome à petites cellules (n=2). Le cancer était à un stade métastatique dans 5 cas. Tous les patients ont reçu le traitement adéquat sauf dans 1 cas chez qui on a préconisé une abstention thérapeutique. Conclusion : Notre étude montre que la pneumopathie infectieuse et l’embolie pulmonaire sont les principales causes d’insuffisance respiratoire aigue chez les patients atteints de cancer broncho-pulmonaire.

Epidémiologie et PEC des fractures diaphysaires du fémur chez l’enfantMaroua BenzartiJ.Saadana, M.Ben Yahia,Visualiser

Introduction : Les fractures diaphysaires du fémur sont très fréquentes chez les enfants d’âge préscolaire. Ces fractures posent encore un problème thérapeutique par rapport au choix du traitement. Objectifs : Décrire les particularités épidémiologiques, cliniques et en imagerie des fractures diaphysaires du fémur chez les enfants d’âge préscolaire. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 3 ans avec un maximum de cas pour la catégorie d’âge entre 4 et 5 ans. Le sexe ratio était de 1,66. La fracture diaphysaire du fémur était associée à un accident domestique dans 68,75% des cas et à un accident de la voie publique dans 28,125% des cas. Une douleur et une impotence fonctionnelle ont été retrouvées chez tous les patients. Une déformation a été trouvée dans 40,6% des cas. Une attitude du traumatisé du membre inférieur a été retrouvée dans 31,25% des cas. Le siège de prédilection de ces fractures était le tiers moyen (56,25%). La fracture spiroïde était le type de fracture le plus fréquent (53%). Le déplacement en chevauchement était constaté dans 50% des cas. La plupart de nos patients 84,375% ont été traité par un traitement orthopédique. Discussion : Une étude multicentrique faite en France a conclu que les accidents domestiques sont les plus pourvoyeurs de fractures diaphysaires du fémur. Le 1/3 moyen en est la zone de prédilection. Ces fractures sont dans la plus part des cas de type spiroïde (1). Le traitement orthopédique est le plus utilisé et le mieux supporté par le petit enfant moins de 6 ans (2),(3). Conclusion : Les fractures diaphysaire fémorale ont un bon pronostic chez l’enfant. Le plâtre de type Spica et l'embrochage centromédullaire peuvent tous les deux êtres des options envisageables chez les enfants d'âge préscolaire mais il faut toujours peser le pour et le contre.

Epidémiologie du syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment ST chez le sujet âgéFeten HarziFeten Harzi, Abdelwaheb Mghirbi, Refka Hammami, Radhia Boubaker, Myriam Barouni, Hamida MaghraouiVisualiser

Introduction : L’âge est un facteur de risque cardiovasculaire qui accroit progressivement l’incidence des complications de l’athérosclérose dont le syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment ST (SCA ST-) qui constitue une pathologie de plus en plus fréquente chez les sujets âgés et la première cause de mortalité cardiovasculaire. En raison du vieillissement de la population, les patients âgés représentent une tranche d’âge de plus en plus fréquente dans les services des urgences. Objectif : Décrire les caractéristiques cliniques et épidémiologiques des sujets âgés présentant un SCA ST- Méthode : Etude descriptive transversale rétrospective sur 14 mois au service des urgences incluant les patients admis pour un SCA ST- et ayant un âge supérieur ou égal à 65 ans. Résultats : Durant la période d’étude 201 patients présentaient un SCA ST-. Cent un parmi eux étaient âgés de 65 ans ou plus soit une proportion de 50,7%. L’âge moyen était de 74,23±7 ans et le genre ratio H/F de 1,25. Les facteurs de risque cardiovasculaire étaient principalement l’hypertension artérielle dans 76,2% des cas, le diabète dans 55,4% des cas, la dyslipidémie dans 26,7% des cas, et le tabagisme dans 29,7% des cas. Soixante-six patients (65,3%) avaient au moins 2 facteurs de risques cardiovasculaires Quatre-vingt-quatre patients (83,2%) avaient consulté pour douleur thoracique qui était typique constrictive dans 37,8% des cas et atypique dans 62,2% des cas. L’EVA était majoritairement entre 4 et 7 (63,41%). Dix-neuf pour cent des patients avaient une EVA inférieure à 3. D’autres manifestations atypiques étaient présentes dans 49% des cas tel que la dyspnée, les nausées et/ou vomissements et les douleurs abdominales chez respectivement 36%, 6% et 7% des patients. La douleur était de siège épigastrique chez 71,42% des patients présentant une douleur abdominale. L’ECG était normal dans 10,9% des cas. Les anomalies électriques les plus observées étaient les troubles de la repolarisation (65,5%), les troubles de la conduction (37,7%) et les troubles du rythme (14,4%). Le sous décalage du segment ST était le trouble de la repolarisation prédominant (44,06%) et le bloc de branche gauche était le trouble de la conduction le plus observé (61,7%). Trente-quatre patients (33,66%) avaient présenté des complications immédiates dont la principale était l’insuffisance ventriculaire gauche. Onze pour cents des patients avaient été transférés dans une unité de soins intensifs en cardiologie. Le taux de mortalité intra hospitalière était de 7%. Conclusion : le SCA ST- est une pathologie fréquente chez le sujet âgé du fait de l’association de plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire. Il est caractérisé par une fréquence de présentation clinique et électrique atypique non négligeable et un pronostic qui reste réservé.

Étiologies de l’insuffisance respiratoire aiguë chez les patients ayant un cancer bronchopulmonaireInsaf NasriS. Majdoub Fehri, R. kchaou , R. Khaled, H. KwasVisualiser

Introduction : l’insuffisance respiratoire aigue est un motif d’hospitalisation fréquent chez les patients atteints de cancer broncho-pulmonaire. Plusieurs causes peuvent entrainer une insuffisance respiratoire chez ces patients et constituent l’une des principales causes de décès. Patients et méthodes : étude rétrospective sur une période de 2 ans, incluant 56 patients atteints de cancer broncho-pulmonaire et hospitalisés dans un tableau d’insuffisance respiratoire aigue. Résultats : il s’agit d’hommes tabagiques avec un âge moyen de 61 ans. Le délai moyen d’apparition de l’insuffisance respiratoire est de 4 mois. les causes de l’insuffisance respiratoire aigue sont : une pneumopathie infectieuse dans 18%, une embolie pulmonaire dans 5 %, une pleurésie de grande abondance dans 14%, une hémoptysie de moyenne à grande abondance dans 19.6%, un abcès de poumon dans 7%, un pneumothorax spontané ou iatrogène chez 3 patients , une décompensation d’une insuffisance respiratoire chronique dans 11 %. Les types histologiques des cancers étaient : adénocarcinome (n=3), carcinome non à petites cellules (n=2), carcinome épidermoide (n=1), carcinome à petites cellules (n=2). Le cancer était à un stade métastatique dans 5 cas. Tous les patients ont reçu le traitement adéquat sauf dans 1 cas chez qui on a préconisé une abstention thérapeutique. Conclusion : Notre étude montre que la pneumopathie infectieuse et l’embolie pulmonaire sont les principales causes d’insuffisance respiratoire aigue chez les patients atteints de cancer broncho-pulmonaire.

Œdème angioneurotique familiale héréditaire A-propos d’un casMOHAMED FERJAOUIL. HedhliVisualiser

L'œdème angioneurotique héréditaire, ou angioœdème, est une pathologie génétique rare, qui provoque des épisodes d'œdème transitoires et récidivant pouvant dans certains cas se compliquer d'un œdème survenant au niveau du larynx et provoquer une asphyxie. Présentation et analyse d'une enquête réalisée aux urgences d'un hôpital régional par l'inspection médicale suite au décès d'une jeune femme qui s'est présentée dans un tableau d'une attaque de sa maladie " L'œdème angioneurotique héréditaire"

Obésité infantile et statut pondéral parentalImen HattabZ. Karray, H. MansouriVisualiser

Résumé: L'obésité infantile a atteint des niveaux épidémiques dans le monde. Plusieurs facteurs y sont incriminés tels que le manque d'activité physique ,l'hérédité ,la tendance à la sédentarité et les mauvaises habitudes alimentaires adoptées au sein de la famille. Le but de ce travail est de déterminer le statut pondéral des parents des enfants obèses et l'impact de l'obésité parentale sur le développement de l'obésité infantile. Une étude descriptive a été menée au centre de PMI de la polyclinique EL OMRANE et qui a inclus 52 enfants obèses et en surpoids ( 36 filles et 16 garçons) qui ont consulté entre le mois de décembre 2019 et novembre 2020 . critères d' inclusion: les enfants étaient âgés de 2 à 12 ans et présentant un surpoids soit un BMI supérieur au 85 percentile selon la courbe IMC/Age OMS 2007 ou une obésité soit un BMI supérieur au 97 percentile. Le poids et la taille des enfants et des parents étaient mesurés avec un pèse personne électronique à 0,1 kg près et à 1 cm près. Les résultats étaient les suivants: 45% des enfants avaient l'un des parents qui était obèse et 53% avaient les deux parents obèses et seulement 2% avaient les deux parents ayant un BMI inferieur à 25. 63 % des pères avaient un BMI entre 20 et 25 soit un poids normal contre seulement 4% pour les mères. 73% des mères avaient un BMI supérieur à 30 (obèses). Prédominance de l' obésité maternelle. 76% des parents avaient déjà été avisé concernant le surpoid de leurs enfants et 24% n' avaient jamais été avisé par le personnel de la santé. En conclusion; l'obésité parentale et notamment maternelle est prédominante, en effet l'adoption par la mère de famille d' un style de vie familial malsain expose à la fois les enfants et les parents à devenir obèses.

Nurses’ knowledge and practices regarding nosocomial infections related to endotracheal suctioningSana RhimiS. Chelly, O. Ezzi, A. Mtira, A. Ammar, N. Omri, M. Njah, M. MahjoubVisualiser

Introduction: Nosocomial respiratory infections are considered a public health problem which mainly related to endotracheal suctioning (ES) on intubated or tracheostomized patients. Thus the responsibility of the nurse can be engaged to the occurrence of these infections. Objective: The aim was to identify the knowledge and practices of nurses about nosocomial infections related to ES. Methods: It was a descriptive study conducted during February-March using a self-administrated questionnaire among nurses practicing in medical intensive care unit of the regional hospital of Benguerdene, surgical intensive care units in Farhat-Hached and Sahloul University Hospitals in Sousse. Results: A total of 40 nurses participated. Majority (60%) was aged more than 30 with sex ratio= 0.6, 60% had a professional experience over 5 years. The ES was usually performed by the nurse (60%), the doctor (20%) or both of them (20%). The majority of respondents (92,5%) verify the date of expiration of catheters before the ES , 90% use always gloves during the act, 82,5% change the suction catheter from oral to endotracheal suction, and 57,5% use sterile compress. The majority of nurses (62.5%) define nosocomial infection as infection-related to the hospitalization after 48 hours. Almost all respondents (97.5%) stated that nosocomial infections are a frequent problem in their services. According to the nurses the main causes of nosocomial infection related to ES are: Contaminated equipment (82,5%), the health care worker's hands (62,5%). The majority of nurses(57,5%) have not received any training in the use of machines, instruments or the infections that may be associated with their handling. Conclusion: It seems to be necessary to enhance knowledge about nosocomial infections related to ES through continuous training.

Neurofibromatose de type 1: A propos d’un casNadia KhammassiE. Kamoun, L. ArfaouiVisualiser

Introduction La neurofibromatose de type 1 est une pathologie à transmission autosomique dominante et la plus répandue des neurofibromatoses. Elle est caractérisée par des manifestations cutanées à type de taches café au lait, lentigines et neurofibromes, auxquelles peuvent être associées d'autres manifestations. Sa prévalence varie selon les pays et peu de données sur la NF1 sont connues en Tunisie. Nous rapportons dans ce contexte le cas d’une jeune femme atteinte de NF1. Cas clinique Il s’agit de la patiente W A âgée de 27 ans aux antécédents d’anémie ferriprive sous traitement martial. La patiente présentait dès la 1ère enfance des taches cutanées « café au lait » disséminées, plus que dix, dont le plus grand diamètre mesure plus que 6cm. A l’interrogatoire, elle a décrit les mêmes taches chez le père qui n’a jamais été suivi. La patiente nous a consultés pour une tuméfaction abdominale au niveau du flanc droit d’apparition progressive indolore. Une échographie abdominale a été demandée qui a objectivé une masse au niveau du flanc gauche à mieux spécifier par une IRM. Le Diagnostic de neurofibromatose de type 1 a été étayé après avoir objectivé des neurofibromes plexiformes à l’IRM en décembre 2020. La patiente a été adressée aux consultations de génétique. Récemment la patiente nous a consultés pour des lombalgies bilatérales d’installation progressive. A l’examen clinique, il y avait une perte de la lordose lombaire. Nous avons complété par un bilan radiologique et une IRM abdomino-pelvienne, le résultat est en cours. Conclusion La NF1 est une pathologie dont les manifestations sont extrêmement variables d’un malade à l’autre, allant des formes mineures pouvant passer inaperçues aux formes sévères. Les manifestations algiques de la NF1 peuvent être particulièrement graves à cause des différentes étiologies, notamment tumorale. Sa prise en charge doit être multidisciplinaire.

Mucocèle sinusienne : une tumeur pseudo kystique bénigne : à propos d’un casChedlia Azza JemmaliA.Kadri, M. Ben Haj Slimène, F.Galfaoui, B.Jelliti, M.KhairallahVisualiser

Introduction et objectif : Les mucocèles sinusiennes sont des tumeurs bénignes pseudo kystiques rares, développées aux dépens de la muqueuse sinusienne, envahissant l’orbite par destruction osseuse. Patients et Méthodes :Nous rapportons un cas de mucocèle sinusienne révélée par une exophtalmie unilatérale droite. Observation: Il s’agit d’un patient âgé de 50 ans, qui consulte pour une exophtalmie unilatérale droite brutale, associée à une baisse visuelle et une diplopie binoculaire. L’examen ophtalmologique a objectivé une exophtalmie droite non axile, irréductible et non pulsatile. L’acuité visuelle était limitée au décompte des doigts à 2 mètres. La motilité oculaire était limitée en abduction et en élévation. Le réflexe photomoteur afférent était altéré. L’examen à la lampe à fente du segment antérieur était sans anomalies. L’examen du fond d’œil a montré un œdème papillaire stade 2 avec des plis rétino-choroïdiens. Une TDM orbito-cérébrale a objectivé une mucocèle fronto-ethmoidale droite avec extension endo-orbitaire.Le patient a bénéficié d’un drainage et d’une marsupialisation large de la cavité mucocélique. Les suites postopératoires étaient marquées par la disparition de l´exophtalmie et l’amélioration progressive de l’acuité visuelle, de l’œdème papillaire et des plis rétino-choroïdiens. Conclusion : Les mucocèles sinusiennes se révèlent généralement par des signes ophtalmologiques. Elles peuvent entrainer des complications orbitaires, oculaires et cérébrales. L’imagerie cérébrale confirme le diagnostic et le traitement est uniquement chirurgical. La voie endo nasale endoscopique est maintenant reconnu, comme le traitement de référence.

MODALITES DE REDACTION ET DE DELIVRANCE DU CERTIFICAT MEDICAL DE DECESWièm BEN AMARH. SIALA, H. DHOUIB, F. DAOUD, Z. HAMMAMI, S. MAATOUGVisualiser

INTRODUCTION : La rédaction du certificat médical de décès est un acte médical que tout médecin peut être amené à effectuer dans sa pratique quotidienne. De la qualité de la rédaction peuvent découler des conséquences médicales et judiciaires. Les objectifs de notre travail étaient d’évaluer les connaissances et les attitudes des médecins concernant les règles de rédaction du CMD afin de proposer des mesures de correction aux insuffisances constatées. METHODES : il s’agit d’une étude transversale, sur une période de deux mois (1er mars 2022 jusqu’au 1er Mai 2022) auprès des médecins généralistes et spécialistes de la santé publique et installés en privé de la région de Tataouine. RESULTATS : durant la période d’étude, nous avons conçu un questionnaire comportant 30 items avec des questions à choix simple ou multiple. 34 médecins ont répondu à ce questionnaire. La moitié des médecins ont reçu une formation continue portant sur les règles de rédaction du CMD. Concernant le volet administratif, 55.9% des médecins remplissaient toutes les cases portant sur les renseignements concernant le défunt et 88.2% remplissaient toutes les cases portant sur les renseignements identifiant le médecin certifiant. Concernant le volet médical, la case d’obstacle médicolégal à l’inhumation a été cochée dans 94.1% des cas, et la case de mise en bière dans 91.17%. La cause de décès était mentionnée dans par 88.2% des médecins, et l’enchainement des causes de décès était mentionné dans 85.3% des cas. La hiérarchie causale était respectée dans 73.5% des cas. Cette partie médicale qui est confidentielle était cachetée par 82.3% des médecins. CONCLUSION : notre étude a montré que la qualité de rédaction des certificats de décès souffrait de plusieurs insuffisances ce qui nous incite à fournir d’avantage d’efforts dans la formation des médecins.

Métastase colique d’un cancer du sein : à propos d’un casEmna Ben ayedFendri.S, Kchaw.A, Rejab H, Abid B, Boujelbene SVisualiser

Introduction : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme avec un taux de mortalité élevé. Le Carcinome canalaire infiltrant du sein est pourvoyeur de métastases osseuses,hépatiques,pulmonaires et cérébrales alors que le carcinome lobulaire est plutôt à l'origine de métastases gastro-intestinales, gynécologiques et péritonéales. Les métastases gastro-intestinales d'un carcinome canalaire du sein sont rares. Leur diagnostic est difficile du fait de la nature non spécifique des symptômes. Nous rapportons une observation originale de métastase colique d´un cancer canalaire infiltrant du sein. Observation : Il s’agissait d’une patiente âgée de 74 ans et qui était opérée il y a 2 ans pour un carcinome médullaire du sein gauche. Elle était admise pour prise en charge de syndrome sub-occlusif. L’examen clinique était sans particularité hormis une douleur à la palpation de l’hypochondre gauche. La coloscopie trouvait un processus ulcéro-bourgeonnant sténosant au niveau de l’angle colique gauche. La biopsie confirmait qu’il s’agissait d’une métastase colique d’un carcinome du sein. La patiente était opérée par voie médiane et l’exploration trouvait une tumeur de 5 cm de grand axe au niveau de l’angle colique gauche en virole sans véritable occlusion. Il était réalisé une résection segmentaire haute. Les suites opératoires étaient simples. Discussion : Les métastases gastro-intestinales du cancer du sein sont rares et le plus souvent non diagnostiquées. Dans l´expérience de McLemore sur 12,001 patients suivis pour cancer du sein métastatique, 73 patients ont développé des métastases gastro-intestinales. Le carcinome lobulaire du sein est responsable de 80% des cas de métastases gastro-intestinales. Leur diagnostic reste un diagnostic d'élimination. Les données immuno-histochimiques peuvent orienter le diagnostic. La chirurgie reste réservée aux métastases uniques et aux situations d'urgence. Dans une étude de McLemore, sur 23 patients suivis pour des métastases gastro-intestinales d'origine mammaire, 12 ont bénéficié d'une chirurgie palliative avec une survie médiane de 44 mois versus 9 mois chez les patients non opérés. Leur pronostic est sombre en raison du caractère disséminé de la maladie. Conclusion : Les métastases gastro-intestinales du cancer du sein sont très rares ; la présence de symptômes gastro-intestinaux chez une malade ayant un antécédent de cancer du sein doit faire suspecter une atteinte métastatique gastro-intestinale.

Les urgences hypertensives chez les sujets âgés : profil épidémiologique et évolutifrabeb ben hamoudaF. Balegi, S. Ben Mansour, A. MrabetVisualiser

Introduction: L’urgence hypertensive reste un problème majeur de santé publique, de part les taux élevés de mortalité et les taux important d’incapacité fonctionnelle Le but de notre travail est d’évaluer l’incidence et d’analyser les caractéristiques : épidémiologiques, cliniques et évolutives des urgences hypertensives chez les sujets âgés Matériel et méthode : C’est une étude rétrospective concernant 86 patients âgés de 70 ans ou plus admis au service d’urgence pour un pic hypertensif : une PAS supérieure ou égale à 18mmHg et /une PAD supérieure ou égale à 110mmHg et qui ont présenté une souffrance viscérale associée Résultat : L’âge moyen de nos patients était de 81.55 ans avec des extrêmes allant de 70 à 92 ans 65% des cas étaient des hommes et 35% des cas des femmes 76.75% des cas étaient des hypertendus connus, 17.45% des cas étaient diabétiques et 5.80% des cas étaient tabagiques Les principales urgences hypertensives étaient : infarctus du myocarde (29.1%des cas) ; accident vasculaire cérébrale ischémique (43%des cas) ; œdème aigue du poumon (17.40%des cas) ; accident vasculaire cérébrale hémorragique (8.10%des cas) et une dissection de l’aorte (2.4%des cas) Le principal facteur favorisant la survenue de l’urgence hypertensive était l’arrêt du traitement antihypertenseur noté dans 64%des cas La prise en charge de nos patients reposait sur l’administration des médicaments antihypertenseurs par voie IV et la mise en condition selon la défaillance viscérale L’évolution des patients était favorable dans 55% des cas, alors qu’elle était marquée par la présence de séquelles dans 30% des cas et par le décès dans 15% des cas Conclusion : Les urgences hypertensives sont fréquentes chez les sujets âgés et sont potentiellement graves ; de ce fait, un effort de sensibilisation doit être mené par les différents intervenants pour améliorer le pronostic des malades âgés

Les urgences gériatriquesnaoures ben kahlaKorbsi.B , Ben Salah.CH , Ammar.YVisualiser

Introduction : Les motifs d’admission des sujets âgés au service des urgences, peuvent être les mêmes que ceux de l’adulte, toutefois leur expression clinique peut ne pas orienter d’emblée vers le processus pathologique en cause. Cette symptomatologie tronquée peut être lourde de conséquences. But de l’étude : •Décrire le profil épidémiologique du sujet âgé à nos urgences •Identifier les motifs de consultation au S.A.U •Relever les difficultés de diagnostic chez le sujet âgé •Étudier le profil évolutif au niveau de nos urgences Patients et méthodes : Etude rétrospective s’étalant sur 12 mois (1ier Janvier 2016 au 31 Décembre 2017), incluant 7820 patients âgés de plus que 65 ans consultant nos urgences pour une pathologie médicale. Résultat : L’âge moyen de nos patients était de 76,47±16,3 ans (extrêmes : 65 à 95 ans), avec prédominance masculine (SR=1,17). Dans notre série, nous constatons une prédominance des antécédents cardio-vasculaire (53%) essentiellement de type hypertensif (30%) et coronarienne (10%). La pathologie pulmonaire occupe le second plan (33%).Le diabète est retrouvé chez 23% de nos patients, il est de type 2 dans 67%. Les motifs de consultation sont dominés par une symptomatologie cardiaque (34%), pulmonaire (26%) et digestive (18%). L’examen clinique a révélé un coma avec un GCS < 9/15 chez 3%, un état de choc dans 3%, des troubles du rythme dans 43%, des signes d’insuffisance respiratoire aigue dans 28%, des signes d’insuffisance cardiaque dans 17% et un déficit neurologique dans 10% des cas. Dans notre étude, l’interrogatoire et l’examen clinique ont contribué à poser le diagnostic dans 35% des cas. Les examens complémentaires ont augmenté ce taux à 65%. Les principaux diagnostics retenus sont essentiellement cardiaque (30%) et pulmonaire (20%). 56% des patients ont été hospitalisés et 1% des consultants sont décédés à nos urgences en cours d’explorations. Conclusions : La structure et la démarche habituelle des urgences centrées sur la rapidité du diagnostic et l’évaluation de la gravité d’une pathologie unique sont peu adaptées à la prise en charge de ces P.A arrivés aux urgences avec des problèmes médicaux complexes associés à des difficultés psychologiques et sociales.

Les troubles psychiatriques au cours de l’évolution d’une maladie de Parkinson : A propos d’un cas cliniquefarah trabelsiTabib F, Ellouze S,Zayani O, Turki M, Mhiri H, Sahnoun F, Halouani N, Aloulou JVisualiser

Introduction La maladie de Parkinson (MP) est une pathologie neurovégétative qui n’est pas réductible à ses manifestations motrices (tremblement, akinésie, hypertonie extra-pyramidale). Les symptômes psychiatriques sont fréquents, et ont un retentissement important sur le fonctionnement et la qualité de vie des patients. Nous étudions à travers la présente observation le cas d’un patient ayant présenté un trouble dépressif et un trouble psychotique au cours de l’évolution d’une MP. Vignette clinique Mr F.G âgé de 65 ans, marié et père de 3 enfants, diabétique et hypertendu, est suivi en neurologie depuis l’âge de 56 ans pour une MP sous traitement dopaminergique. Il a été adressé à la consultation externe de psychiatrie quelques mois après la découverte de sa MP pour une symptomatologie faite d’une tristesse de l’humeur, une anorexie, une insomnie subtotale et un désir de mort avec idées suicidaires. L’examen du patient a relevé un syndrome dépressif. Le bilan biologique, ainsi que l’exploration radiologique par tomodensitométrie cérébrale étaient sans anomalies. Le patient a reçu un traitement antidépresseur (venlafaxine) avec une bonne réponse. L’évolution a été marqué par l’apparition, 3 ans plus tard d’hallucinations auditives et visuelles, avec des idées délirantes à thème de persécution et de jalousie. Le patient a reçu alors un antipsychotique atypique (olanzapine), avec une rémission partielle des symptômes psychotiques. Conclusion Les troubles dépressifs et les troubles psychotiques sont fréquents au cours de l’évolution d’une maladie de Parkinson. Un repérage précoce de ces troubles s’avère ainsi indispensable afin d’assurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée et améliorer la qualité de vie de ces patients.

Les troubles psychiatriques au cours de l’évolution d’une maladie de Behçet. À propos d’un cas.oumayma zayaniOumayma zayani,Imen Baâti, Maha Bejjar, Fatma Guermazi, Ines Feki, Jawaher MasmoudiVisualiser

Introduction : La maladie de Behçet (MB) est une vascularite systémique. L’atteinte neuropsychiatrique au cours de la MB est une cause de morbidité importante et de pronostic sévère. L’atteinte psychiatrique peut précéder ou encore survenir 2 à 5 ans après le début de la MB. Nous étudions à travers la présente observation le cas d’une patiente ayant présenté des troubles psychiatriques graves au cours de l’évolution d’un Neuro-behçet. Vignette clinique : Mademoiselle Ch âgée de 30 ans est suivie depuis 2013 pour une épilepsie temporale dans le cadre d'un Neuro-behçet, sous Carbamazépine 600 mg/j et Mycophénolate Mofétil 1000 mg/j. Par ailleurs, elle est suivie depuis 2018 par plusieurs psychiatres de libre pratique pour un changement de comportement avec désinhibition. Ch a été mise sous différents médicaments psychotropes (antipsychotiques atypiques et benzodiazépines). L’évolution a été marquée par l'aggravation du tableau clinique : instabilité psychomotrice, fugue, vol, dépenses excessives, insomnie et hallucinations auditives. Ainsi, la patiente a été hospitalisée dans notre service, à la demande d'un tiers, en août 2022. Devant ce tableau d'excitation psychomotrice avec troubles du comportement, plusieurs diagnostics ont été évoqués : épilepsie temporale résistante, épisode maniaque secondaire à une affection médicale générale, épisode maniaque dans le cadre d’un trouble bipolaire type 1 (comorbidité). Conclusion : Ce cas clinique illustre bien la fréquence et la diversité des troubles psychiatriques au cours de l’évolution d’un Neuro-behcet. Une prise en charge précoce et multidisciplinaire adaptée s’avère indispensable pour un meilleur pronostic au long cours.

LES TRAUMATISMES DE LA FACE CHEZ L’ENFANT : ETUDE EPIDEMIOLOGIQUEYasmine HamzaS. Naija, K. AkkariVisualiser

INTRODUCTION Les traumatismes faciaux exposent à des défis de gestion considérables chez l’enfant et l’impact fonctionnel et esthétique ultérieur peut être lourd. Notre objectif était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques des traumatismes faciaux pris en charge en Tunisie. METHODOLOGIE Nous avons étudié rétrospectivement des patients dont l’âge varie entre 0 et 15 ans, ayant consulté les urgences et le service de chirurgie maxillo-faciale à l’hôpital militaire Principal d’instruction de Tunis entre janvier 2017 et décembre 2021. On a retenu les données épidémiologiques, le temps, le lieu, les types, les étiologies, la prise en charge et les séquelles des traumatismes faciaux. RESULTAT ▪354 traumatismes faciaux chez 266 patients ont été étudiés. L’âge moyen était 7,58ans. Le sexe ratio était de 2,2/1. La distribution mensuelle des traumatismes a montré des fréquences élevées en été avec une prédominance en fin de semaine. Les principales étiologies étaient les accidents domestiques (42,9%) et une relation significative existait entre les étiologies et l’âge. Les chutes représentaient le mécanisme le plus fréquent (64,3%). Les plaies faciales étaient le type de traumatisme le plus fréquent (54,7%). Leurs localisations étaient essentiellement les lèvres et le menton. Les fractures représentaient 11.8% et étaient majoritairement mandibulaires et principalement condyliennes. Les traumatismes alvéolodentaires représentaient 33,5% et les fractures dentaires étaient les plus retrouvées. Les lésions concernaient majoritairement les dents permanentes (70,5%) et les incisives centrales maxillaires. Toutes les plaies ont bénéficié de sutures. 61,9% des fractures n’ont pas eu de chirurgie. Cinq plaies ont gardé des cicatrices chéloïdes, quatre patients gardaient des problèmes de l’occlusion dentaire et deux cas de perte dentaire définitives. CONCLUSION L’enfant présente des caractéristiques anatomiques et développementales uniques dont la connaissance est nécessaire pour la gestion des traumatismes faciaux. Des recherches futures sont souhaitables afin de raffiner la prise en charge et améliorer les mesures de prévention.

Les particularités de l’atteinte covid chez les sujets jeunesImen KetataKetata.I, majdoub fehri.S, medi.W, sellami.R, ammar.R, kwas.HVisualiser

Introduction : Dès le début de l’épidémie, les sujets jeunes ne sont pas épargnés par les atteintes covid de forme légère, modérée et sévère voir même le décès. Méthodes et sujets : Etude transversale, descriptive et analytique réalisée chez les patients diagnostiqués SARS-COV19 positif soit par PCR ou scanner thoracique ou Test rapide durant la période allant de novembre 2020 jusqu’à juillet 2021 hospitalisées dans l’unité Covid à Gabes. Nous avons utilisé une fiche préétablie explorant les antécédents médicaux et chirurgicaux des patients, les tableaux cliniques, les imageries radiologiques, les bilans biologiques et la prise en charge ainsi que l’évolution. Nous avons défini les sujets jeunes par un âge inférieur strictement à 65 ans selon l’OMS. Résultats : Parmi 103 patients jeunes dont la moyenne d’âge 51 ans [22-64 ans], 60,2% était de sexe masculin. Les comorbidités étaient par ordre décroissant : diabète (25,2%), hypertension artérielle (18,4%) et asthme (12,6%). 12,6% des patients étaient tabagique actifs non sevrés. Les symptômes les plus fréquents étaient : la dyspnée (75,5%), la fièvre (72,8%), la toux sèche (78%), douleur thoracique (35%) et diarrhée (17,5%). L’examen clinique a trouvé 79,6% des cas polypneinques avec une moyenne de fréquence respiratoire à 25 cycle par minute [12-40] une SaO2 à 86,5% [56%-100%], des signes de luttes chez 42,7% des cas et une tachycardie chez 31,3% des patients. L’auscultation pulmonaire était dominée par les râles crépitants chez 63,1% des cas. A la biologie, un CRP supérieur à 100 était marqué chez 31,6% des patients. Le scanner thoracique a montré une atteinte minime (0%-10%) chez 21,4% patients, une atteinte modérée (11%-25%) chez 18,4%, une atteinte importante (26%-50%) chez 27,2% des cas, une atteinte sévère (51%-75%) chez 18,4% des patients et atteinte critique (supérieur 75%) chez 14,6% des cas. Parmi notre population, 21,4% étaient hospitalisés dans la réanimation et 5,8% étaient intubés et 25,2% étaient décédés. Conclusion : Même les sujets jeunes adultes peuvent subir des graves lésions étendues et une évolution défavorable et ils sont susceptibles de souffrir des différentes complications.

Les Infections urinaires chez les sujets diabétiquesFatma ZaoualiM. Hafsa¹, H. Boussaid¹, M. Zaafane¹, J. Kooli², A. Cherif³Visualiser

Introduction : Le sujet diabétique est un sujet à risque d’infection urinaire (IU) à répétition. Ceci est du à l’immunodépression et la neuropathie vésicale qu’entraine le diabète. L’objectif de notre travail était de déterminer les caractéristiques des IU chez le sujet diabétique. Patients et méthodes : Etude rétrospective descriptive incluant les sujets diabétiques admis pour IU dans l’hôpital Hadj Ali Soua, Ksar Hellal sur une période allant de Janvier 2019 à Décembre 2020. Résultats : Nous avons inclus 61 patients d’âge moyen de 63±15,38 ans et de sex ratio de 0,35. Une uropathie, un épisode d´infection urinaire antérieur, la prise d’une antibiothérapie dans les 3 mois précédents et le recours à une prise en charge en milieu hospitalier dans les 6 mois précédents étaient notés chez 19,7%, 68,9%, 70,5% et 65,6% des patients. Les signes cliniques étaient dominés par les signes urinaires (brûlures mictionnelles, dysurie et pollakiurie) (73,8%) et la douleur lombaire (57,4%). Des troubles digestifs étaient retrouvés dans 16,4% des cas. Un syndrome inflammatoire biologique était noté dans 31,1% des cas (CRP moyenne à 75,5 mg/l). Le diabète était mal équilibré dans 78,7% % des cas avec une glycémie moyenne de 12,6 ± 5,17 mmol/L. Le germe le plus fréquemment isolé était Escherichia coli suivi de Klebsiella pneumoniae dans 65,6% et 32,8% des cas, chacun. Près de la moitié des souches isolées (47,5%) étaient productrices de béta-lactamases à spectre élargi. Une bihérapie était indiquée dans 8,2% des cas. Les molécules les plus utilisées étaient la Céfotaxime et l'Imipénem (47,5% et 45,9%, respectivement). La durée moyenne d’hospitalisation était de 11±5,1 jours. L’évolution était marquée par la guérison, la rechute et la récidive chez 57,4%, 9,8% et 23, % des patients. Un patient avait une insuffisance rénale chronique. Conclusion : Etant un handicap par leur fréquence élevée et pouvant mettre en jeu le pronostic vital, les IU chez le sujet âgé diabétique constituent un problème de prise en charge.

Les conduites suicidaires chez les écoliers tunisiens (à propos d’un échantillon d’élèves de la région de Monastir)Héla BouhlelTakoua BrahimVisualiser

Introduction : Les études sur les conduites suicidaires chez les enfants tunisiens sont rares bien qu'elles représentent un sérieux enjeu de santé publique. Objectifs : Estimer la prévalence des comportements suicidaires dans une population d’élèves du gouvernorat de Monastir et déterminer les caractéristiques familiales et scolaires chez les enfants ayant des comportements suicidaires et les facteurs associés. Méthode : Etude descriptive transversale auprès d'une population de 698 élèves de 7 écoles du gouvernorat de Monastir obtenue par échantillonnage aléatoire simple, menée durant l’année universitaire 2021/2022. Des autorisations administratives ont été prises au préalable. Les données sur la présence de conduites suicidaires, le statut sociodémographique, la santé, la vie familiale et sociale ont été obtenues au moyen d'un formulaire structuré rempli par les parents et leurs enfants. Résultats : L’âge moyen de notre population d’étude était de 10.16 ± 0.61 avec des extrêmes allant de 9 ans à 14 ans et un sexe ratio (SR) de 0,96. La prévalence des idées suicidaires était de 11% et 0,8% des enfants avait le désir de suicide. Aucun enfant n’avait rapporté un projet suicidaire évident. Presque la moitié des enfants avec idées ou désir de suicide vivait dans des familles monoparentales (dans 44% des cas l’un des parents est décédé et dans 56% des cas les parents sont séparés ou divorcés) ou avait des difficultés scolaires ou un niveau socioéconomique bas ,1% avait les deux parents ou un membre proche de la famille décédés et 60% avait des troubles psychiatriques associés (anxiété/dépression). Les antécédents de maladies psychiatriques chez les parents étaient notés dans 15% des cas. Chez les enfants de notre étude, nous avons trouvé une corrélation entre les conduites suicidaires et le sexe féminin (p=0.046), le décès dans la famille (p=0.04) et la présence de dépression (OR=15.797 [6.017-41.475] ; p<10- 3). Conclusion : Les comportements suicidaires sont non négligeables chez les enfants tunisiens et représentent un problème sérieux de santé publique. Les troubles dépressifs se dégagent comme un puissant facteur de risque. Un programme national de prévention en considérant ce facteur de risque est nécessaire.

Le médecin de première ligne face à une lombalgie/lombosciatiques : démarche diagnostiqueFeten HarziRahmouni S, Dr rekik S, Zouaoui K, Dr Boussaid S,Dr Jemmali S,Dr SAhli H, Elleuch MVisualiser

Introduction : La lombalgie associée ou non à une sciatique (LS) est une cause fréquente de consultation chez le médecin généraliste. Objectif : évaluer la démarche diagnostique des médecins de première ligne face à une lombalgie/LS. Méthode : Il s’agit d’une enquête prospective via un élaboré et publié en ligne, destiné aux médecins de première ligne en formation ou exerçants dans le secteur public et privé. Résultats : Nous avons enregistré 31 réponses. Il s’agissait de résidents en médecine de famille principalement (75,8%). Ils exerçaient dans un CHU (45,2%), un dispensaire local (35,5%) et dans le secteur privé (12,9%). Le nombre de patients consultant pour lombalgies/lombosciatiques était inférieur à 5 dans 48,4% des cas et supérieur à 10 dans 12,9% des cas. Concernant les drapeaux rouges, 5 médecins ne les connaissaient pas et 15 (48,4%) les cherchent toujours. Devant un lumbago, ceux qui ne demandent pas une radiographie (RX) du rachis lombaire et/ou bassin étaient respectivement 71% et 80,6% des médecins. En cas de lombalgie chronique, 28 médecins (90,3%) demandaient une RX rachis lombaire seule et 61 une RX bassin aussi (67,7%). La principale indication d’un bilan biologique était les drapeaux rouges (70%) suivie par les signes neurologiques (46,7%) et la résistance au traitement médical (36,7%). Il s’agissait de bilan inflammatoire (96,7%) et phosphocalcique (76,7%). Aucun médecin n’avait demandé une TDM ou IRM de première intention. Les signes neurologiques étaient la principale indication de l’imagerie en coupe (80,6%) suivie par les drapeaux rouges (71%). Les médecins avaient adressé le patient à un spécialiste en cas de drapeaux rouges (60%), signes neurologiques (66,7%), résistance au traitement médical (70%). Il s’agissait principalement d’un rhumatologue (83,9%), orthopédiste (29%). Conclusion : Il ressort de notre enquête quelques lacunes dans la démarche diagnostique des lombalgies par les médecins généralistes, d’où l’intérêt des formations continues.

Le lymphangiome kystique cervical de l’adulte: une entité rareYosra JaouaM. Sellami, S. Ayedi, M. Mnejja, B. Hammami, MA. Chaabouni, I. CharfeddineVisualiser

Objectif de la présentation : Discuter à travers une série rétrospective de 7 cas de lymphangiomes kystiques cervicaux de l'adulte le diagnostic positif, l'intérêt de l'imagerie ainsi que la prise en charge thérapeutique de ces tumeurs. Matériel et méthodes : Nous rapportons 7 cas de lymphangiomes kystiques cervicaux de l'adulte traités chirurgicalement. Nous avons étudié les caractéristiques épidémiocliniques, les données de l'imagerie, la prise en charge thérapeutique et l'évolution après traitement. Résultats: Notre série intéresse les sujets âgés entre 18 et 56 ans avec un sex-ratio (H/F) à 0,4. Il s'agissait d'une tuméfaction latérocervicale droite chez 2 patients, gauche chez 4 patients et médiane chez un patient d’évolution moyenne de 14 mois. L'examen physique a montré une tuméfaction cervicale mobile chez 6 patients, ferme ou molle, non inflammatoire faisant de 1 à 7 cm de grand axe. L'échographie cervicale a été réalisée chez tous les patients et a montré une masse bien limitée hypoéchogène ou hétérogène associée à des septas intra lésionnels dans 3 cas. La tomodensitométrie cervico-thoracique réalisée chez 2 patients a montré une masse kystique hypodense. L'IRM réalisée chez 2 patients a montré une masse en hypo signal T1 et hyper signal T2. Le diagnostic de lymphangiome a été évoqué chez 5 patients. Pour les deux autres patients ont été évoqué un kyste du tractus thyréoglosse ou un kyste épidermoïde. La chirurgie réalisée dans tous les cas par voie cervicale a permis la résection en monobloc de la masse cervicale kystique. Les suites opératoires étaient simples sauf pour un patient qui a présenté des douleurs cervicobrachiales chroniques. L'examen anatomopathologique des pièces opératoires a conclu à un lymphangiome kystique. Aucun patient n'a présenté de récidive après un recul moyen de 2 ans. Conclusion : La survenue de lymphangiomes kystiques cervicaux chez l'adulte est inhabituelle mais ce diagnostic doit être évoqué devant toute masse kystique cervicale. L'imagerie permet d'évoquer le diagnostic et de planifier la chirurgie qui est le traitement de choix des lymphangiomes de l'adulte.

Le degré de satisfaction des usagers dans le cssb de jarzouna, bizerte en 2022Ibtissem HaddadJ.Hassine, B.Khemiri, N.Nkaies, H.Gharsallah, J.Naffeti, A.KadriVisualiser

Le Degré de satisfaction des usagers dans le CSSB de Jarzouna, Bizerte en 2022 Auteurs : Dr Haddad Ibtissem, Dr Hassine Jamila, Khemiri Balsam, Nkaies Nesrine, Gharsallah Hatem, Jihene-Fatma Naffeti, Afef Kadri Objectif : - Assurer une prise en charge hautement qualifiée. - Satisfaire les usagers qui s’adressent à notre centre. - Suivre une démarche continue d’évaluation de la qualité des services offerts aux patients. Matériel et méthode : - Etude transversale menée auprès de 100 patients sélectionnés au hasard en Mai 2022. - Le questionnaire est composé de 18 items, chaque réponse est encodée selon trois appréciations. - Les questions peuvent être regroupées en trois catégories : Description de la population, l’accueil et l’organisation, la prise en charge et l’information. - L’enquête est réalisée par deux résidentes au début de leur stage et un médecin de la policlinique de la CNSS non connues par les patients. Résultats : Description de la population : L’âge moyen est de 45 ans. 65% des patients sont de sexe féminin. - L’appréciation globale de la part des patients est bonne : 69.5% L’appréciation globale de la part des patients est moyenne : 18% L’appréciation globale de la part des patients est mauvaise : 12.5% - Elle est bonne de 80% pour l’accueil et l’organisation et de 26% pour la prise en charge et l’information. - Le non disponibilité des médicaments était le motif le plus critiqué par les malades. Conclusion : Notre étude nous a permis de mettre en évidence les défaillances de nos services et divulguer les attentes des usagers. Pour améliorer ces insuffisances, on a débuté des réunions pour réaliser les attentes objectives et faisables des usagers. Ces recommandations vont être l’objet d’une étude ultérieurement

Le condylome acuminé géant ou tumeur de Buschke-Lowenstein : À propos d’un casNIZAR KHLASSM.Ben Mbarek, F.Ben SalemVisualiser

Introduction Le condylome acuminé géant ou tumeur de Buschke-Lowenstein (TBL) est une entité nosologique rare, sexuellement transmissible. Il s´agit d´une infection virale induite par le papillomavirus humain (HPV). Les facteurs de risques incriminés sont : la mauvaise hygiène ano-rectale, la grossesse, la multiparité, l´homosexualité, l´immunodépression, le tabagisme, l´alcool et les Infections sexuellement transmissibles (IST). Patient et observation Mr R.L âgé de 55 ans, marié et père de 2 enfants ayant comme antécédents des rapports sexuels non protégés, partenaires sexuelles multiples, tabagique chronique, qui a consulté pour de multiples lésions verruqueuses initialement au niveau péri-anal s´étendant au pli inter fessier, OGE, plis inguinaux et l´hypogastre augmentant . L´examen dermatologique objective de multiples lésions verruqueuse exophytiques irrégulières en chou- fleurs de couleur noir brunâtre, d´autres de couleur rose avec infiltration de la base avec présence d´adénopathie inguinale gauche de 1 cm. Une biopsie cutanée a été réalisée le 2 novembre 2021 et qui a objectivé un condylome acuminé : une tumeur de Buschke-Lowenstein sans signe de transformation ni d´invasion. Discussion La transmission de la TBL se fait essentiellement par voie sexuelle et également par l´intermédiaire d´eau, de linge, de gants et d´autres matériels souillés. L´infection par le HPV atteint 70% à 80% de la population sexuellement active. Le diagnostic est souvent fondé sur la clinique pour un clinicien expérimenté qui écarte facilement le condylome de la syphilis secondaire. Toutefois, l´histologie est nécessaire afin de ne pas méconnaitre une transformation maligne L´évolution naturelle peut se faire vers un envahissement local, une récidive ou une transformation maligne Conclusion La tumeur de Buschke-Lowenstein appartient au groupe des carcinomes verruqueux. L´histologie de cette lésion est proche de celle des condylomes acuminés, mais la transformation possible en carcinome invasif

Le coma non traumatique : Etude comparative selon l’âgenaoures ben kahlaKorbsi.B , Ben Salah.CH , Ammar.YVisualiser

Introduction : Un coma non traumatique met en jeu directement le pronostic vital du patient. Chez le sujet âgé il pose plusieurs difficultés diagnostiques qui entravent de manière constante la prise en charge de cette catégorie des patients. Le but de notre travail est d’étudier les particularités épidémiologiques, thérapeutiques et pronostiques du coma non traumatique selon l’âge. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective et descriptive portant sur 121 patients consultant nos urgences du CHU Maamouri Nabeul durant l’année 2017 pour un coma non traumatique d’emblé ou une dégradation progressive de l’état de conscience dans les six heures qui suivent l’admission. Notre population est divisée en deux groupes : -Groupe I (GI): sujets âgés de 14 à 64 ans (N=58) -Groupe II (GII) : sujets âgés de plus que 65 ans (N=63) Les données ont été analysées par le logiciel SPSS version 18. Résultats : La fréquence de coma non traumatique est 0.1% dans chaque groupe. L’âge moyen est de 41,65 ans pour le GI et 75,61 ans pour le GII, avec une prédominance masculine dans les deux groupes (SR=2). Les antécédents sont dominés par les cardiopathies pour le GII (57,2% vs 26%). Les endocrinopathies occupent le premier plan dans le GI (31% vs 32%) sans qu’il y est une différence significative entre les deux groupes. Les antécédents d’hypertension et de diabète sont les pathologies les plus fréquemment rencontrés dans les deux groupes. Les sujets de Groupe II sont classés d’emblé plus grave que ceux de Groupe I : IGSA>8 (47,6% vs 17,2%). Les étiologies sont dominées par les causes toxiques dans le GI (31% vs 4,8%) et les causes neurologiques dans le GII (50,8% vs 33%). Dans notre étude, nous avons noté une courte durée de séjour à la salle de déchoquage pour le GI comparativement à celui de GII (10h vs 72h) avec une facilité d’hospitalisation des sujets de GI (70,7% vs 35%). La moitié des sujets de GI ont été admis en réanimation (50% vs 14,3%). Le décès était plus important dans le GII (41,3% vs 10,3%). Au terme de notre étude nous avons retenu comme facteurs de mauvais pronostique dans le GII : âge (p<0,001), coma profond à l’admission (p<0,01) avec présence d’anisocorie ou mydriase (p<0,04) et les sujets qui ont nécessité une intubation (p<0,001). Conclusions : Les comas non traumatiques touchent aussi bien les sujets âgés que l’adulte (0,1%). Ils sont plus graves chez les sujets âgés mettant en jeu le pronostic vital immédiat et nécessitant une prise en charge adéquate. Les étiologies sont dominées par les causes toxiques chez l’adulte, et neurologiques chez le sujet âgé

Le cancer du sein chez l’homme: à propos de 8 casInes RDHAOUNIAA. Ben Salem, I. Rdhaounia, D. AbadaVisualiser

Introduction : Le cancer du sein chez l’homme est une affection rare représentant environ 1% de l’ensemble des néoplasies masculines. En Tunisie, il représente 1% des cancers du sein et 1,6% des cancers chez l’homme. Son incidence au centre de la Tunisie est estimée à 0,7 nouveau cas/an/100000habitants .Son étiologie reste mal connue. Sa prise en charge est multidisciplinaire et principalement calquée sur celle de la femme. Objectif : L’objectif de ce travail est de dégager les particularités épidémiologiques, étiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de cette affection mal connue. Matériels et méthodes : Notre étude porte sur l’analyse rétrospective descriptive de 8 observations colligées au service d’oncologie médicale du l’hôpital Universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir, sur une période de 7 ans allant du Décembre2014 à Décembre2021. Résultats: Notre série comporte un total de 8 patients, leur âge est compris entre 37 et 63ans, avec une moyenne de 54 ans. Le délai moyen de diagnostic était de 8mois. La symptomatologie a été dominée par la perception d'un nodule mammaire (75%). La localisation gauche a été la plusprédominantedans75%. La palpation d’adénopathies axillaires a été fréquente (37%). L’échographie mammaire était l’examen le plus demandé. Le type histologique prédominant était le carcinome canalaire infiltrant dans 87% des cas. Le traitement chirurgical a consisté en une mastectomie dans 75% des cas, associée à un curage ganglionnaire dans 83% des cas. 75% des patients ont bénéficié d’une radiothérapie, adjuvante dans la moitié des cas et palliative dans l’autre moitié, d’une chimiothérapie : curative dans la moitié des cas et palliative pour l’autre moitié et d’une hormonothérapie. L’évolution était caractérisée par une rémission chez 5 patients. Les patients dont l’atteinte était initialement métastatique sont décédé après un délai respectivement de 15 mois, 2 mois et 3 ans. Conclusion : Le cancer du sein masculin est rare, et souvent diagnostiqué à un stade avancé. Le public, les prestataires de soins de santé et les chercheurs doivent être davantage sensibilisés au cancer du sein masculin afin d'éviter les retards de diagnostic et de réduire la stigmatisation et l'incertitude quant au traitement. Des études multicentriques sont nécessaires afin d'optimiser la prise en charge des patients atteints de cette maladie.

L’adhérence des médecins de première ligne aux dernières recommandations (ESC 2018)dans la prescription du traitement antihypertenseurBelsem KhemiriHajouni. EVisualiser

Introduction : Le rôle des médecins de première ligne est primordial dans la prise en charge thérapeutique initiale de l’hypertension artérielle. L’objectif de notre étude est de mettre le point sur la conformité de la première prescription médicale chez, les patients  diagnostiqués hypertendus, aux dernières recommandations de l’ESC 2018. Méthode : Nous avons mené une étude transversale rétrospective à visée descriptive et analytique réalisée au prés de 50 patients qui ont consultés au service de médecine générale de la polyclinique de Mefteh Sadallah de Tunis .Nous avons étudié la prescription de première intention du traitement antihypertenseur chez les hypertendus anciennement suivis. Résultats : La moyenne d’âge de la population de notre étude était de 64ans(min=55ans, max=73).Concernant les comorbidités présentés par notre population : sans comorbidités(8%), diabétiques(8%),dylipidémiques(16%),arthrose(11%),diabétiques et dyslipidémiques(7%).La moyenne de l’ancienneté de l’hta pour la population de notre échantillon (m=9ans). (34%) étaient sous monothérapie,(52%)sous bithérapie ,(14%) sous trithérapie. Conclusion : Une prise en charge thérapeutique adéquate est nécessaire pour la prévence des complications et la réduction du risque cardiovasculaire. D’ou l’importance des médecins de première ligne.

La tuberculose: une pathologie à ne pas méconnaitreRahma SellamiM. Gargouri, K. Trigui, I. Ketata, H. Ghorbel, H. Ben Hmida, H. Azouzi, L. ZrelliVisualiser

Introduction La tuberculose demeure un problème de santé publique dans notre pays. Tous les organes peuvent être touchés avec une incidence en augmentation. Bien qu’elle soit réputée bénigne, des complications graves peuvent survenir au cours de l’évolution de la maladie. L’objectif de notre travail était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de la tuberculose. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients hospitalisés pour tuberculose au service des maladies infectieuses entre 2015 et 2021. Résultats Cinquante six cas de tuberculose étaient admis à notre service. L’âge moyen était de 40.2 ± 8 ans. Il s’agissait de 43 femmes (76.8%). Trente six cas (64.3%) étaient issus d’un milieu rural. Un antécédent personnel ainsi que familial de tuberculose était noté dans 10.7% et 8 14.3% respectivement. Les principales comorbidités associées étaient essentiellement l’hypertension artérielle (14.3%) et le diabète (7.2%). Parmi nos patients, 12.5% étaient tabagiques. La symptomatologie clinique était dominée par l’asthénie, l’anorexie, la fièvre et les sueurs nocturnes dans 80.4%, 69.6%, 62.5% et 37.5% des cas respectivement. Des signes digestifs et respiratoires non spécifiques étaient objectivés notamment des vomissements (46.4%), une diarrhée (19.6%) et une toux sèche (25%). L’examen clinique montrait des adénopathies palpables cervicales, axillaires et/ou inguinales dans 25% des cas. A la biologie, une hyperleucocytose était notée dans 18.7% avec une moyenne de protéine C réactive (CRP) à 89.4 ± 58mg/L. L’intra-dermoréaction à la tuberculine était positive dans 30% des cas. Le diagnostic était confirmé par l’histopathologie dans tous les cas. La recherche de bacille de koch BK dans les crachats et les urines étaient négatives dans tous les cas. Les formes cliniques observées étaient une tuberculose péritonéale dans 32 cas (57%), cervicale dans 15 cas (26.7%), osseuse avec une spondylodiscite dans 6 cas (10.7%), neuromeningé, cutanée et médiastinales dans un cas chacun (1.7%). L’atteinte était multifocale dans 7 cas (12.5%). Tous les patients étaient traités par une quadrithérapie puis bithérapie classique pour une durée moyenne de 12 ± 3 mois. e patients ont présenté des effets secondaires à type de cytolyse et prurit nécessitant l’arrêt temporaire du traitement. Le traitement par corticothérapie était indiqué dans onze cas pour une durée moyenne de 4 semaines. L’évolution était marquée par la survenue de guérison dans 75% des cas et de rechute dans 3.1% des cas. Conclusion La tuberculose est une infection fréquente et grave. Devant l’atypie des signes cliniques, elle requiert encore une prise en charge précoce et adéquate.

La stigmatisation du cancer du sein et les facteurs qui y sont associés chez les survivantes au cancer du seinSonia DoudechB. N. Saguem*, B. Bannour**, R. Bannour**Visualiser

Introduction:La stigmatisation du cancer du sein est un phénomène invalidant largement répandu dans les sociétés.Elle peut interférer dans l’évolution de la maladie et influer sur la psychopathologie et la qualité de vie des patientes Objectifs:Evaluer la stigmatisation du cancer du sein chez les survivantes tunisiennes à ce cancer et déterminer les différents facteurs qui y sont associés Méthodes:Etude transversale à visée analytique menée auprès de patientes suivies pour cancer du sein au service de gynécologie-obstétrique du CHU Farhat Hached de Sousse,ayant eu un traitement chirurgical radical avec une durée minimale de recul de12mois.Les instruments de mesure sont l’échelle de stigmatisation du cancer du sein(BCSS),l’index de qualité de sommeil de Pittsburgh(PSQI),l’échelle multidimensionnelle de perception du soutien social(MSPSS),l’échelle d’estime de soi(SESS)et l’échelle d’auto-efficacité perçue(GSES) Résultats:Cinquante patientes ont été inclues.La population de l’étude présentait un faible niveau de stigmatisation du cancer du sein(score médian BCSS=51,50).Aucun facteur socio-démographique ayant une relation statistiquement significative avec la stigmatisation du cancer du sein n’a été mis en évidence.Plus le degré de stigmatisation était élevé plus la qualité de sommeil était altérée.Les scores de responsabilité personnelle et de honte étaient positivement corrélés avec le score MSPSS.Plus les scores de l’évitement,dissimulation,intégrité et honte étaient élevés plus ceux d’estime de soi étaient élevés.Plus les scores des sous-catégories de l’échelle de stigmatisation du cancer du sein,à l’exception de la responsabilité personnelle,étaient élevés,plus le degré d’auto-efficacité perçue était élevé Conclusion:Ses résultats exposent le rôle crucial joué par les facteurs psychologiques dans la stigmatisation du cancer du sein.La qualité de sommeil a également été significativement reliée aux niveaux de stigmatisation ainsi que la qualité du support social

La péritonite dermoîde aigue post-traumatique : une pathologie rareEmna Ben ayedFendri S, Fourati K, Trigui A, Rejab H, Mejdoub Y, Boujelbene SVisualiser

Introduction : Les péritonites dermoïdes sont dues à la rupture intrapéritonéale d’un kyste dermoïde (ou tératome mature). Il s’agit de la complication la plus fréquente après la torsion. La rupture peut se faire dans un organe creux ou dans la cavité péritonéale. Observation : Une patiente de 75 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, admise pour douleurs abdominales aigue post traumatique. L’examen clinique trouvait une sensibilité abdominale diffuse avec une importante distension abdominale. La biologie montrait un syndrome inflammatoire biologique. Le scanner trouvait un kyste dermoïde ovarien gauche rompu dans le péritoine. On a opéré la patiente et on a réalisé une annexectomie gauche emportant le kyste dermoide rompu avec une toilette péritonéale abondante. Les suites opératoires étaient simples après un court séjour en réanimation. Discussion : Les kystes dermoides de l’ovaire sont des tumeurs peu rares généralement bénignes. Ils peuvent se compliquer de torsion (16%), de rupture (1.3%),d’infection (1.2%)ou de dégénérescence maligne exceptionnellement mais surtout après 40 ans. La rupture peut se faire dans un organe creux tels que le grêle, le rectum, la vessie, dans la paroi abdominale ou dans le vagin. Il s’agit d’une péritonite « chimique » liée à des dépôts de graisses neutres, de cristaux d’acides gras et de cholestérol. Elle est favorisée par la grossesse et peut se produire lors de l’accouchement entrainant une péritonite aiguë. Deux formes cliniques peuvent exister : -En cas de rupture massive, il en résulte une péritonite chimique extrêmement agressive dont les conséquences peuvent être fatales en dehors d’une prise en charge médico-chirurgicale. -En cas de simple fissuration, la péritonite initiale peut passer inaperçue et la dissémination du contenu kystique est responsable de greffe d’implants dermoïdes hépatiques et péritonéaux. Le traitement peut comporter une omentectomie et une ovariectomie uni oubilatérale en fonction de l’âge. Conclusion : La péritonite dermoïde est une affection rare secondaire à la rupture brutale (forme aiguë) ou la fissuration (forme torpide) d’un tératome ovarien. Ce diagnostic est à évoquer devant tout tableau de péritonite d’étiologie mal expliquée, notamment lorsque le scanner révèle un tératome mature. Il est important d’évoquer la forme aiguë chez une femme en âge de procréer,présentant un tableau de pelvipéritonite sévère.

La néphropathie diabétique dans sa relation avec le déséquilibre du diabèteEya HajouniB.KhemiriVisualiser

Introduction : La néphropathie diabétique est l’une des complications les plus redoutables et les plus fréquentes du diabète sucré. Elle est détectée par une albuminurie lentement évolutive faisant craindre l’évolution vers une insuffisance rénale chronique. Notre objectif est de mettre en évidence la relation entre la néphropathie diabétique et le déséquilibre du diabète. Méthodes : Nous avons mené une étude transversale rétrospective à visée descriptive et analytique réalisée auprés de 50 patients qui ont consultés au service de médecine générale de la polyclinique de Mefteh Sadallah de Tunis .Nous avons étudié la prévalence de la néphropathie chez des diabétiques anciennement suivis ainsi que son lien avec le déséquilibre du diabète. Résultats : La moyenne d’âge était de 66ans(min=57ans ,max=75ans),avec une prédominance féminine(66%).Parmi les comorbidités constatées (14%)HTA,(42%)dyslipidémies,(26%)HTA + dyslipidémie ,(18%)sans comorbidités. La moyenne d’âge de découverte du diabète était de (m=8,46).(24%) de notre population avait un diabète non équilibré .82% de notre population n’avait pas développée de néphropathies diabétique. Nous avons trouvé une corrélation significative entre le déséquilibre de diabète et le développement de la néphropathie diabétique avec (p=0,02) Conclusion : La détection de la néphropathie diabétique reste primordiale chez les diabétiques anciennement suivis .L’éducation sur l’observance thérapeutique est le pilier de la prise en charge du contrôle du diabète.

Infarctus médullaire aigu à propos d’un casMounira REZGUIA. HmidaVisualiser

Infarctus médullaire aigu à propos d’un cas Rezgui.M, Hmida.A Hopital Ettadhamen, Hopital Ben Arous Résumé : L’infarctus médullaire est un diagnostic relativement méconnu, qui engage à court terme le pronostic, aussi bien vital que fonctionnel du patient. Nous vous rapportons le cas d’un patient de 22ans, chez qui le déficit s’est installé en quelques heures après un traumatisme dorsal mineur et qui s’est révélé en grande partie définitif. Le diagnostic final a été fait sur les données de l’IRM, montrant un aspect caractéristique de « yeux de serpents », traduisant une atteinte du réseau vasculaire antérieur. Le bilan étiologique, notamment d’hémostase, est revenu négatif. Nous avons ainsi évoqué des emboles au sein du réseau spinal antérieur. Observation: Un homme de 22 ans sans antécédent particulier consulte pour déficit brutal des membres inférieurs, depuis environ deux heures pas de notion d’ingestion d'un produit toxique. Il aurait présenté une dorsalgie aiguë la veille en soulevant un objet lourd Discussion : La vascularisation médullaire est assurée par deux axes, l’un antérieur Axe spinal antérieur ou ASA l’autre postérieur Axe spinal postérieur ou ASP. L’ASA assure un rôle fonctionnel plus important que l’ASP. L’ASA naît de la réunion de deux artères provenant de la quatrième portion de l’artère vertébrale de chaque côté. À l’étage cervicale, cet axe est alimenté par des artères cervicale ascendante. Conclusion : L’infarctus médullaire aigu est une pathologie relativement méconnue au pronostic sombre . Elle doit être évoquée de façon systématique devant toute constitution aiguë d’une lésion médullaire. L’atteinte IRM retrouvée chez ce patient est une présentation classique, avec cet aspect de « yeux de serpents » caractéristique.

LA MYOCARDITE AIGUE : A PROPOS DE 45 CASnaoures ben kahlaKorbsi.B , Ben Salah.CH , Ammar.YVisualiser

Introduction : La myocardite est une affection inflammatoire du myocarde dont le tableau clinique est variable, allant d’une anomalie électrique asymptomatique, à une défaillance cardiaque fulminante, en passant par des manifestations cliniques d’un infarctus de myocarde. Il n’existe pas de données épidémiologiques exactes sur la myocardite, car les critères cliniques, électriques et échographiques ne sont pas spécifiques. Le but de notre étude est de déterminer les particularités épidémiologiques, cliniques et paracliniques pour le diagnostic de myocardite aigue. Patients et méthodes : Etude épidémiologique rétrospective incluant 45 patients admis par les biais des urgences au service de cardiologie pour myocardite aigue. Le diagnostic de myocardite est retenu sur des critères cliniques, des anomalies électriques, un syndrome inflammatoire biologique, des troponines positives et les données de l’imagerie. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 27,5 ans avec une exclusivité masculine. 100% de nos patients n’avaient aucun antécédent pathologique (en dehors du tabagisme). Le motif de consultation était les douleurs thoraciques dans tous les cas. Un syndrome infectieux était noté dans la moitié des cas. L’ECG a objectivé des troubles de la repolarisation dans 53.33%. Le dosage des troponines était positif dans 93,3 % des patients. L’ETT était pathologique dans 13,3 % des cas. Une coronarographie diagnostic était pratiquée chez 44.44% de nos patients et elle était normale dans tous les cas. L’IRM réalisée chez 40%, et elle a confirmé le diagnostic. Tous nos patients ont reçu initialement un traitement basique, rectifié après 24 heures. L’évolution était favorable pratiquement dans tous les cas. Conclusions : La myocardite aigue touche essentiellement le sujet jeune de sexe masculin, n’ayant pas de facteurs de risque cardio-vasculaire. Le tableau clinique ainsi que les signes électriques peuvent simuler un infarctus du myocarde à sa phase aigue. L’IRM reste l’examen non invasive la plus fiable pour confirmer le diagnostic

Ostéoporose ; adhésion des patientes au traitementMondher KARRAYMaroua GhaliVisualiser

L’ostéoporose est un problème de santé publique. De nombreuses causes peuvent expliquer le défaut d’adhésion, notamment le caractère asymptomatique de la maladie, la tolérance du traitement, la survenue d’effets indésirables, le manque de connaissances relatives à l’ostéoporose et le défaut de compréhension des buts des traitements L’adhérence au traitement a été améliorée, de manière insuffisante, par le passage d’une prise quotidienne à une prise hebdomadaire. La simplification des schémas posologiques des médicaments a montré un intérêt dans l’amélioration de l’adhésion au traitement mais il est clairement nécessaire de développer d’autres moyens pour lutter contre ce problème Aujourd’hui, le traitement de l’ostéoporose par les bisphosphonates représente l’option thérapeutique la plus répandue dans le monde (environ 70%du marché global des traitements de l’ostéoporose). Objectif de ce travail était d’évaluer l’adhésion thérapeutique des patients au traitement de l’ostéoporose, d’identifier les causes principales au non adhésion et de chercher les besoins et les souhaits des patients pour améliorer leur prise en charge Patient et Méthode : deux échelles ont été utulisés  Morisky Medication Adherence Scale (MMAS-4)  Compliance Questionnaire for Rheumatology (CQR-5) 40 patients ont participé à cette étude Les critères d’inclusion se résumaient à un entretien avec des patients suivi, en privé ou à la consultation externe de Rhumatologie, pour ostéoporose ou avec des patients ostéoporotiques de découverte récente Evaluation de l’adhésion thérapeutique :Une mauvaise adhésion thérapeutique était observée dans 56,1% des cas selon l’échelle d’évaluation MMAS-4 et Une mauvaise adhésion thérapeutique était observée dans 61% des cas selon l’échelle d’évaluation CQR-5 Les raisons du non adhésion aux traitements étaient dominé par les consultations ratés (73.2%) à cause du confinement répète (66.66%), de modification thérapeutique (56,2%) suivie par la peur de l’infection (25%) et l’infection au SARS-CoV-2 (18,8%) Onze patients soit 26,8%, ont eu recours à la téléconsultation par les appels téléphoniques. Ce qui ouvre les perspectives d’avenir à la télémédecine CONCLUSION L’ostéoporose est une maladie chronique pouvant se compliquer de fractures et engendrer une morbi- mortalité importante. l’éducation thérapeutique, l’adaptation du mode de vie avec la mise en place de mesures hygiéno-diététiques , sont indispensables pour diminuer la morbidité et la mortalité ainsi que les coûts financiers liés aux conséquences de cette maladie

La dépendance à facebook chez les adolescents tunisiens de sousse : une étude transversale dans les écoles secondairesMohamed OuertaniS.Ben Fredj, R.Ghammem, N.Zammit, A.Maatouk, W.Ben Belgacem, S.Nouira, H.GhannemVisualiser

Introduction L'utilisation des réseaux sociaux tels que Facebook est désormais un phénomène mondial. Le plaisir de Facebook a conduit à certains comportements addictifs chez ses utilisateurs, notamment les adolescents. Cette étude visait à déterminer la prévalence et les facteurs associés à l'addiction à Facebook (AF) chez les adolescents. Méthodes Une étude transversale analytique a été menée durant l'année scolaire 2018-2019 auprès d'un échantillon représentatif de 1342 adolescents âgés de 15 à 18 ans inscrits dans des lycées publics à Sousse, dans l'est de la Tunisie. Un questionnaire auto-administré structuré a été utilisé pour recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques, les comportements de style de vie, les troubles de santé mentale, et l'addiction à Facebook a été déterminée en utilisant l'échelle d'addiction à Facebook de Bergen. Les données ont été saisies et analysées à l'aide du logiciel SPSS version20. Résultats Dans notre étude, 63,2% des participants étaient des filles. L'âge moyen était de 17,5 ±1,44 ans. L'outil préféré pour accéder à Facebook était le smartphone 84,9%. La prévalence de l'AF était de 28,3%. Elle était plus élevée chez les filles 76,2% que chez les garçons 23,8% (p<0,001).Les participants de 16-18 ans avaient les pourcentages les plus élevés d'AF 43,8% (p=0,042). Les élèves présentant une AF étaient plus susceptibles d'être alexithymiques (81,4%, p<0,001), anxieux (84,1%, p<0,001) et déprimés (79,7%, p<0,001). Les adolescents qui avaient une utilisation problématique d'Internet étaient plus dépendants à Facebook (88,1%) que ceux qui n'avaient pas une utilisation problématique (11,9%) p<0,001. Conclusion La prévalence de l'addiction à Facebook est alarmante dans notre population. Il est donc nécessaire de développer des programmes d'interventions sanitaires qui s'attaquent aux facteurs significatifs associés à la dépendance à Facebook, en particulier les troubles de santé mentale.

La myasthénie chez la femme enceinte a terme :a propos d’un casNaim DHIFAOUIA. MNEJJA, O. BEN REJEB, S. MASTOURI, C. MRAZGUIAVisualiser

La myasthénie est une maladie neurologique autoimmune affectant la jonction neuromusculaire qui se caractérise par la présence d’anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine (RAch) sur la plaque motrice Les signes cliniques principaux sont caractérisés par une fatigabilité musculaire fluctuante aggravée par l’effort et diminuant au repos. Cette pathologie influe peu sur le déroulement et l’issue de la grossesse (incidence de la prématurité, des fausses couches spontanées et des césariennes). Le traitement médical dominé par les anticholinestérasiques permettant de réduire les poussées, doit être optimisé pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum . Cette pathologie neurologique a des implications anesthésiques surtout dans le cadre de l’anesthésie générale . La place de l’analgésie locorégionale en obstétrique a été discutée dans de rares cas isolés surtout le rôle du bloc moteur induit par les anesthésiques locaux périmédullaires Cas clinique : Patiente AB agée de 27 ans , Gs Rh O positif,aux antécédents de myasthénie depuis 10 ans bien suivie sous traitement médical . Primi geste primi pare. Admise a un terme de 37 semaines et 2 jours pour surveillance materno fœtale et programmation d’accouchement. Cette grossesse évolutive avec une double dys gravidie : (diabète gestationnel sous régime avec un retentissement fœtal hydramnios et macrosomie ,une hyper tension artérielle gravidique stabilisé sous alpha methyl dopa). L’examen :patiente conscient coopérante,conjonctives normo colorées, eupnéique , apyrétique , normo tendue , utérus relaché , protéinurie négative. Biologie : pas d’anémie , pas de thrombopénie , pas de trouble d’hémostase, pas de cytolyse , pas d’insuffisance rénale. Échographie obstétricale : grossesse mono fœtale évolutive activité cardiaque positive , hydramnios , macrosomie , doppler ombilicale correct , placenta postéro fundique loin du col. L’évaluation neurologique a été faite avec son neurologue :a montré que la patiente est myasthénique asymptomatiquedonc aucune particularité au cours de son accouchement. Une césarienne a été programmée a 38 semaines pors diabète gestationnel avec un retentissement fœtale. La césarienne a été faite sous rachi anésthesie en présence de l’équipe de l’anéthésie réanimation avec une surveillance stricte de l’ét&t hémodynamique et de la fonction respiratoire vue le risque de détresse respiratoire aigue en rapport avec sa propre pathologie. Une césarienne a été sans aucun incident. Extraction d’un bébé en bon état de santé avec une bonne adaptation à la vie extra utérine. Les suites opératoires ont été simples. Aucune crise myasthénique n’a survenue.

La mucormycose chez le sujet diabétique : à propos d’un casChedlia Azza JemmaliI.Ksiaa, A.Fekih, S.Khochtali , B.Jelliti, M.KhairallahVisualiser

Introduction et objectif :La mucormycose :une infection fongique invasive rare due à la prolifération de champignon à tropisme vasculaire de la famille des mucorales, plus fréquente en cas d'immunodépression ou de diabète mal équilibré. Patient et Méthode :Nous rapportons un cas de mucormycose rhino-orbito-cérébrale révélé par une paralysie complète de la troisième paire crânienne. Observation : Il s’agit d’une patiente âgée de 51 ans diabétique mal équilibrée qui consulte pour douleur rétro-orbitaire, baisse de l’acuité visuelle et ptôsis de l’œil gauche survenant quelques jours après une extraction dentaire. L’examen ophtalmologique au niveau de l’œil droit était sans anomalies. L’examen de l’œil gauche a objectivé une acuité visuelle réduite à une perception lumineuse négative, une exophtalmie, une paralysie complète de la troisième paire crânienne et au fond d’œil une ischémie rétinienne et choroïdienne. L’examen ORL a révélé la présence de foyers de nécrose au niveau du septum nasal et au niveau du voile du palais. L’angio TDM orbito cérébrale a mis en évidence une cellulite orbitaire, une thrombose du sinus caverneux et de la carotide interne gauche.La présentation clinique était en faveur d’une mucormycose rhino-orbito-cérébrale. L’évolution était fatale, malgré un traitement médical associant l’amphotéricine B et une héparinothérapie à dose curative. La localisation rhino cérébrale est la plus fréquente. Elle est révélée le plus souvent par des signes ophtalmologiques à type d’ophtalmoplégie, exophtalmie et baisse profonde de la vision. Dans notre cas, la thrombose de l’artère carotide interne gauche était responsable d’une ischémie rétinienne et choroïdienne et une perte visuelle. Conclusion :La mucormycose est une infection fongique rare mais grave.Il faut y penser devant toute anomalie évoquant une cellulite orbitaire, survenant chez le diabétique, surtout s’il est mal équilibré.Il s'agit d'une urgence diagnostique et thérapeutique dont le pronostic dépend de la rapidité de la prise en charge.

La fièvre typhoïde dans la région de Gabes : a propos de 220 casImen KetataKetata I, mahdhaoui W, sghaier F, dorgham D, kwas HVisualiser

Introduction : La fièvre typhoïde (FT) demeure encore aujourd’hui un problème de santé publique majeur dans notre région comme dans les pays en voie de développement . contrairement aux pays industrialisés où l’amélioration des infrastructures sanitaires, et notamment l’amélioration des circuits de distribution de l’eau , a permis de la reléguer au rang des maladies rares ou importées. Objectif : étudier les aspects épidémiologiques et sociodémographiques de la FT : dans la région de Gabes Patients et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant tous les patients ayant souffert d’une fièvre typhoïde dans toute la région de Gabes durant la période allant du 17/05/2020 au 18/07/2020. Nous avons utilisé une fiche préétablie explorant les données sociodémographiques, cliniques et évolutives . Résultats : Pour la période considérée 220 patients ont été observés . l’Age moyen était de 20 ans avec des limites qui varient de 1 à 89 ans et une prédominance du sexe masculin a été notée ( 57%) . En triant les dossiers des patients , une délégation a été fortement incriminée : 52% de notre population appartiennent a la délégation de Ghanouch . Chez nos patients , on a observé une consommations d’eau adoucie et d’eau de Majel dans respectivement 6% et 5% des cas alors que 7% rapportent une ingestion de jus de palmiers ( legmi ) . ` par ailleurs , 5,8% seulement bénéficient d’un raccordement au réseau d’assainissement (ONAS ) et 9% au réseau d’eau potable (SONEDE) . Conclusion : la fièvre typhoïde reste endémique dans notre région et présente toujours un risque de survenue d'épisodes épidémiques particulièrement en milieu rural.

La chirurgie thyroidienne dans le service d’ORLmeriem tarikI.Cherif, L.Remili, H.NAjeh,A.Dahmen,M.KchaouVisualiser

Introduction : La pathologie nodulaire de la thyroïde est une pathologie fréquente. Elle pose un véritable problème de diagnostique et thérapeutique vu leur risque de malignité non négligeable. But du travail : Etudier les facteurs prédictifs de malignité des nodules thyroïdiens et évaluer l’importance de la componction et l’examen extemporané (EE) dans leurs prise en charge Matériels et méthodes : Il s’agissait d’un étude rétrospective concernant 133 patients suivis et opérés au service d’ORL de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Médenine sur une période den10ans entre 2011 et 2020 . Résultats : Notre série comprenait 123 femmes et 10 hommes . L’Age moyen était de 42 ans. Il s’agissait principalement d’un nodule thyroïdien dans 90 cas et d’un GMN dans 35 cas . La fréquence des cancers était de 18,8%. Nos résultats révélaient que la taille inférieure a 3cm et la consistance dure du nodule étaient des facteurs cliniques de présomption de malignité. De même, L’écho-texture hétérogène et la présence des calcifications à l’échographie étaient des caractères prédictifs de malignité. La componction était réalisée chez 25 patients avec un taux de corrélation avec l’examen anatomo-pathologique définitif de 64%. Nus avons réalisé une lobo-isthmectomie dans 78 cas et une thyroïdectomie totale dans 50 cas dont 13 cas étaient une reprise pour totalisation et curage après le résultat de l’histologie définitive. L’EE n ‘était disponible que dans 32,3% des cas avec un taux de corrélation avec l’examen anatomo-pathologique définitif de 86%.Le curage ganglionnaire était réalisé chez 25 patients. Les suites opératoires étaient compliquées dans 12% des cas. Nous avons noté une paralysie récurrent elle transitoire chez 4 patients et une hyperparathyroïdie chez 10 patients. Conclusion : L’échographie ainsi que la componction jouent un rôle majeur dans la prise en charge diagnostique des nodules thyroïdiens . Cette prise en charge est basée sur la recherche de critères de malignité qui sont cliniques, échographiques et cytologiques. L’examen extemporané est très spécifique pour le diagnostic du cancer.

L’oxyurose chez les enfants : épidémiologie et aspects thérapeutiques et évolutifsEmna JmalA. Boukedi, G. Ktari, R. ZribiVisualiser

Introduction : L’oxyurose est une parasitose digestive présentant un problème de santé public chez les enfants. L’objectif de ce travail était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives de l’oxyurose chez les enfants. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive et prospective menée dans un service de consultation pédiatrique durant une période de 1 mois et demi de 15/02/2022 au 31/03/2022, colligeant les enfants (âge<16 ans) consultants, symptomatiques d’oxyurose. Résultats : Durant la période de l’étude 279 patients ont consulté, 17,9%(N=50) étaient suspects d’oxyurose parmi lesquels 62% ayant une oxyurose confirmée par scotch test. Il s’agissait de 24 filles(48%) et 26 garçons(52%). L’âge moyen était 5 ans 9 mois avec des extrêmes (1-12 ans). La tranche d’âge préscolaire était prédominante (58%, N=29). 56% des enfants ayant comme antécédent personnel d’une parasitose digestive. Les habitudes et l’hygiène de vie étaient lavage des mains chez 86%, ongles coupés chez 92%, succion des objets chez 64%, notion de ronger les ongles chez 58%, consommation excessive de glucides chez 54% et géophagie chez 10%. Le motif de consultation prédominant était un syndrome grippal chez 76%(N=38). Mode de découverte de l’oxyurose 60% objectivés à l’œil nu et 40% ayant des signes fonctionnels. Ces signes étaient prurit anal chez 96%, douleur abdominale 92% et anorexie 70%. Scotch test non fait chez 24%, positif (présence d’œufs d’oxyurose) chez 62% et négatif chez 14%. Retentissement clinico-biologique : 20% irritabilité, 18% amaigrissement, 12% hyper-éosinophilie, 10% anémie microcytaire avec ferritine basse. Traitement par albendazole des enfants et des familles avec 2 protocoles J1-J7(44%) et J1-J7-J14(56%). L’évolution dans les 6 mois Guérison 92%, persistance 8% et la récidive 18%. Conclusion : L’oxyurose, parasitose fréquente en pédiatrie certes bénigne mais sa prévention demeure obligatoire évitant son retentissement grave.

L’Hamartome Comédonien : A propos d’un casNIZAR KHLASSM.Ben Mbarek, F.Ben SalemVisualiser

Introduction L’hamartome comédonien (HC) est une affection rare et de diagnostic essentiellement clinique. Il peut être isolé ou plus rarement associé à d’autres malformations congénitales constituant alors le syndrome de l’hamartome comédonien (SHC). Nous rapportons une nouvelle observation. Observation Fillette, âgée de 5 ans, avait depuis la naissance des placards cribriformes faits de la juxtaposition de lésions cicatricielles déprimées et pigmentées avec des lésions comédoniennes siégeaient unilatéralement à la fesse à droite. Le diagnostic clinique d’hamartome comédonien était confirmé par la biopsie cutanée. Les examens paracliniques à la recherche d’autres malformations associées ne montraient pas d’anomalies. Discussion L’HC est l’un des plus rares hamartomes cutanés, il résulte d’une anomalie du développement de l’appareil pilosébacé. Cliniquement, l’HC est facile à reconnaître : il s’agit d’un groupe de follicules pileux dilatés remplis de kératine, de disposition linéaire selon les lignes de Blashko ou zoniforme, en plaques uniques ou multiples. Il est le plus souvent unilatéral mais peut être bilatéral. Le début a lieu à la naissance voire plus tard à n’importe quel âge. Il survient de manière sporadique et touche en nombre égal les deux sexes. L’évolution habituelle est persistante et inchangée. Elle peut être entrecoupée de poussées inflammatoires causées par des épisodes infectieux avec l’apparition de pustules, d’abcès et de kystes épidermiques. Le traitement de l’HC est facultatif L’abstention thérapeutique demeure l’attitude la plus fréquente. Conclusion L’originalité de cette observation tient à l’étendue et à la topographie de l’hamartome recouvrant la fesse droite et à son association à une cataracte congénitale pouvant faire entrer cette observation dans le cadre d’un syndrome de l’hamartome comédonien. Ce syndrome est extrêmement rare, il appartient au large groupe des syndromes de l’hamartome épidermique caractérisés par l’association d’un hamartome à des malformations extra-cutanées notamment oculaires, squelettiques et neurologiques.

Titre : Pancréatite aiguë stade E chez l’enfant : à propos d’un cas.Insaf NasriI.Nasri , A. Talbi , S.ben Romdhane ,I. Rejeb BelfekihVisualiser

Introduction : La pancréatite aigue est une maladie grave et rare chez l’enfant, dont les étiologies sont multiples. Il est capital de vérifier plusieurs éléments anamnestiques : les antécédents familiaux de pancréatite aigue ou chronique, la survenue d’un traumatisme (en particulier chute sur le guidon d’un vélo) , ainsi que le contexte infectieux. Observation : Il s’agit d’une fille âgée de 13 ans sans antécédents personnels, aux antécédents familiaux de consanguinité parentale (parents cousin germains), une pancréatite chronique calcifiante héréditaire chez La mère à l’âge de 17 ans dont l’origine héréditaire a été retenu devant l’âge jeune, les antécédentes familiaux de pancréatite chronique calcifiante (PCC) et absence d’autre facteurs étiologique) la tante maternelle de sa mère aussi porteuse d’une (PCC). la même symptomatologie clinique est notée chez sa sœur mais non encore explorée. La symptomatologie remonte à 2 ans marqué par des épisodes des douleurs abdominale à prédominance épigatrique et de l’hypochondre gauche ,traitées symptomatiquement par des antispasmodiques. L’histoire actuelle remonte à 2 jours de son admission marquée par l’installation d’une douleur violente au niveau de l’hypochondre gauche à irradiation postérieure aves des vomissements. A l’examen patiente consciente et coopérante, stable sur le plan respiratoire (FR :18c/mn, SaO2 : 99%) sur le plan hémodynamique (TA : 130/80 mmHg, FC :78 bmn): consciente coopérante, GAD :1,23 g/l. notre malade était apyrétique avec une sensibilité épigastrique et au niveau de l’hypochondre gauche . A la biologie : hyperlipasémie à 1546 U/l, hyperleucocytose à 16800/mm3, CRP 210 , iono sanguin correct fonction rénale correcte. Un TDM abdominale injecté a été réalisé montrant une pancréatite aiguë stade E selon la classification de Balthazar La patient a été transféré en milieu de réanimation , et a été mise sous antalgique avec un repos digestif avec une surveillance stricte .Elle a gardé un état stable et transférée par la suite au service de pédiatrie pour complément de prise en charge. Conclusion : Le diagnostic précoce de la(PCC) peuvent prévenir la maladie. L’enquête génétique est primordiale pour dépister de nouveaux cas chez les descendants et prévenir ainsi la survenue des forme grave.

Thrombose veineuse du membre supérieur : Profil clinique et étiologiqueYosr AbidMankai Roua , Wafa Garbouj, Imen Chaabene, Wafa Skouri, Lajmi Manel, Haifa Tounsi, Alaya Zeineb, Amri RajaVisualiser

Introduction : La thrombose veineuse (TV) du membre supérieur (MS) est une forme particulière de la maladie thromboembolique veineuse , elle présente certains points communs avec la thrombose des membres inférieurs mais elle en diffère considérablement sur le plan clinique et étiologique. Objectif : Le but de ce travail est d’étudier le profil clinique des TV du membre supérieur Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective qui s’est déroulée au service de médecine interne à l’hôpital régional Taher Maamouri à Nabeul. Résultats : Nous avons colligé 7 cas de TV du MS parmi 192 cas de thromboses veineuses, soit une prévalence de 3,6%. La moyenne d’âge était de 56ans±21. Les signes cliniques étaient dominés par la douleur et l’œdème du membre atteint. L’échodoppler veineux était l’examen de référence pour le diagnostic. La TV était profonde dans 6 cas. L’atteinte de la veine sus-claviculaire était la plus fréquente. Les étiologies étaient : une thrombose sur un cathéter veineux central (1 cas), cancer colique (1 cas), phlébite d’effort (1 cas), un déficit en protéine S (1 cas) et TV non provoqué (3 cas).Tous les patients ont reçu un traitement anticoagulant à base d’héparine à dose curative relayé par les antivitamine K. Une contention élastique a été prescrite chez tous les patients. L’anticoagulation était arrêté au bout de 3 mois chez 5 patients dont l’évolution était favorable et le contrôle échographique a montré une reperméabilisation du réseau veineux. Les antivitamine K était maintenu au long cours dans le cas de déficit en protéine S. Aucun des patients ne présentaient un syndrome post-phlébitique. Conclusion : Cette étude confirme le caractère rare de la TV du MS. L’échodoppler veineux est l’examen de choix pour le diagnostic et le suivi de ces thromboses. En plus du traitement étiologique, une anticoagulation doit être instaurée en première ligne.

Syndrome pneumo-rénal à anti MBG post-infectieuxRoua MankaiW.Garbouj, H.Tounsi , W.Skouri , I.Chaabene , M.Lajmi, Z.Alaya, R.AmriVisualiser

Introduction : La vascularite à anticorps anti membrane basale glomérulaire (AC anti-MBG) est une maladie auto-immune dont la physiopathologie incrimine plusieurs facteurs environnementaux, allant des infections virales au tabagisme ou à l’exposition aux pesticides. L’âge de survenue est représenté par un premier pic à 30ans à prédominance masculine et un second à 60 ans, qui touche aussi bien les hommes que les femmes. Nous rapportons le cas d’un patient qui a présenté un syndrome pneumo-rénal post infectieux avec des anti-MBG transitoires. Observation : Un homme âgé de 50 ans tabagique, éthylique, diabétique équilibré sous régime qui était pris en charge initialement au service de pneumologie en 2019 pour un pyo-pneumothorax drainé avec mise sous antibiotiques. Au cours de l’hospitalisation, il a développé une insuffisance rénale aigue rapidement progressive à diurèse conservée (clearance de la créatinine de 97.8ml/min à 14 ml/min en 15 jours avec apparition d’une hyperéosinophilie à 4600 éléments/mm3, la protéinurie de 24heures était négative. Le bilan immunologique a montré des anticorps antinucléaires (AAN) positifs à 1/400 par IFI, AC anti MBG positifs à 3 croix par Immunodot et les anticorps anti cytoplasme des neutrophiles (ANCA) étaient négatifs. L’évolution clinico-biologique était favorable avec normalisation des paramètres après avoir jugulé l’épisode infectieux. Le patient était adressé en médecine interne pour complément d’exploration. Le bilan immunologique de contrôle après 3mois a montré la baisse des anticorps anti nucléaires à 1/200 et la négativation des AC anti MBG. L’origine infectieuse de positivité des AC anti MBG était retenue et le patient a bénéficié d’une surveillance clinique, biologique et immunologique n’ayant indiqué aucun traitement immunosuppresseur vu la disparition de toute les anomalies à distance de l’infection. Conclusion : Les AC anti MBG attaquent la membrane basale glomérulaire et la membrane alvéolaire aboutissant au syndrome pneumo-rénal. Dans notre cas l’épisode infectieux représente le primum movens du processus auto-immun renforcé par le tabagisme. La corticothérapie et les immunosuppresseurs bien qu’utilisés d’habitude avec obtention d’une bonne évolution et négativation des anticorps peuvent dans certains cas aggraver la situation en maintenant l’agent infectieux dans l’organisme.

Syndrome hyperéosinophilique idiopathique : à propos d’un casHend BEN SALEMS. BOUZID, F. NESSIBVisualiser

Introduction : Le syndrome hyperéosinophilique (SHE) idiopathique est une affection rare et souvent méconnue dont le diagnostic repose sur la présence d’une hyperéosinophilie (HE) persistante et marquée à l’origine d’une atteinte multisystémique et sur l’exclusion des causes possibles d’HE. Nous décrivons dans cette observation, le cas d’un patient chez qui le SHE a été découvert à l’occasion d’une complication cardiaque. Observation : Un patient de 65 ans avait été adressé du service de cardiologie pour exploration d’une pleuro-péricardite. Le jour de son hospitalisation, le patient avait brutalement présenté une symptomatologie faite de dyspnée d’effort, douleur thoracique et accès de palpitations. L’électrocardiogramme mettait en évidence une fibrillation auriculaire ; à l’échographie cardiaque transthoracique, la fraction d’éjection du ventricule gauche était conservée mais on notait un épanchement péricardique circonférentiel non compressif de 14 mm. Le scanner thoracique montrait, outre l’épanchement péricardique, un épanchement pleural de faible abondance. Le patient avait reçu un traitement à base d’amiodarone et colchicine et nous avait été adressé. L’état général était conservé mais il gardait des douleurs thoraciques et une dyspnée d’effort stade III de NYHA. L’hémogramme révélait une hyperleucocytose à 16490/µl avec une HE majeure à 9420/µl sans atteinte des autres lignées. L’interrogatoire ne trouvait pas la notion de voyage récent ni d’introduction médicamenteuse récente. Parallèlement à l’enquête étiologique minutieuse qui s’avérait négative, le patient avait bénéficié d’une corticothérapie à la dose de 1 mg/kg/j de prednisone. L’évolution était marquée par une résolution de la symptomatologie, le tarissement des épanchements à l’imagerie et une normalisation de l’hémogramme. Un an après l’arrêt du traitement, le patient est toujours en rémission clinique et biologique. Conclusion : La toxicité tissulaire des éosinophiles peut être responsable d’atteintes viscérales potentiellement graves, constituant une urgence thérapeutique. Dans ces situations, le bilan étiologique est lui aussi urgent mais ne doit en aucun cas retarder la mise en route du traitement.

Syndrome d’ogilviemeriem tarikM.Tarik, H.Gnounou , O.Bouhamed, M.yahia, A.Dahmen,L.Remili. ,M.KchaouVisualiser

Introduction :La pseudo-obstruction colique aigue, appelée syndrome d’ogilvie, est définie par une distension colique majeure réalisant un syndrome occlusif sans obstacle mécanique. Nous rapportons le cas d’une péritonite stercorale secondaire à une pseudo-obstruction colique aigue chez une femme âgée de 62 ans. Observation :Il s’agit d’une femme âgée de 62 ans hypertendu qui était hospitalisé au service de Réanimation pour un coma myxœdémateux. Elle était mise sous L-thyroxine avec une amélioration sur le plan neurologique.Elle a présenté des troubles ioniques à type d’hypokaliémie et hypomagnésémie persistant associé à un sepsis sévère étiqueté à Acinétobacter et puis elle a été mise sous Tienam et Coli.La patiente a présenté au 32 èmes jour d’hospitalisation des douleurs avec distension abdominale avec un arrêt du transit intestinal.TDM abdominale a été fait objectivant un pneumopéritoine de grande abondance secondaire à une perforation caecale. Discussion:La pseudo-obstruction colique aigue, appelée syndrome d’Ogilvie, est caractérisé par une dilatation aigu du colon et du rectum sans obstacle organique intrinsèque ou extrinsèque résultant d’une paralysie de la musculeuse du colon qui se laisse distendre passivement sans aucune élévation des pressions endoluminales.L’hypothèse physiopathologique prévalence dans la littérature n’a jamais été démontrée et repose sur un déséquilibre de l’innervation digestive autonome parasympathique.La plupart des causes associées au syndrome d’Ogilvie sont résumées dans ce tableau Métaboliques•Trouble hydro-électrolytiques (hypokaliémie,hyponatrémie,hypocalcémie,hypophosphatémie,hypomagnésémie) •Insuffisance d’organe (respiratoire, hépatique, rénale) •Consommation excessive d’alcool Médicaments•Opiacés •Sédatifs(benzodiazépines) •Antidépresseurs(tricycliques) •Inhibiteurs calciques •Antiparkinsoniens •Phénothiazines •Baclofène •Clonidine Infections•Sepsis sévère (bactéries à gram négatif) •Pneumopathie •Cholécystite aigue •Pancréatite aigue •Abcès pelvien •Virus du groupe herpès(HSV,VZV,EBV,CMV) Neurologiques•Maladie de Parkinson •Maladie d’Alzheimer •Sclérose en plaque •Myélopathie basse Cardiovasculaire•Etat de choc •Infarctus du myocarde •Insuffisance cardiaque congestive Néoplasie•Leucémie •Tumeur rétroperitonéale •Radiothérapie ou néoplasie pelvienne Post-opératoire•Transplantation rénale •Chirurgie pelvienne ou de la hanche Autres•Ventilation mécanique Le tableau clinique réalise un syndrome occlussif d’installation rapide avec un arret dy transit intestinal,des douleurs et une distension abdominale, des naussées et /ou vommissements post prandiaux. L’examen révéle en l’absence de complication,un abdomen tympanique et distendu avec réduction ou abolition des bruits hydro-aériques .ASP objective une distension abdominale avec aérocolie touchant essentiellement le colon proximal et recherche une éventuelle perforation colique. Le diagnostic reposera sur l’absence mécanique objectivé soit par un lavement aux hydrosolubles soit par la réalisation d’un scanner abdominale non injecté affirmant le caractère pseudo-obsctructif.Le pronostic de ce syndrome est essentiellement dominé par les complications, qui surviennt dans 3-15% des cas et représentées par l’ischémie et la perforationcolique (coecale) dont le taux de mortalité est élévée(50%). Les principaux facteurs de risques sont l’age avancé,un diamètre caecalesupérieur à 12 cm et le délai de décompression. Une fois le diagnostic est établie, un traitement de support doit etre réalisé systématiquement durant 48-72h , y compris en cas de complicationset asocie, une correction hydro-electrolytique(hypokalimie et hypomagnésémie surtout), la mise en place d’une sonderectale , l’arret de tout traitement ralentissant le transit (opiacés,anticholinergiqueset inhibiteurs calqiques en particuliers) et l’éviction des laxatifs( osmotiques suurtout) . En l’absence de corrction totale (durée de la s-distension supérieure à 6 jours) ou d’emblée en cas de risque de perforation (diamètre colique supérieur à 12 cm), un traitement médicamenteux est recommandé e dont la référence repose sur les anticholinestérasiques(néostigmine) . En cas d’echec pharmacologique, une colo-exsufflation par un opérateur entrainédoit etre réalisée et dont le succès n’est observé que dans 80% des cas. Le risque de perforation n’est cepndant pas négligeable et s’observe dans 2% des cas. En dernier recours, le traitement repose sur une caecostomie de décharge réalisée soit par voie chirurgicale soit par voie percutanée sous contrôle scannographique selon l’état du patient.

Surinvestissement professionnel : état des lieux et facteurs associes chez un échantillon de médecins, avocats et techniciens supérieurs en ingénierieSonia DoudechS. Doudech*, J. Turki**, B. N. Saguem***, I. Merchaoui****Visualiser

Introduction:Les pathologies addictives existent depuis toujours et leur incidence ne fait qu’augmenter.L’addiction au travail est une problématique de taille en matière d’addiction comportementale,et les médecins de travail auront à redoubler de vigilance au vu des spécificités de certains secteurs d’activité professionnelle Objectifs:Déterminer la prévalence du workaholisme dans 3différents secteurs professionnels et les facteurs qui lui sont associés Méthodes:Il s’agit d’une étude analytique transversale menée auprès de 3groupes de salariés,appartenant à 3secteurs professionnels différents à charge mentale notable:des médecins exerçant dans l'un des groupements de médecine du travail des gouvernorats de Tunis,Ariana,Manouba et Ben Arous,des avocats de la défense du tribunal de première instance de Tunis-1 et des techniciens-supérieurs d'une entreprise de fabrication de sachets de nutrition parentérale.Le recueil des données s’est effectué de Février à Avril 2019,grâce à un auto-questionnaire anonyme comportant les données socio-démographiques,cliniques,professionnelles.L’évaluation du workaholisme s’est basée sur le questionnaire«Work Addiction Risk Test».L'analyse des données a été réalisée avec le SPSS23 et le seuil de significativité a été fixé à0,05 Résultat:Notre étude a montré que43,1%de la population étudiée était workaholique et38,2%présentait un risque élevé de workaholisme.L’analyse linéaire multivariée a montré que31,8%de l’augmentation du WART-Score était expliquée le statut social de«marié»(β=0,2;p=0,02;IC95%=[0,59;7,33]),le nombre élevé d’heures de travail hebdomadaires(β=0,21;p=0,01;CI95%=[0,05;0,51])et les antécédents cardio-vasculaires(β=0.39;p<10-3;CI95%=[4,04;10,62]) Conclusion:L’addiction au travail doit être considérée comme une pathologie à part entière.Une prise de conscience et des mesures préventives à différentes échelles devraient être envisagées.Le diagnostic et la prise en charge thérapeutique précoces sont incontestablement nécessaires

Smoking status and COVID-19 in a regional hospital in TunisiaMohamed Ali GhezalA. Mtira, Z. Sghaeir, S. Chelly, O. Ezzi, A. Ammar, S. Rhimi, N. Omri, D. Ben Slimen, I. Mjendel, M. Rouiss, I. Ferchichi, M. Njah, M. MahjoubVisualiser

Introduction: According to the WHO, smoking remains the leading cause of preventable morbidity and mortality worldwide. Furthermore, in this pandemic period, evidence has emerged regarding the impact of smoking on the risk and severity of COVID-19. Therefore, controlling this factor must be a top prevention priority. Objective: Our aim was to determine severity and mortality among COVID-19 patients stratified by smoking status (current/former smokers compared with never smokers). Methods: It was a retrospective study conducted among patients admitted for COVID-19 in general medicine department at the regional hospital of M'saken from March 2020 to August 2022. We have considered smokers as all patients currently smoking or have quitted smoking. Results: A total of 336 patients were admitted. Only 240 eligible participants with complete data. Among them, two third (65%) were no smokers. The remaining were distributed in 37 former smokers and 48 current smokers. Mean age was almost similar at 65.70±14.89 years in the smokers and 62.25±15.21 in no smokers. Majority of smokers (94.1%) were men however majority of no smokers were females (75%). Only 24 (10%) of hospitalized patients were vaccinated: 14.3% (12/85) among smokers and 7.7% (12/155) among non-smokers. Comorbidities were similar in both groups (61.3% in the nonsmokers versus 60% in the others). Severe forms were nearly equally distributed between smokers and non-smokers (70.6% vs 65.8%). Among smokers 35.7% had high level of troponin versus only 16.1% within non-smokers (p=0.006, OR=2.88). Mortality was higher in smokers 12.9% versus 7.7% in nonsmokers without significant difference (p= 0.251). Conclusion: This work studied the association between COVID-19 and severity and mortality. But as other studies have shown, the evidence was low quality for an association between smoking or having smoked and disease severity in patient hospitalized with COVID-19.

Accès palustre: à propos de trois casSouha sfaxiR.hamami,O.Smairi,I.Bhouri,M.Benabdelaziz,K.LamineVisualiser

Introduction : Le paludisme est une maladie parasitaire des plus meurtrières. On a compté 241 millions de cas de paludisme en 2020 et le nombre d’accès palustre a été estimé à 627 000. Cependant, elle reste rare dans notre pays. Cas clinique : Nous rapportons le cas de 3 patients admis respectivement dans nos urgences en mai 2022 et septembre de la même année. Dans le 1 er cas il s’agit d’un patient âgé de , qui consulte nos urgences pour asthénie , fièvre, douleurs abdominales et nausées depuis 4 jours sans toux sans signes urinaires sans autres signes d’appel infectieux A l’examen on note une fièvre à 39.5, une PAS =120 PAD = 70 un pouls à 70, abdomen souple depressible indolore, pas de syndrome neuro méningé, pas détresse respiratoire ni neurologique. A la reprise de l’interrogatoire on trouve la notion d’un séjour de 7 mois en Afrique centrale avec retour de il y a deux semaines. On a complété par un bilan qui a montré des leucocytes à 3800 une CRP à 63 un taux de plaquettes à 108.000 sans autres anomalies. Un test rapide au SARS Cov2 revenu négatif. Dans le deuxième cas c’est un patient âgé de 43 ans aux antécédents de paludisme en janvier 2022 avec notion de retour de voyage il y a 3 semaines. Il consulte nos urgences pour asthénie et céphalées dans un contexte fébrile sans diarrhée sans vomissements sans photo ni phono phobie. A l’examen, il était fébrile à 38°, pas de syndrome méningé le reste de l’examen était sans anomalies A la biologie : CRP à 92, pas de cytolyse, pas d’insuffisance rénale. Un test rapide a aussi été fait revenu négatif Dans le troisième cas, il s‘agissait une patiente âgée de 20 ans d’origine tchadienne, venu s’installait en Tunisie il y a deux semaines qui a consulté nos urgences pour fièvre , asthénie , A l’examen, fébrile à 38,5, GCS à 15 pas de syndrome méningé, pas de détresse respiratoire ni hémodynamique, l’abdomen était souple depressible indolore A la biologie on a noté une CRP à 85 sans autres anomalies. Dans les trois cas et devant la notion de retour d’un pays endémique on a demandé un frottis sanguin avec réalisation d’une goutte épaisse qui est revenu positif au plasmodium falciparum L’évolution a été marquée par l’hospitalisation des patients au service des maladies infectieuses, mise sous coartem avec une bonne évolution sous traitement Conclusion : L’accès palustre reste une pathologie rare dans nos urgences, sa présentation clinique est non spécifique. Il faut savoir l’évoquer devant toute symptomatologie infectieuse avec notion de retour d’un pays endémique et ne pas hésiter à demander un frottis sanguin avec goutte épaisse.

Sensibilité de l’imagerie médicale dans la détection du placenta accreta : à propos de 46 cas.Hachicha SarraB.Bannour, I.Bannour ,H.KhairiVisualiser

Introduction : Le Placenta accreta (PA) représente l'une des causes des hémorragies de la délivrance sévères menaçant la vie maternelle et fœtale. Ceci dit l’importance du dépistage anténatal de cette anomalie. Matériels et méthodes : une étude rétrospective sur 4 ans incluant les cas de PA confirmés histologiquement. Résultats : Au total 46 patientes ont été incluses avec un âge moyen de 35 ans. Une échographie transvaginale du troisième trimestre était l’imagerie de première intention pour toutes nos patientes. Le placenta était prævia antérieur type IV dans 27 cas (58,69%). Les signes recherchés étaient : Les lacunes intra placentaire (65,22%) , l’absence du liséré hypo-échogène entre le placenta et le myomètre (47,83%) , l’interruption de la zone hyperéchogène entre la séreuse utérine et la paroi vésicale (19,57%) , la diminution de l’épaisseur du myomètre , les vaisseaux perpendiculaires à la zone de suspicion d'insertion accreta se dirigeant vers la séreuse utérine (17.39%) . Les lacunes intraplacentaires étaient le signe le plus présent avec un taux estimé à 65.22% . Ainsi , la sensibilité de l’échographie dans notre étude était estimée à 67.39%. L’IRM a été réalisée chez 22 patientes (47,82%). La sensibilité de l’IRM était ,respectivement, de 68,75% , 66,66% et 100% pour le PA , increta et percreta. Conclusion : Le dépistage anténatal est possible, se basant essentiellement sur la recherche des facteurs de risque, l’échographie obstétricale et l’IRM.

Sédentarité et incapacité fonctionnelle : une association morbide chez les patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïdeEmna HannechL. Rouached, O. Saidane, S. Bouden, I. Mahmoud, R. Tekaya, A. Ben Tekaya, L. AbdelmoulaVisualiser

Introduction : La sédentarité est considérée comme le 4ème facteur de risque de mortalité dans la population générale. Elle est certainement majorée au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR). L'objectif de cette étude était d'évaluer l'intensité de l’activité physique chez les patients atteints de PR et d’identifier les caractéristiques de la PR qui pourraient l’influencer. Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale incluant 120 patients atteints de PR qui étaient suivis régulièrement dans notre service de rhumatologie en ambulatoire ou en hospitalisation entre Mai 2021 et Avril 2022. On a relevé les paramètres liés à la maladie. En l’absence de programme spécifique, on a mesuré l’intensité de l’activité physique en metabolic equivalent task [MET] à l’aide de l’International Physical Activity Questionnaire Short form (IPAQ-S). Résultats : Ils étaient 87,5% femmes et 12,5% hommes. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 43,1±1,8 ans. La PR était immunopositive pour l’Anti-CCP dans 70,1% et séropositive pour le Facteur Rhumatoïde dans 72,6% des cas. Elle était érosive chez 83% des patients. Le score moyen d’activité DAS28 (CRP) était de 3,7±1,5. Une activité modérée à élevée était notée chez 55 patients (55,6%). Le retentissement fonctionnel moyen évalué par le score HAQ était de 0.9±0.6. Concernant l’activité physique, l’intensité physique moyenne était de 4226,02±4703 MET-min par semaine [0-24276]. Cette intensité était négativement corrélée à l’âge actuel du patient (r=-0,18, p=0,04), à l’âge du début de la maladie (r=-0,18, p=0,04) ainsi qu’au score HAQ (r=-0,25, p=0,01). En plus, le niveau d’activité physique était statistiquement plus faible en présence d’un score HAQ plus élevé (p=0,03). Conclusion : Notre étude a montré qu’une incapacité fonctionnelle liée à une maladie sévère et handicapante était associée à un comportement de sédentarité. Pour se débarrasser de ce cercle vicieux, il faut encourager les patients à pratiquer une activité quotidienne adaptée.

SCLERITE NODULAIRE ASSOCIEE A UN ERYTHEME NOUEUX REVELANT UNE SERCOIDOSE : APROPOS D’UN CASYOSRA MAALEJ1T. Sammouda1,H. Tounsi2, H. Moussa1, J. Aouni1,W. Skouri2, R. Amri2, W. Zbiba1Visualiser

INTRODUCTION : La sarcoïdose est une granulomatose systémique d'étiologie inconnue. Les organes les plus fréquemment touchés sont le système lymphatique médiastinal, les poumons, la peau et les yeux. Nous rapportant une association rare de sclérite nodulaire et d’un érythème noueux révélant une sarcoïdose. CAS CLINIQUE : Femme âgée de 55 ans aux antécédents d’hypothyroïdies consulte pour œil droit rouge et douloureux sans baisse de vision. La meilleure acuité visuelle était de 10/10 dans les deux yeux. L'examen à la lampe à fente de l’œil droit a objectivé une sclérite nodulaire. L’examen de l’œil gauche était sans particularités. Le segment postérieur des deux yeux était normal et l’échographie oculaire n’a pas révélé de sclérite postérieure. L’examen physique a objectivé la présence de lésions d’érythème noueux au niveau des deux jambes. La biopsie des glandes salivaires accessoires a objectivé la présence de granulomes sans nécrose caséeuse. Plusieurs explorations ont été demandés pour éliminer les autres causes pouvant être à l’origine de lésions granulomateuses en particulier la tuberculose. Le diagnostic de sarcoïdose confirmée était alors retenu. DISCUSSION ET CONCLUSION : La sarcoïdose est une granulomatose systémique d'étiologie inconnue touchant essentiellement le poumon et le tissu lymphoïde. Les localisations extra thoraciques de la sarcoïdose sont très polymorphes et sont présent dans la moitié des cas. Leur recherche doit être systématique pour contribuer au diagnostic positif de la maladie. L’association d’atteinte oculaire à type de sclérite nodulaire et de manifestation dermatologique représentés par l’érythème noueux est rarement rapportés dans la littérature.

Sarcome de Kaposi à herpes virus humain type 8 chez un sujet non infecté par le VIHAsma KefiW.Helali, M.Elleuch, C. Sassi, K.Ben Abdelghani, S.Turki, E. AbdelrrahimVisualiser

Introduction Le virus de l'herpès humain 8 (HHV-8) est incriminé dans l’étiopathogénie du sarcome de Kaposi (SK), tumeur maligne fréquente chez les patients porteurs du virus d’immunodéficience humaine (VIH). Nous rapportons l’observation d’un SK chez un patient non-infecté par le VIH. Cas clinique Patiente âgée de 61 ans, diabétique hypertendue coronarienne, ayant une hémiparésie gauche séquellaire d’un accident vasculaire cérébral ischémique, présentait des lésions cutanées non prurigineuses évoluant depuis 2 mois. La patiente avait des macules violacées, en placards par endroits, ne s’effaçant pas à la vitropression, siégeant au niveau du tronc avec atteinte symétrique des extrémités. L’examen n’avait pas retrouvé d’adénopathies ni d’autres anomalies. A la biologie, la numération de la formule sanguine était sans anomalies (Hémoglobine à 14,8 g/dl, hématocrite à 41,9%, leucocytes à 6900, lymphocytes à 1900 et plaquettes à 236000). Devant l’âge, l’origine méditerranéenne, la localisation des lésions et leur aspect, un SK a été évoqué. La biopsie cutanée avait montré une prolifération de vaisseaux de type capillaire, avec quelques cellules fusiformes entre les vaisseaux, s’associant à un infiltrat inflammatoire essentiellement mononuclé et des hématies extravasées. Les sérologies virales de l’hépatite B et C, ainsi que pour le VIH étaient négatives. La sérologie de HHV8 par immunofluorescence indirecte était fortement positive. Le bilan d’extension n’a pas montré de localisation viscérale, ganglionnaire, ni osseuse. Le diagnostic d’un SK dans sa forme classique avec une atteinte cutanée localisée a été retenu et la patiente a eu un traitement par radiothérapie avec une bonne réponse clinique. Conclusion : La forme classique méditerranéenne du SK est rare. Il faut savoir l’évoquer et poser le diagnostic qui repose sur l’histologie et la sérologie HHV8. Sa forme clinique cutanée localisée et sa radiosensibilité permet le contrôle local et une longue survie.

Revue de morbi-mortalité à propos d’un cas de migration intra vasculaire d’un guide métallique lors d’un cathétérisme veineux centralJanina Kooli1S. Ben Haouala2, S. Touati3, A. Miladi4, R. Bahri4, F. Jebali5Visualiser

Au service des urgences, la pose d'un cathéter veineux central est une pratique fréquente. La voie fémorale, rapidement accessible et facilement repérable par l'opérateur, est la voie de choix aux urgences. Il s'agit néanmoins d'une procédure invasive qui est grevée d'un taux de complications non négligeable. La migration du guide métallique est une complication exceptionnelle mais potentiellement dangereuse vu le risque de perforation vasculaire et cardiaque. Nous rapportons une revue de morbi-mortalité (RMM) faite à l’Hôpital Régional de Ksar Hellal à propos d’un cas de migration du guide après un cathétérisme veineux central fait aux urgences. À la lumière de cette observation, nous présentons le plan d’action mis en place suite à cette RMM afin de prévenir la survenu de cet incident.

Reproductive health indicators in Monastir governorate (Tunisia)A. MaatoukI.Zemni1, M.kacem1, H.Abroug1, M. Belhadj Mohamed2, S. Grira 3, I. Zouari4, A. Gara1, M.Ben Fredj1, C.Bennasrallah1, R. Faleh4, I. Bouanene1, A.Sriha Belguith1Visualiser

Background : Good reproductive health is a state of complete physical, mental and social well-being in all aspects of the reproductive system. Different indicators are developed to evaluate the reproductive health. We aimed to describe the chronological trends of reproductive health indicators in Monastir. Methods: We conducted a cross-sectional study from 2015 to 2020 in Monastir governorate including women of reproductive age. Data were collected using annual reports of the national perinatal program in the governorate of Monastir. Reproductive health indicators presented by the United Nations in the Millennium Development Goals were calculated. Results: A total of 341738 women of reproductive age were included. The maternal mortality rate per 100000 births increased from 11.75 in 2015 to 29.3 in 2020 (APC= +59%). The antenatal care coverage decreased from 100.58% in 2015 to 99.69% in 2020 (APC= -0.008%). Births attended by skilled health personnel decreased from 101.05% in 2015 to 97% in 2020 (APC=-0.041%). Availability of basic essential obstetric care (BEOC) was higher than the recommended minimum acceptable level (>4 BEOC facilities per 500 000 population) (4.46 in 2015 and 4.15 in 2020). Availability of comprehensive essential obstetric care (CEOC) was also higher than the recommended minimum acceptable level (>1 CEOC facility per 500 000 population) (2.67 in 2015 and 2.49 in 2020). Conclusion: In Monastir, BEOC and CEOC were adequate. The other indicators of 2015 were better than those in 2020. More efforts should be focused on an appropriate application of the perinatal program to improve the reproductive health.

Relation entre connaissances, attitudes et pratiques des professionnels de santé vis-à-vis du tabagismeAmal MiladiJ. Kooli2 , A. Gara3, L. Bouzgarou4Visualiser

Introduction : La lutte contre le tabagisme est l’une des priorités de l’OMS, dont les principaux acteurs sont les professionnels de santé, alors que ces derniers sont loin d’être épargné du tabagisme. Objectif : Déterminer la relation entre la somme des attitudes, pratiques adéquates et l’association à des connaissances jugées adéquates. Méthodes : Enquête transversale réalisée à l’aide d’un auto-questionnaire anonyme durant le mois de mars 2022 incluant 336 personnels. Résultat : Au total, 292 enquêtés avaient rendu le questionnaire rempli dont 91 personnels médicaux. L’âge médian était de 38 ¬ans [31,50]. Le sexe ratio (HF) était de 0,24. Les connaissances parmi le personnel hospitalier étaient jugées adéquates concernant la loi anti-tabac dans 70,1% des cas, concernant le conseil minimal dans 10,6% des cas et concernant la consultation anti-tabac et le traitement nicotinique, respectivement dans 11,3% et 11% des cas. Les attitudes étaient jugées adéquates envers la fumée de tabac en milieu hospitalier dans 34,4% des cas avec à la fois une gêne et opposition exprimée. Les personnels de santé attirés par les affiches anti-tabac constituaient 72,4%. La pratique la plus partagée parmi le personnel de santé était de donner des conseils envers la communauté dans 44,7%, suivie de pratique des conseils envers des patients dans 27,1% et la participation à des campagnes anti-tabac dans 15,2% des cas. Dans cette étude, une disproportion était retrouvée entre la somme des attitudes, pratiques adéquates et l’association de connaissances jugées comme adéquates (P=0,16). Conclusion : Mettre en place un plan d’action de formation continue du personnel de santé en matière de lutte anti-tabac et les moyens de sevrage semble nécessaire afin qu’ils prennent conscience de leur rôle d’éducateur et de promoteur de santé et de leur devoir d’implication dans cette lutte.

Recours au dépistage du cancer du sein des femmes tunisiennesYosr AyediA. Skhiri, C. Harizi, R. FakhfakhVisualiser

Introduction Le cancer du sein est le cancer féminin le plus incident en Tunisie. Devant la morbi-mortalité élevée et le cout économique exorbitant de cette maladie, la place du dépistage précoce trouve de plus en plus d’importance. Cette étude est faite pour déterminer les pratiques des femmes tunisiennes par rapport au recours au dépistage de ce cancer. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive transversale conduite au cours de la première quinzaine du mois d’Octobre 2022. Le recueil des données a été fait par le biais d’un questionnaire distribué en ligne sur les réseaux sociaux (Facebook) dans des groupes de femmes tunisiennes. Toute femme âgée de plus de 18 ans a été éligible à l’enquête. L’analyse des données a été faite par le logiciel SPSS version 24. Résultats Nous avons colligé 183 femmes tunisiennes. L’âge moyen a été de 33,75 ans ± 8,2. Soixante-dix pourcents dans femmes ont déjà pratiqué l’autopalpation des seins. Vingt sept pourcents ont fait une mammographie auparavant. Les motifs les plus fréquents pour cette mammographie ont été comme suivant : lors d’un programme de dépistage (40%), indication du médecin pour avoir atteindre l’âge cible de dépistage (22,7%) et antécédents familiaux de cancer du sein (20%). La plupart de notre population (88,5%) souhaite se faire dépister pour le cancer du sein. Les motifs les plus communs pour le non-recours à la mammographie ont été : être encore jeune (46,8%), le manque du temps (44,6%) et craindre les résultats de la mammographie (34%). Conclusion Les jeunes femmes tunisiennes interrogées ont eu un recours au dépistage du cancer du sein, cependant les motifs de non-recours nous incitent à renforcer les actions de sensibilisation vue l’importance du dépistage précoce dans l’amélioration du pronostic de cette maladie dans notre pays.

Quand un anévrisme thrombosé de l’aorte abdominale veut se faire passer pour un lithiase urinaire…Salma Ben MBAREKM. kallel, S. Chamekh, M. Bhouri, K. ZaoucheVisualiser

Introduction : Les anévrismes de l’aorte abdominale sont une pathologie sous diagnostiquée dans notre population. En l’absence de prise en charge, son pronostic est sombre par sa létalité en cas de thrombose ou de rupture. Un diagnostic précoce est donc nécessaire, par dépistage ou reconnaissance des symptômes ; Tâche qui n’est pas toujours facile comme le montre notre cas clinique. Cas clinique : Homme de 65 ans, sans antécédents, ni facteurs de risque cardiovasculaires diagnostiqués, admis aux urgences pour des douleurs lombaires aiguës très intenses irradiant aux organes génitaux externe évoluant depuis 48h, avec une hématurie microscopique. Le patient était apyrétique à 37,4°C, tachycarde à 100 bpm sans souffle cardiaque, tension artérielle symétrique à 120/76mmHg, sensibilité abdominale diffuse. Pouls fémoraux présents et symétriques. L´examen biologique montrait une créatininémie élevée à 292umol/L, une hyperleucocytose 18860éléments/mm3, à prédominance neutrophile (82,3%), hémoglobine 16,2g/dl, hématocrite 47,5%, plaquettes 259000/mm3, des transaminases normales et une lactatémie veineuse élevée à 3,2mmol/L. Le diagnostic de colique néphritique hyperalgique avec une surinfection débutante a été évoqué, l’échographie rénale non contributive chez un patient hyperalgique, un scanner thoraco-abdomino-pelvien injecté a infirmé le diagnostic et a révélé un anévrisme de 40 mm thrombosé de l’aorte abdominale sus et sous rénale d’étendue sur 75mm avec présence d’un hématome rétro péritonéale péri anévrismal. Absence d’opacification en amont de l’anévrisme jusqu’aux deux artères iliaques communes avec une reperméabilisation juste avant leur bifurcation. Absence d’opacification de l’artère mésentérique supérieure sur 2 cm dès son origine. Rein gauche détruit en rapport vraisemblablement avec une sténose de l’artère rénale homolatérale. Multiples infarctus spléniques. Le patient a été transféré au service de chirurgie cardiovasculaire pour un geste chirurgical en urgence. Conclusion : la thrombose aiguë complète d’un anévrisme de l'aorte abdominale est une complication très rare selon la littérature, qui se manifeste classiquement par un tableau d’ischémie aiguë des membres inférieurs, un diagnostic rapide suivi d'une revascularisation chirurgicale est essentiel pour éviter une évolution souvent fatale. Parfois elle peut avoir des manifestations atypiques mimant des pathologies bénignes, induisant ainsi l’omnipraticien et le médecin urgentistes en erreur.

Pronostic et survie pour le cancer de la vésicule biliaire dans la région de MonastirKamel ArouaArwa Nafetti2, Hela Ghali2,3, Hiba Ben Hassine4,5, Anis Lassoued4, Sana Bhiri2,3, Asma Ben Cheikh2,3, Rania Bannour2, Souhir Ayadi1, Emna Hariz2, Fatima Ezzahra Khouya1, Sofien Aidani1, Salwa Khefacha2, Houyem Said Latiri2,3Visualiser

Pronostic et survie pour le cancer de la vésicule biliaire dans la région de Monastir Aroua Kamel1, Arwa Nafetti2, Hela Ghali2,3, Hiba Ben Hassine4,5, Anis Lassoued4, Sana Bhiri2,3, Asma Ben Cheikh2,3, Rania Bannour2, Souhir Ayadi1, Emna Hariz2, Fatima Ezzahra Khouya1, Sofien Aidani1, Salwa Khefacha2, Houyem Said Latiri2,3 1 Family Medicine, Faculty of Medicine of Sousse, Sousse, Tunisia;2 Department of Prevention and Security of Care, Sahloul University Hospital, Sousse, Tunisia ;3 Faculty of Medicine of Sousse, University of Sousse, Sousse, Tunisia ;4 Department of General Surgery, Fattouma Bourguiba University Hospital, Monastir, Tunisia ;5 Faculty of Medicine of Monastir, University of Monastir, Monastir, Tunisia Introduction :Le cancer de la vésicule biliaire se place au 5éme rang des cancers du tractus digestif, il est la tumeur maligne la plus fréquente des voies biliaires. Malgré les progrès diagnostiques et thérapeutiques, il reste de pronostic sombre devant une symptomatologie pauvre. Méthodologie : A travers une étude rétrospective de 34 cas de cancer de la vésicule biliaire collectés auprès du service de chirurgie générale et digestive de l’hôpital universitaire Fattouma Bourgiba de Monastir sur une période de neuf ans(de janvier2012 à décembre2020), nous proposons une description de la mortalité ainsi que le pronostic liée à ce cancer durant la période d’hospitalisation ou dans les 30jours qui suivent l’opération et une analyse de survie. Résultats : La durée d’hospitalisation moyenne était de 28.29 jours avec des extrêmes allants de3 à 85jours. Notre étude a inclus 23 opérés parmi lesquels 5 malades ont décédé (21.7%).Les causes du décès étaient une péritonite biliaire compliquée de choc septique dans deux cas,une défaillance cardiovasculaire dans deux cas et une embolie pulmonaire dans un cas.Le délai moyen de la récidive de la maladie par rapport à la chirurgie était de 11.6 mois, avec des récidives locorégionales chez trois patients, une récidive sous forme d’une métastase surrénalienne droite dans un cas de carcinose péritonéale généralisée avec envahissement duodénal chez un patient.Dans notre population d’étude, la survie médiane était de 4.86 mois et la survie globale était de 58 % à 1 an et de 0% à 3ans.La survie a été nettement meilleur pour les tumeurs classés stade I et II, en cas d’absence des emboles vasculaires t chez les patients bénéficiant d’une chirurgie à visée curative. Conclusion : Le cancer de la vésicule biliaire constitue un problème de santé publique à cause de la complexité de sa prise en charge et les impacts de morbidité et de mortalité.

Profils clinique, biologique, radiologique et étiologique de l’ostéomalacie : à propos de 10 casMeriem SmidaBouden S, Ben Tekaya Aicha, Saidane O, Rouached L, Tekaya R, Mahmoud I, Abdelmoula LVisualiser

Introduction : L’ostéomalacie (OM) est une ostéopathie raréfiante secondaire à un défaut de minéralisation de la trame osseuse. Son diagnostic est le plus souvent porté au stade de complications car ses manifestations sont diverses et souvent méconnues. Le but de notre travail était d’étudier les profils cliniques, biologiques et étiologiques de l’ostéomalacie. Matériels et méthodes : Nous avons colligé les dossiers des patients suivis pour OM dans notre service de rhumatologie, durant une période de 22 ans (2000-2022). Le diagnostic d’ostéomalacie a été retenu sur des arguments cliniques, biologiques et radiologiques. Résultats : Notre étude a inclus 10 patients, avec un âge moyen de 56 +/- 12 ans. Une prédominance féminine était notée avec un sexe ratio de 0,42. Sur le plan clinique, les douleurs osseuses étaient présentes chez tous les patients, essentiellement à type de douleurs pelvi rachidiennes (5 cas). Les troubles de la marche étaient observés dans 7 cas et les déformations thoraciques dans 1 cas. L’hypocalcémie et l’hypophosphorémie étaient retrouvées respectivement chez 9 et 4 patients. Les phosphatases alcalines étaient élevées dans 7 cas. Sur les radiographies standards, la déminéralisation osseuse diffuse est constante, associée à des fractures osseuses dans 2 cas. Les stries de Looser milkman étaient présentes chez 2 patients. Une carence en vit D était notée dans 9 cas, une insuffisance rénale chronique dans 5 cas, une hyperparathyroïdie primitive dans 2 cas et une fuite phosphorée dans 3 cas. Tous les patients ont reçu un traitement vitamino-calcique. L’évolution clinique et biologique était favorable avec des délais variables en fonction de l’étiologie allant de 6 à 8 mois. Conclusion : Dans notre étude, l’OM touchait plus fréquemment les femmes. L’anomalie clinique la plus fréquente était le syndrome pelvi-rachidien. L’étiologie la plus fréquente était la carence vitaminique, très souvent retrouvée dans notre pays.

Coma d’étiologie rare chez le sujet âgé : encéphalomyélite aigue disséminée (ADEM) post vaccinale contre la grippe saisonnièreSarra HleliA.Jebali , O.Ben amor, N.Bhouri, S.Hammouda, H.Moussi , S.RighiVisualiser

Introduction : Bien qu’ils puissent être vus chez les enfants en bas âge et les adolescents, les troubles neurologiques à type d’encéphalomyélite aigue disséminée (ADEM) post vaccinale reste un motif rare chez l’adulte et le sujet âgé. La combinaison de troubles neurologiques multifocaux survenant au décours d’une infection ou d’une vaccination doit alerter le clinicien. Cas clinique : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 80 ans, suivi pour HTA équilibrée, ayant bénéficié d’une vaccination contre la grippe saisonnière pour la première fois en 2017, avec installation d’un état d’agitation fébrile 03 jours après, nécessitant une hospitalisation en service de médecine interne. Le 22 novembre 2020 le patient se présente aux urgences dans un tableau de comas agité et aphasie motrice, après une semaine de vaccination contre la grippe saisonnière. A l’examen aux urgences : GCS 09/15, pupilles : NDR, aphasie motrice, TA : 120/80, FC : 90 b/min, SAT en O2 AA: 97%, apyrétique. Bilan biologique standard : est sans anomalies. Ponction lombaire : Aspet : clair, Leucocytes : 04 elt/mm3, hématies : 0 elt/mm3, glu : 4.34 mmol/l, Proteines : 0.25 g/l, culture : négative. Scanner cérébral : Absence de signes d’AVC ischémique ou hémorragique récent. Le patient a été hospitalisé au service de médecine interne, avec comme diagnostic retenu : Encéphalomyélite aigue disséminée post vaccinale, le patient a été mis sous corticoïdes, et l’évolution a été marquée par une régression des troubles confusionnels après 24 heures, mais grevée de séquelles motrices ultérieurement. Discussion : L’encéphalomyélite aigue disséminée est une maladie inflammatoire rare, démyélinisante touchant le système nerveux central, liée à un mécanisme auto-immun survenant classiquement après un épisode infectieux, plus rarement après une vaccination. Les anomalies de la substance blanche à l’RM confirment le diagnostic clinique évoqué. Conclusion : L’ADEM est une maladie rare chez les enfants et les adolescents, beaucoup plus rare chez l’adulte et le sujet âgé, elle doit être suspectée devant l’association de troubles neurologiques et d’ATCDS de vaccination ou d’épisode infectieux chez un sujet jusque-là bien portant. L’IRM est l’examen clé pour le diagnostic de la maladie.

Profil sexuel et psychologique des femmes atteintes de diabète Imen MsolliI. Joober, N. Helali, I. Bel Hadj YoussefVisualiser

Introduction: Les maladies chroniques comme le diabète ont de nombreux impacts sur la qualité de vie mais aussi sur la vie affective et sexuelle des millions des femmes. Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer la fonction sexuelle et psychologique des patientes diabétiques et de déterminer les éventuels facteurs associés aux dysfonctions sexuelles Patients et méthode : C'est une étude descriptive menée à Hôpital de Haj Ali Soua de Ksar Hellal Monastir sur une durée de 1 mois regroupant 20 patientes ayant un diabète type 2 qui consulte dans les consultations de médecine physique dans la période du Mars à Avril 2021. Le recueil des données sociodémographique et cliniques a été réalisé grâce à une fiche préétablie. Nous avons utilisé le Female Sexual Function Index dans sa version arabe (FSFI) pour la mesure standardisée de la sexualité féminine, le HAD pour l’évaluation psychologique et le Borg pour l’évaluation de la fatigue. Résultats: La moyenne d'âge de l'échantillon d'étude était de 48,7 ans ± 10,38 et la moyenne d’ancienneté de diabète était de 6.2 ans ± 4,9. Les patientes étaient mariées dans 80%. Une bonne observance thérapeutique était notée dans 65% des cas. L'évaluation par le FSFI a trouvé une dysfonction sexuelle féminine dans 73,6%. Le score moyen de FSFI est de 14,56. Les items les plus touchés sont l’excitation et la douleur. L’évaluation psychologique a révélé une détérioration psychologique avec HAD moyen de 16.1. L’étude analytique a montré que chez les femmes diabétiques le score total du FSFI était corrélé négativement à l’ancienneté du diabète (p =0.024 ; r =-0.5) et à l’échelle de Borg (p =0.029 ; r =-0,48). Conclusion: Nous avons trouvé au sein de notre population un dysfonctionnement sévère. Une prise en charge précoce du volet sexuel associée à une éducation thérapeutique à tout les stades de la pathologie chronique serait utile.

Profil hématologique des patients atteints de pneumopathie à SARS-CoV2 au CHU Ibn Jazzar Kairouansana rouisS.Rouis1, R.Nakhli1, D.Chebil2, H.Sakly1, H. Ben Garouia1, H.Hannachi2, A. Smati2, F.Chortani2, T.Bouhdida2, C.Jarray2, S.Samet3, L.Merzougui2.Visualiser

Introduction : La COVID-19 est une infection virale causée par la souche de coronavirus SARS-CoV-2. Depuis le début de la pandémie, la recherche des facteurs de risque de gravité de cette pathologie était d’une grande préoccupation. L’objectif de cette étude est de révéler les anomalies hématologiques des patients atteints de Covid-19 à l’Hôpital Ibn Jazzar et de déterminer les facteurs de risque de gravité en rapport avec ces anomalies. Patients et méthodes : Nous avons analysé les données de patients hospitalisés confirmés par une RT-PCR à l'unité COVID-19 à l’Hôpital Universitaire Ibn El Jazzar Kairouan, entre septembre 2020 et Aout 2021. Les caractéristiques démographiques, cliniques, biologiques et évolutives ont été enregistrées. Des facteurs prédictifs d’aggravation, de transfert en réanimation et de mortalité à l'hôpital ont été identifiés par une analyse de régression. Résultats : Notre étude a inclus 866 patients avec un sex ratio H/F= 1,26 avec une moyenne d’âge de 65,78 [16-102] ans. Les bilans ont révélé une anémie chez 14,3 % des patients, une lymphopénie (3,3%), et une thrombopénie (5,2%). Une pancytopénie a été trouvée chez trois patients. Le taux de d-dimères était élevé chez 25,4% avec une médiane de 972 ± 3301 µg/L. L’analyse univariée a montré que L’anémie et la lymphopénie étaient corrélées à la survenue de complications (p<0,05). L’anémie était un facteur de risque de transfert en réanimation et de mortalité (p<0,05). Tandis que la pancytopénie était seulement un facteur de risque de transfert en réanimation (p=0,05). L’élévation du taux de D-dimères était corrélée à la survenue de complications, de transfert en réanimation et de mortalité (p<0,05). Conclusion : Le diagnostic précoce de la perturbation du bilan hématologique est primoridal afin d’éviter les complications graves, voir fatales. L’anémie, la lymphoépnie et l’élévation du taux de D-dimères nous fournissent une valeur pronostique d’une grande importance.

Profil épidémiologique des patients pédiatriques transportés par le SMURMohamed Amine SaidS. Ouerghemmi, S. Ouni, H. Ben Abassia, M. Mabrouk, I. Bacha, K. ZaoucheVisualiser

Introduction : Les services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) ont pour vocation de répondre aux situations urgentes adultes et pédiatriques. Peu de données relatives au profil des patients pédiatriques transportés par le SMUR existent en Tunisie. L’objectif de notre travail était d’étudier les caractéristiques épidémiologiques des patients d’âge pédiatrique transportés par le SMUR de la région de Bizerte. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude descriptive rétrospective, en 2021, sur une période de 6 mois. Nous avons inclus les patients ayant un âge ≤ 14 ans et dont l’état a motivé leur transfert par le SMUR vers une structure hospitalière. Résultats : Nous avons colligé 32 patients. La moyenne d’âge des malades transportés était de 2 ans. Le transport était de type secondaire dans 84%. Nous avons trouvé que 47% des patients étaient des nouveau-nés. La détresse respiratoire néonatale (DRNN), avec 38% des cas, était le motif qui a sollicité le plus le SMUR de la région. La prématurité était l’antécédent pathologique le plus rencontré dans notre série avec 9% des cas. Une détresse respiratoire a été trouvée dans 38% des cas, une détresse hémodynamique dans 9%, alors qu’aucune détresse neurologique n’a été trouvée. Nous n’avons pas trouvé dans notre série ni des cas de détérioration clinique ni des décès au cours du transport. Les patients ont été essentiellement acheminés vers un service de réanimation pédiatrique de la capitale. Conclusion : Les nouveau-nés constituent la tranche d’âge pédiatrique qui sollicite le plus le SMUR de la région. L’implémentation d’une unité de réanimation néonatale dans la région aiderait à raccourcir les délais d’une prise en charge adéquate des nouveau-nés et permettrait de libérer les équipes du SMUR pour d’autres missions.

Profil épidémio-clinique des infections ostéoarticulaires à bacille pyocyaniqueKHAOULA BEN MOSBEHK. Ben Mosbeh(1), S.Sallem (1), I.Kefi (1), I. Ben Sakhria(1), A. Mzid(2), S. Kaouel(3), H.Ernandez(1), A.Bellaaj(1), Y.Bellamine(3), N.Bouzouaya(1), M.Mestiri(2), S.Besbes(3)Visualiser

INTRODUCTION : Les infections ostéo-articulaires (IOA) à Pseudomonas aeruginosa constituent un problème de santé publique à l’échelon mondial. Elles représentent une cause de morbi-mortalité et sont très souvent associées à des séjours hospitaliers prolongés et à des coûts élevés. Le but de cette étude est de décrire les aspects épidémio-cliniques, microbiologiques et thérapeutiques des infections ostéo-articulaires à bacille pyocyanique. MATERIELS ET METHODES : Étude rétrospective descriptive monocentrique, menée au service des maladies infectieuses de l’institut Mohamed Kassab d’orthopédie sur une période de 4 ans (Janvier 2019- Août 2022), incluant tous les patients admis pour une infection ostéoarticulaire à Pseudomonas aeruginosa. RÉSULTATS : Nous avons colligé 22 cas. Il s’agissait de 12 hommes et 10 femmes. La moyenne d’âge était de 51 ans [23-95]. Des comorbidités étaient présentes dans 58 % des cas : maladies psychiatriques (45 %), le diabète (11%) et l’hypertension artérielle (2%). Il s’agissait de 16 cas d’infection ostéoarticulaire :10 cas sur matériel d’ostéosynthèse et 6 cas sur prothèse, 4 patients avaient une arthrite septique avec un seul diagnostiqué en post ligamentoplastie et 4 patients avaient une infection des parties molles: il s’agissait d’une infection d' un moignon d' amputation.L’articulation la plus touchée était la hanche (54%).Le délai de l’infection était tardif dans 74% des cas. Le mode d’installation était progressif dans 13 cas (59%). Les principaux signes fonctionnels étaient les douleurs ostéo-articulaires (54%) et la fièvre (33%).L’état local était marqué par la présence de pus dans 100% des cas ; des signes inflammatoires locaux dans 91% et on a noté une désunion des points de sutures chez 4 patients. Neuf patients (41%) avaient un syndrome inflammatoire biologique. Le Pseudomonas aeruginosa était isolé dans les prélèvements per-opératoires dans 59% des cas ; dans les ponctions articulaires dans 32% des cas et dans des hémocultures dans 9% des cas. Les infections ostéo-articulaires étaient polymicrobiennes chez 13 patients (59%).Les germes associés étaient principalement des entérobactéries dans 7 cas, Staphylococcus aureus dans 4 cas et Enterococcus faecalis dans 4 cas. Tous les patients avaient reçu une antibiothérapie adéquate sous forme de bithérapie dans 64% des cas. Un relais per os principalement par la ciprofloxacine était proposé dans 86% des cas. Une chirurgie était indiquée chez 17 patients : ablation du matériel (27%) ; lavage(50%). La durée moyenne d’hospitalisation était de 28 jours (6-70). L’évolution était favorable dans 95% des cas. Une amputation du membre inférieur a été étiquetée chez un seul patient. On n’a pas noté de décès dans notre série d'études. CONCLUSION : Malgré les progrès dans le diagnostic, les IOA à pyocyanique constituent une cause fréquente d’hospitalisation, responsable d’un taux de morbidité et de mortalité élevé et d’un recours fréquent au traitement chirurgical. LES MOTS CLÉS : Infection ostéo-articulaire –Pseudomonas aeruginosa –antibiothérapie- infection liée au soin

Profil épidémio clinique de la gonarthrose dans un service de médecine physiqueInes AloulouLeila Ghidaoui1,3, Amani Meherzia Khezami2,3, Emna Bahlouli2,3, Sonia Lebib1,3, Imen Miri1,3, Fatma Zohra Ben Salah2,3, Catherine Dziri1,3Visualiser

Introduction : La gonarthrose est la pathologie dégénérative la plus fréquente des sujets âgés en Tunisie avec une prédominance féminine. Cette atteinte est à l’origine de retentissement fonctionnel majeur avec aggravation de la désadaptation et réduction du niveau d’activité physique.L’objectif de ce travail est de déterminer le profil épidémio clinique de la gonarthrose chez les femmes. Matériels et méthodes : Cette étude était réalisée au service de médecine physique et réadaptation de l’institut Kassab entre Octobre 2021 et Octobre 2022. Nous avons inclus les femmes âgées de plus de 50 ans hospitalisées pour gonarthrose. Nous avons exclus les patientes qui présentent des problèmes neurologiques ou inflammatoires.Pour chaque patiente, nous avons déterminé les antécédents pathologiques, le BMI, le bilan articulaire, musculaire, de la douleur par l’échelle verbale simple, le bilan fonctionnel et le bilan radiologique. Résultats : Nous avons colligé 60 femmes d’âge moyen 66 ans. Les antécédents médicaux étaient dominés par l’hypertension artérielle dans 60% des cas, antécédent de chirurgie du genou dans 11.6%. La douleur était intense dans 30% des cas. Le bilan clinique a montré une obésité modérée dans 38.3% suivie de l’obésité sévère dans 28.3%. Un trouble postural rachidien était associé dans 100% des cas, genu varum dans 36.6%,troubles statique des pieds dans 95% et limitation articulaire dans 71.6%. Notion de dérobement dans 70% avec appui monopodal instable dans 95%. Une aide technique était déjà utilisée dans 30%. Le bilan radiologique était en faveur d’une gonarthrose stade III dans 43.3% et l’ostéodensitométrie en faveur d’ostéoporose dans 33.3%. Conclusion : La précision des caractéristiques épidémio cliniques permet de révéler une fréquence élevée des morphotypes défavorables avec obésité, troubles posturaux et risque élevé de chute. Déterminer ce profil nous permet de renforcer les actions préventives par rapport à l’obésité, la gestion des risques cardiovasculaires et l’encouragement de l’activité physique.

Profil des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques des intestins pris en charge dans le service de chirurgie générale et digestiveSarra KsibiA.Rguez, H.Nasraoui, R.SakhriVisualiser

Profil des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques des intestins pris en charge dans le service de chirurgie générale et digestive CHU Sahloul de Sousse KSIBI Sarra, Rguez Arib, Nasraoui Hatem, Sakhri Raoudha Introduction : Colite aiguë grave est une poussée sévère qui complique essentiellement la RCH, quelque fois le Crohn et les colites infectieuses, observée chez 15 à 25 % des malades, pouvant inaugurer la maladie ou survenir à n’importe quel moment de l’évolution. C’est une urgence médico-chirurgicale. Son diagnostic est avant tout clinique et repose sur les critères classiques de Truelove et Witts. Matériel et méthode : Etude rétrospective descriptive et analytique incluant 264 patients opérés pour MICI au service de chirurgie générale de CHU Sahloul sur une période de 17 ans (entre 2000 et 2016). Résultats : Parmi 264 patients opérés pour MICI ,100 patients opérés pour CAG 164 pour MICI hors CAG. •Les Colites Aigues Graves : 100 cas, incidence annuelle entre 2 et 14 cas par an, 75 CAG sur MICI (61 RCH, 10 Crohn et 4 colite inclassable), 25 CAG inaugurale. 82 patients ont reçu une corticothérapie, 25 immunosuppresseurs. Tout les patients ont subi une intervention chirurgicale (96 CST, 2 CT+AIR, 2 CPT+AIA), l’indication était dans 94 des cas la résistance au traitement médicale et dans 6 cas lors d’une complication. Morbidité globale de 26 % et la mortalité de 9 %. •Les MICI hors CAG : 164 cas, incidence annuelle entre 2 et 20 cas par an, la symptomatologie fonctionnelle était des douleurs abdominales (143 cas), un syndrome sub occlusif (68 cas), des diarrhée (84 cas) un amaigrissement ( 70 cas) et une fièvre (42 cas). L’Indication opératoire était une OIA dans 25 cas, une péritonite dans 10 cas, un abcès profond dans 16 cas une Hémorragie dans 12 cas, une sténose dans 75 cas ,une Fistule interne dans 18 cas, une Fistule entéro cutanée dans 11 cas et une Dégénérescence dans 5 cas . Les gestes réalisés : Résection iléale ( 38 cas) ,Résection iléo caecale (71 cas) ,Colectomie totale + AIR ( 23 cas) ,Colectomie segmentaire (18 cas ) , CPT + AIA (12 cas ) , CPT + stomie définitive( 2 cas ) et Structuro plastie (4 cas ). La morbidité globale 17,1% et décès 4,3%. La récidive postopératoire était observée chez 21 patients (12,8 %). Conclusion : Le traitement médical intraveineux intensif des colites graves en a transformé le pronostic, autrefois létal, la colectomie tardive est associée à un excès de mortalité. La chirurgie est une option thérapeutique qui doit être discutée à chaque étape de la prise en charge.

Profil clinique et prise en charge thérapeutique des hypertendus selon le registre NATURE-Htn : A propos de sous-groupe des patients de service cardiologie de la population de Menzel BourguibaE. BejaouiH. Ben SlimaVisualiser

Introduction L’hypertension artérielle est un problème de santé publique majeur. Elle constitue un important facteur de risque de survenue des maladies cardio-vasculaires telles que les cardiopathies ischémiques, les maladies cérébro-vasculaires ou l’insuffisance rénale chronique. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective descriptive chez des patients suivis à la consultation externe et/ou hospitalisés au service de cardiologie de l'hôpital Menzel-Bourguiba pour des maladies cardiovasculaires. L’étude a été réalisée sur une période de 30 jours allant du 15 Avril au 15 Mai 2019. Elle entre dans le cadre du recueil des données du registre national NATURE-HTN réalisé et piloté par la STCCCV. Résultats L’âge moyen était de 63,44 ans avec un sex- ratio de 1.5. La classe d’âge entre 50 et 70 ans était la plus représentée (62.9%).32.7% des patients étaient obèses, 10.44% tabagiques et 25.3% diabétiques. 12.1% des individus étaient suivis pour une fibrillation atriale, 2.7% pour un SAOS et seuls 6 patients présentaient une insuffisance rénale. Concernant le niveau de contrôle tensionnel, 44.51% des individus présentaient une tension artérielle inférieure à 140/90 mmHg, ce taux n’était que de 14.28% pour une tension artérielle inférieure à 130/80 mmHg. La tension artérielle était supérieure à 140/90 mmHg chez 55.49% des patients. 50.14% de nos anciens patients ne prenaient aucun traitement, 27.88% étaient sous monothérapie, 14.36% sous bithérapie et 7.6% étaient sous une trithérapie antihypertensive. La classe thérapeutique la plus prescrite était les IEC dans 55.93% cas suivis des ICC (36.72%), des diurétiques (30.5%), des bétabloquants (25.98%) et des ARAII (24.85%). Le taux d’inertie thérapeutique était de 46.20% pour une tension artérielle supérieure à 140/90mmHg et de 62.27% pour une tension artérielle supérieure à 130/80 mmHg. A l’échelle nationale, ce taux était de 34.5% et 87.4% pour une tension artérielle supérieure à 140/90mmHg et 130/80 mmHg respectivement. Conclusions Notre population d’hypertendus est une population à haut risque cardiovasculaire souffrant de plusieurs comorbidités. La tension artérielle est insuffisamment contrôlée et le taux d’inertie thérapeutique reste élevé. La prise en charge de de l’hypertension artérielle nécessite d’être améliorée aussi bien à l’échelle de notre centre qu’à l’échelle nationale.

PROFIL CLINIQUE DU RAA CHEZ L’ADULTE JEUNE A PROPOS DE 27 CASMezghani NarjesALI GASMIVisualiser

PROFIL CLINIQUE DU RAA CHEZ L’ADULTE JEUNE A PROPOS DE 27 CAS N.Mezghani ; Centre régional de transfusion sanguine Sfax. A.Gasmi ; Service de cardiologie hôpital régional de Gabès. INTRODUCTION : Le RAA continue à occuper une place importante dans la pathologie cardio-vasculaire des pays en voie de développement. Le rhumatisme articulaire aigue n’est pas seulement une maladie de l’enfant et de l’adolescent, mais peut survenir également chez l’adulte. A cet âge le diagnostic de poussée peut être difficile en raison de la fréquence des maladies articulaires d’autres natures et de valvulopathies dégénératives et dystrophiques RESULTATS : Il s’agit d’une étude rétrospective ayant intéressé 27 cas de RAA (primo invasion et rechute) survenue chez des sujets de 17 à 35 ans durant une période allant de 2016 à 2020. Le but de cette étude est d’évaluer le profil actuel clinique, biologique et pronostique de RAA. CONCLUSION : Encore fréquent dans les pays en voie de développement le rhumatisme articulaire aigue peut survenir également chez l’adulte. A cet âge le diagnostic de poussée peut être difficile en raison de la fréquence des maladies articulaires d’autres natures et de valvulopathies dégénératives et dystrophiques. Chez l’adulte, la poussée rhumatismale initiale est marquée par la prédominance de l’atteinte articulaire sur l’atteinte cardiaque. Cependant, c’est à cet âge qu’on découvre les valvulopathies rhumatismales. Les critères révisés de Jones trouvent également leur place dans le diagnostic de RAA de l’adulte. Le traitement de la poussée, la prophylaxie primaire et secondaire obéissent aux mêmes recommandations que chez l’enfant et l’adolescent.

PRISE EN CHARGE DES URGENCES HYPERTENSIVES DANS UN CENTRE DE SANTE DE BASEAhlem Ben LaroussiDr I. DaiebVisualiser

Introduction : L'hypertension artérielle constitue un réel problème de santé publique dans notre pays. Sa prise en charge se fait en grande partie en première ligne selon le programme national des maladies chroniques. Les pics hypertensifs se voient habituellement aux services des urgences, mais les dispensaires peuvent recevoir des urgences hypertensives mettant parfois le pronostic vital des malades en jeu, ce qui nécessite une prise en charge rapide et efficace. Objectif: L'objectif de notre travail est d'étudier le profil épidémiologique et clinique des urgences hypertensives dans un centre de soins ce santé de base (CSB Souassi). Matériel et méthodes : C'est une étude rétrospective de 60 patients ayant consulté le dispensaire de Souassi pendant l'année 2021-2022 et ayant eu un pic hypertensif Résultats : L'âge moyen de nos patients était de 54 ans .On note une prédominance du sexe féminin (72% des femmes). La majorité des malades (60%) sont des hypertendus connus suivis dans notre centre. 25% sont des hypertendus suivis dans d'autres structures hospitalières. La découverte de l'HTA est fortuite chez 15% des malades. Les chiffres tentionels varient entre 160 /10 et 23/12. Le quart des patients ont des chiffres systoliques supérieurs àl8mmhg. 80% ont bénéficié d'un traitement urgent dans le centre. 20 % ont été transférés aux urgences de l'hôpital de circonscription de Souassi. Conclusion : La prévalence des urgences hypertensives en1ièreligne est de plus en plus importante, pouvant mettre en jeu le pronostic vital et fonctionnel. Leur prise en charge nécessite la présence d'équipement et de matériels adéquats et surtout de personnel médical et para- médical bien formés.

Troubles de rythmes et de la conduction prise en charge aux urgences : facteurs prédictifs de mortalité du sujet âgéSabah MorhagW. Demni, N. NouiraVisualiser

Introduction : Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Les troubles de rythme et de conduction cardiaques représentent une urgence médicale pouvant engager le pronostic à très court terme des patients notamment les plus âgés. L’objectif de notre étude était de définir les facteurs prédictifs de mortalité chez les sujets âgés de plus de 65 ans, admis aux urgences pour une prise en charge d’un trouble du rythme et/ou de la conduction cardiaque. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, réalisée sur une période de deux ans (2018-2020), incluant les patients âgés de 65 ans et plus, admis aux urgences pour prise en charge d’un trouble du rythme et/ou de conduction cardiaque. Avec recueil des données épidémio-clinique et recherche de facteurs prédictifs de mortalité au service des urgences en analyse univariée. Résultats : Inclusion de 102 patients. L’âge moyen était de 76 ± 7ans. Le sex-ratio était de 0,75. Les principaux antécédents pathologiques étaient : L’hypertension artérielle (78,4%), les troubles de rythme connus (48%), les coronaropathies (37,3%), l’insuffisance cardiaque (16,7%) et les valvulopathies (15,7%). Près de 17 % des patients étaient sous bétabloquants, 31.7% étaient sous antiarythmiques (Inhibiteurs calciques, amiodarone, digitaliques et flécainide dans respectivement : 11,6 ; 9,8 ; 8,5 et 1,8% des cas) et 22% des patients étaient sous anticoagulation par les antivitamines k. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient : Une dyspnée (37,2%), une asthénie (24,4%), une douleur thoracique (16,5%), des palpitations (15,2%), une syncope et/ou une lipothymie (8,5%) et des troubles de la conscience (7,3%). Les principaux diagnostics retenus à l’admission étaient l’ACFA (67,6%), les blocs auriculoventriculaires (de 1er, 2ème et 3ème degré) (12,7%) et les blocs sino-auriculaires (6%). A noter que 20,7% des patients étaient en insuffisance cardiaque congestive. Les facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière en analyse univariée étaient : l’âge≥ 85ans (p<0.02 ; OR=4,09 ; IC95%[1,24 ; 13,49]), l’antécédent d’AVC (p<0,001 ; OR=2,73 ; IC95%[1,22 ; 6,1]), l’altération de l’état de conscience (p<0,01 ; OR=5,13 ; IC95%[1,38 ; 19]) et le BAV de 3éme degré (p<0,006 ; OR=0,17 ; IC95%[0,083 ; 0,37]). Conclusion : Souvent rencontrés aux urgences, les troubles du rythme et/ou de la conduction cardiaques doivent faire l'objet de prise en charge spécifique et adaptée. L’identification des facteurs prédictifs de mortalité, surtout chez le sujet âgé, est primordiale lors du premier contact médical, afin de mieux trier ces derniers et prévoir d’éventuelles aggravations cliniques.

Prévalence et facteurs de risque associés à la lombalgie chez les personnels soignants de groupement de santé de base à KasserineRaja HermassiS Ilahi , W Herchi, F TalbiVisualiser

Prévalence et facteurs de risque associés à la lombalgie chez les personnels soignants de groupement de santé de base à Kasserine. Introduction : La lombalgie commune constitue un véritable problème de santé publique, elle est le premier motif de consultation en rhumatologie. Elle est également un problème majeur en milieu de travail notamment pour le personnel de la santé publique par sa fréquence et ses conséquences socio-professionnelles importantes et du coût élevé induit pour la société par l’absentéisme et par la consommation médicale qu’elle entraine. Objectif : Etudier la prévalence et les facteurs de risque associés à la lombalgie commune chez les personnels soignants de groupement de santé de base à Kasserine. Matériels et méthode : Une étude transversale menée de août 2022 à septembre 2022 auprès de tout les personnels de groupement. Résultat : 30 personnels ont participé à l’étude (28 femmes, 2 hommes), l’âge moyen de l’échantillon était 41 ans. Il s’agissait majoritairement d’agents administratifs ; La prévalence de lombalgies était de 60% .Cette prévalence était plus fréquente chez les femmes. L’échelle visuelle analogique moyenne était à 4. Dans une comparaison entre les sujets lombalgiques et les non lombalgiques, on a pu relever quelques facteurs de risque différents en le déplacement du personnel de la santé au cours de son activité et l’IMC. Des conséquences socioprofessionnelles ont été observées chez 4 malades soit 25 %. La prise en charge des lombalgiques a été essentiellement symptomatique repose essentiellement sur les antalgiques et les AINS. Conclusion: Cette étude a mis en évidence une prévalence élevée de la lombalgie commune chez des soignants relativement jeunes, et leur totale méconnaissance des règles de prévention. L’impact de la lombalgie sur la vie professionnelle des soignants justifie une sensibilisation aux mesures ergonomique de protection du rachis associé à un aménagement du lieu du travail.

Prévalence de l’observance thérapeutique chez les patients diabétiquesMaroua CherichiS.Mokni , N.HmidaVisualiser

Objectifs : Décrire l'observance thérapeutique des patients diabétiques type 2 traitées par insuline et/ou par antidiabétiques oraux (ADO). Méthodologie : Etude rétrospective et descriptive réalisée dans les consultations externes de l'hôpital de circonscription de Bembla (Monastir) sur une durée d’un mois . Nous avons inclus les patients qui consultent pour le suivi de diabète type 2 . Nous avons collecté les données cliniques des dossiers médicaux à l’aide d’une fiche préétablie et d’un questionnaire avec les patients. Nous avons utilisé le test de GIRERD pour calculer le score de l’observance thérapeutique et l’interpréter. Résultats : Nous avons collecté 50 patients. L’âge moyen était de 64,22±10,38 ans avec un minimum de 38 ans et un maximum de 82 ans . L’ancienneté du diabète était en moyenne 10,87 ans avec un minimum de 1 an et un maximum de 25 ans . Les maladies associées au diabète étaient une HTA chez 37 patients (74%) , une dyslipidémie chez 34 patients (68%), une dysthyroidie chez 2 patients (4%) . Une ACFA était présente chez 3 patients (6%), un AVC chez 4 patients (8%) et un IDM chez 3 patients (6%). La plupart des patients (N=45 ; 90%) était sous ADO et 8 patients (16%) étaient sous insulinothérapie. Les complications dégénératives étaient présentes chez 31 patients (62%) . Une hémoglobine glyquée (Hb1ac) était hors objectif (<7%) chez 42 patients (84%) . Huit patients étaient hospitalisés pendant l’évolution de leur diabète (16%). Le nombre de consultations était au nombre de 2 par année chez 32 patients (64%) et de 4 par année chez 18 (36%). L’observance thérapeutique chez nos patients était mauvaise chez patients 27 (54%) , bonne chez 18 patients (36%) et un problème minime d’observance était présent chez 5 patients (10%). Conclusion : Le diabète constitue un problème de santé publique qui nécessite une bonne observance thérapeutique pour garantir l’efficacité du traitement. A la lumière de nos résultats, il est indispensable d’établir un plan d’action pour renforcer les programmes d’éducation thérapeutiques pour réduire la non-observance. Le renforcement de l’observance thérapeutique implique le patient, le médecin traitant, le pharmacien et la disponibilité du médicament.

Predictive risk factors of healthcare-associated infections in a tertiary Tunisian hospital during three months in 2018: A prospective studyKamel ArouaAsma Ben Cheikh2,3, Arwa Nafetti2, Rania Bannour2, Hela Ghali2,3, Sana Bhiri2,3, Souhir Ayadi1, Emna Hariz2, Sofien Aidani1, Fatima Ezzahra Khouya1, Salwa Khefacha2, Houyem Said Latiri2,3Visualiser

Predictive risk factors of healthcare-associated infections in a tertiary Tunisian hospital during three months in 2018: A prospective study Aroua Kamel1, Asma Ben Cheikh2,3, Arwa Nafetti2, Rania Bannour2, Hela Ghali2,3, Sana Bhiri2,3, Souhir Ayadi1, Emna Hariz2, Sofien Aidani1, Fatima Ezzahra Khouya1, Salwa Khefacha2, Houyem Said Latiri2,3 1 Family Medicine, Faculty of Medicine of Sousse, Sousse, Tunisia 2 Department of Prevention and Security of Care, Sahloul University Hospital, Sousse, Tunisia 3 Faculty of Medicine of Sousse, University of Sousse, Sousse, Tunisia Background :Healthcare-associated infections (HCAIs) are the most frequent adverse consequences of healthcare worldwide, threatening the health of both patients and healthcare workers (HCWs). The objective of the present study was to describe the risk factors and determine the predictive and mortality factors in ICU patients at Sahloul University hospital over three months. Methods:A prospective observational study was carried out in six ICUs in Sahloul University Hospital over three months in 2018. We included all patients hospitalized for more than 48 hours in the ICU. Surveillance for each patient was stopped after the discharge from the ICU or the death.Data analyses was performed using SPSS 20.0. Results: During the Study period,202 patients were included; 66 of them(33.7%) developed 99 HAIs33.6 infections /1000 days of hospitalization).The most frequently identified infections were ventilator-associated pneumonia(VAP),Urinary tract infections(UTI),and bloodstream infection BSI).Univariate analyses showed risk factors which were significantly associated with ICU-HAI:tobacco use (P=0.03),antibiotherapy in the last 6 months(p<10-3),central-venous- catheterization (CVC)(p<10-3), exposure duration to CVC(p<10-3),urinary tract(p<10-3 )exposure duration to UC(p<10-3), intubation(p<10-3),re-intubation p<10-3),duration of intubation(p<10-3),bronchial aspiration(p<10-3), tracheotomy(p<10-3),nasogastric catheter(p<10-3),parenteral alimentation(p<10-3),sedation(p<10-3) and surgery(0.017).Independent risk factors for acquiring ICU-HAIs were:length of stay p=<10-3), duration of CVC(p<10-3), and tracheotomy(p=0.003).The total mortality incidence was 19.3%(n=39). Independent risk factors of ICU mortality were intubation(p=0.005), tracheostomy(p=0.003),chronic dialysis(p=<10-3) and HAI(p=<10-3). Conclusion Independent risk factors found were in line with those of the literature, highlighting the need for more effective infection control strategies in the intensive care units involving a global and multidisciplinary action.

Particularités du pneumothorax spontané chez le sujet âgéIssaoui NaouresMejdoub Fehri S, Hamadi J, Kwas HVisualiser

Introduction : Le pneumothorax spontané (PNO) est l'une des maladies thoraciques les plus fréquentes chez les adolescents et les jeunes adultes. Il reste assez rare chez le sujet âgé. Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients âgés hospitalisés pour pneumothorax spontané au service de pneumologie à l’hôpital universitaire de Gabes durant la période allant de janvier 2020 à Décembre 2021. Résultats : Durant la période d’étude, 56 patients étaient hospitalisés pour un PNO dont 8 (14.28%) étaient âgés (>65). L’âge moyen était de 78.5± 7.5 ans [68-91] avec une nette prédominance masculine 100%. Tous les patients étaient tabagiques parmi eux 50 % étaient chiqueurs de neffa. L’IMC moyen était 26.7 [22.2 - 28.4]. Un seul patient était longiligne. La symptomatologie clinique était dominée par la douleur thoracique et la dyspnée 87.5% chacune et la toux 75%. Le PNO était mal toléré dans 37.5% des cas. Il était unilatéral dans 100 % des cas, total dans 37.5 % des cas, partiel dans 62.5 % des cas et récidivant dans 25 % des cas. Il était spontané secondaire chez tous les patients. L’étiologie retenu était un poumon emphysémateux dans 100% des cas. Un drainage thoracique était fait initialement chez 5 patients 62.5%. Le délai moyen de retour à la paroi était 4 jours. Le repos avec une oxygénothérapie haut débit étaient préconisé chez 3 patients (37.5%) sans retour à la paroi, par la suite ils étaient drainés. L’évolution étaient marqué par le succès de drainage dans 62.5% des cas, le recours à la pleurodèse chirurgicale après l’échec du drainage chez un seul patient (12.5%) et le décès dans 2 cas (25%). Conclusion : Dans notre service, le traitement du pneumothorax reste largement dominé par le drainage thoracique malgré ses complications et sa gravité chez le sujet âgé et multitaré.

Particularités des infections urinaires chez les diabétiques: Etude monocentrique au Cap Bon.Roua MankaiMankai R(1), Tounsi H(1), Chaabène I(1),Skouri W(1), Abid N(1), Garbouj W(1), Ben Ahmed I (2), Lajmi M(1), Bachrouch S(1), Ouali J (3), Alaya Z(1), Amri R(1).Visualiser

Introduction : L’infection urinaire (IU) constitue l’une des affections fréquentes chez les sujets diabétiques. Objectif : L’objectif de notre travail était de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, bactériologiques et évolutives des IU chez les patients diabétiques. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur 2 ans(2016 et 2017) ayant inclus tous les patients diabétiques et hospitalisés pour IU dansnôtre serviceont été inclus. Résultats : Dans notre étude, 86 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 49.5 ans avec des extrêmes de 23 et 71 ans. Une nette prédominance féminine était notée (64%).La majorité des patients (72,4%) avait un diabètede type 2. L’ancienneté moyenne du diabète était de 12,7ans. Une cétose diabétique était notée dans 43.5% des cas.Des signes généraux étaient retrouvés dans 39,2%. Il s’agissait de fièvre, frissons et asthénie. Les signes urinaires bas à type de brûlures mictionnels et pollakiurie étaientnotés respectivement chez 39,2% et 31,6% des patients. Les douleurs lombaires étaient observées dans 52,4% des cas.De point de vue bactériologique, les bactéries à Gram négatif étaient incriminées dans 74,4% des cas.Il s’agissait d’un Escherichia Coli (E.Coli) dans 51,8% des cas. Sur le plan thérapeutique,une monothérapie était indiquée chez 87% des patients. Elle était à base de céphalosporine de 3ème génération (C3G) dans 63,2% des cas. L’évolution était favorable dans 80,3% des cas. Une complication était observée chez 12,4% des patients. Il s’agit d’unsepsis dans 3 cas d’un abcès rénal dans 3 cas et d’un phlegmonpéri-rénaldans 2 cas. Discussion : L’IU est plus fréquente chez les sujets diabétiques surtout mal équilibrés. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette susceptibilité notamment : la glycosurie qui favorise la prolifération bactérienne dans les urines, l’immunodépression,la modification de l’urothélium qui devient plus sensible à l’adhérence bactérienne et au dysfonctionnement vésical chronique d’origine neurologique. Conclusion : L’IU est une affection fréquente et potentiellement grave chez les diabétiques.

Particularités de l’appendicite aigue chez le sujet âgéSarra KsibiA.Rguez, H.Nasraoui, R.SakhriVisualiser

PARTICULARITES DE L’APPENDICITE AIGUE CHEZ LE SUJET AGE KSIBI Sarra, Rguez Arib, Nasraoui Hatem, Sakhri Raoudha SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE ET DIGESTIVE, CHU FARHAT HACHED, SOUSSE Introduction : L'appendicite aiguë prédomine chez des patients jeunes avec une minorité de cas (5-10%) chez les patients âgés. Cependant, l'incidence de l'AP chez les patients âgés semble être en augmentation nette, liée au vieillissement de la population mais elle reste une affection au diagnostic difficile. Son pronostic demeure réservé. Le but de cette étude a été de décrire les aspects cliniques et thérapeutiques de l’appendicite aiguë du sujet âgé. Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive qui a couvert la période allant de 2010 à 2019. Tous les patients âgés de 65 ans et plus, admis durant cette période et chez qui le diagnostic d’appendicite aiguë a été posé, ont été inclus dans l’étude. Résultats : Au total, 125 patients ont été répertoriés dont 82 femmes (66,7%) et 41 hommes (33,3%). Leur âge moyen a été de 73,5 ans avec des extrêmes allant de 65 à 100 ans. Le délai moyen de consultation a été de 4,1jours. Les douleurs abdominales et les vomissements ont été les principaux motifs de consultation. L’association douleur et défense de la fosse iliaque droite a été retrouvée dans 69 cas (86 %). L’échographie a été le principal examen complémentaire réalisé. Elle a retrouvé une augmentation des dimensions de l’appendice dans 67 cas. Le délai moyen entre l’hospitalisation et l’intervention était de 90 heures .117 patients ont bénéficié d’une appendicectomie par laparotomie et 8 par cœlioscopie. L’appendicite était compliquée dans 43 % des cas .Des complications post opératoires ont été notées chez 7,5 % des patients. La durée moyenne d’hospitalisation a été de 4,5jours .Aucun décès n’a été enregistré. Conclusion : La fréquence de l'appendicite aigue chez le sujet âgé connaît une augmentation très nette. Cette population présente un risque très accru de complications et de décès postopératoires et devraient faire l'objet d'une prise en charge spécifique et vigilante.

Particularités de la tuberculose extra pulmonaire chez le sujet âgéfarah trabelsiF. Smaoui, F. Gassara,O.Zayani, k. Rekik, A. Chakroun, C. Marrakchi, M. Koubaa, M. Ben JemaaVisualiser

INTRODUCTION La tuberculose a le potentiel pathogénique d’infecter tous les systèmes et les organes du corps humain. L’atteinte extrapulmonaire est fréquente avec un polymorphisme diagnostique et évolutif. La baisse des défenses immunitaires liée à l’âge et certaines comorbidités fragilisent le sujet âgé et le prédispose à la tuberculose. OBJECTIF Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de la tuberculose extra-pulmonaire (TEP) du sujet âgé. MATERIEL ET METHODES C’est une étude rétrospective incluant 39 sujets âgés hospitalisés pour tuberculose extra-pulmonaire dans le service des maladies infectieuses de l’Hôpital Hedi Chaker-Sfax entre 2013 et 2022. RESULTATS Trente neuf épisodes étaient colligés chez 29 femmes et 12 hommes avec un sex ratio de 0,41. L’âge moyen était de 75 ans. L’origine rurale et le niveau socio-économique défavorable étaient prédominants dans29 cas (74,3%). Les principaux antécédents médicaux étaient le diabète dans 6 cas, une tuberculose pulmonaire antérieure dans 4 cas et des antécédents familiaux de tuberculose dans 3 cas. La localisation unilocale était notée dans la majorité des cas (92,3%). Les principales localisations étaient ganglionnaires (20 cas), vertébrale (10 cas) et urogénitale (5 cas). On a noté une variabilité du tableau clinique selon le siège avec présence des signes d’imprégnation tuberculinique dans 27 cas (69,2%). L’intradermo-réaction à la tuberculine était positive dans 12 cas (30,7%). L’examen anatomopathologique était contributif au diagnostic dans 27 cas. La bactériologie n’était positive que dans3 cas. La durée moyenne du traitement antituberculeux était de11 mois. L’évolution était favorable dans la majorité des cas (82%). CONCLUSION La tuberculose est une maladie d’actualité. La confirmation du diagnostic est souvent histologique et rarement bactériologique puisque ces atteintes sont souvent paucibacillaires. Le pronostic est souvent favorable en cas de diagnostic précoce.

PARALYSIE ISOLEE DU TROISIEME NERF CRANIEN POST TRAUMATIQUE: APROPOS D’UN CASYOSRA MAALEJT. Sammouda, M. Kharrat, H. Hammemi, W. ZbibaVisualiser

INTRODUCTION: La paralysie post traumatique du troisième nerf cranien (3nc) représente un signe neurologique inquiétant car souvent associée à une lésion expansive, telle que les hématomes extraduraux ou sous-duraux. En l’absence d’une lésion compressive la paralysie du 3nc est rare, plusieurs mécanismes pouvant expliquer la paralysie post traumatique du 3nc seront alors discutés. CAS CLINIQUE : Nous rapportant le cas d’une patiente victime d’un traumatisme crânien grave suite à une chute d’escaliers qui présente une paralysie complète du 3nc droit sans processus compressif intracrânien exerçant un effet de masse. DISCUSSION ET CONCLUSION: Le traumatisme crânien est la deuxième cause de paralysie du 3nc après les causes micro vasculaires. La paralysie du 3nc isolée, non causée par un processus expansif intracrânien comme les hématomes sous-duraux ou extraduraux posttraumatiques est rare. Quatre mécanismes possibles pouvant être responsable de la paralysie du 3nc.Une TDM et une IRM cérébrale sont indispensables pour le diagnostic étiologique de la paralysie isolée du 3cnP. En cas de suspicion d’une dissection des carotides internes une imagerie vasculaire sera alors demandée. Il est essentiel de comprendre le mécanisme exact sous-jacent à l’apparition de la paralysie du 3cn pour assurer les meilleures chances de guérison au patient.

Pancréatite aigue avec bilan enzymatique normale : A propos d’un caschiraz ben salahBen Kahla.N , Korbsi.B , Ammar.YVisualiser

Introduction : La pancréatite aigue (PA) est une pathologie inflammatoire à la fois locale, régionale et générale. Il s’agit d’une affection aigue du pancréas ayant une importante mortalité (2 à 5%) et morbidité. Le diagnostic positif repose sur l’association d’au moins deux facteurs caractéristiques : douleur abdominale évocatrice et/ou élévation des enzymes pancréatiques et/ou examen morphologique. Observation : Patiente âgée de 69 ans, ayant des antécédents d’hypertension artérielle et d’hypothyroïdie, consulte pour une douleur thoracique avec irradiation dorsale de type constructive. L’examen clinique était sans anomalies ainsi que l’électrocardiogramme (pas de trouble de la repolarisation) et le dosage des troponines (deux mesures à 2 heurs d’intervalle). Le lendemain, elle a présenté des nausées avec fièvre. Un traitement symptomatique lui a été prescrit. Vingt quatre après, elle reconsulte pour des douleurs épigastrique transfixiante avec irradiation dorsale. L’examen à l’admission trouve une fièvre à 39º, une hypotension (70/40mmhg), une tachycardie, un souffle systolique au foyer aortique, et une sensibilité épigastrique. L’électrocardiogramme a objectivé une tachycardie sinusale avec des signes de HVG. La biologie a mis en évidence un syndrome inflammatoire biologique et le dosage des enzymes pancréatiques était normal (Amylasémie à 200UI/L et Lipasémie à 100UI/L). L’ETO était sans anomalie (absence de végétations). Une tomodensitométrie a conclu à une pancréatite stade C. La patiente était hospitalisée en réanimation. L’évolution était favorable. Conclusions : Le diagnostic d’une pancréatite aigue ne doit pas reposer uniquement sur le dosage enzymatique. Il faut tenir compte du temps écoulé entre le dosage enzymatique et le début des signes cliniques, qui est parfois trompeur et atypique chez les sujets âgés

النظام التأديبي للأطباء بالمؤسسات الصحية العموميةMOHAMED FERJAOUIL. HedhliVisualiser

إرتفاع عدد الشكاوي الواردة على إدارة التفقدية الطبية و الموازية للطبية بوزارة الصحة ضد الأطباء بالمؤسسات الصحية العمومية دفع إلى البحث في : الإخلالات المرتكبة. الأطباء الأكثر تعرضا للمساءلة التأديبية و إختصاصاتهم. العقوبات التأديبية المتخذة في الغرض البحث إعتمد على تحليل المعطيات الواردة ب 144 ملف تأديبي لأطباء مرسمين بالمؤسسات الصحية العمومية وجهت لهم عقوبات تأديبية من الدرجة الأولى أو تم إحالتهم على مجلس التأديب و دعوتهم للمثول أمام اللجان المتناصفة خلال 03 سنوات 2018، 2019 و 2020. شمل البحث تحديدا الأطباء الإستشفاءيين الجامعيين، أطباء المستشفيات، أطباء الصحة العمومية و الأطباء المتفقدون للصحة. المؤشرات التي تم تقييمها هي توزيع الملفات التأديبية حسب الأسلاك و الإختصاص، الأخطاء المرتكبة و القرارات المتخذة في حق الأطباء. الأخطاء التي يرتكبها الأطباء و يمكن أن تخضعهم للمساءلة التأديبية تتمثل في كل تقصير في الواجبات المهنية و عدم الإمتثال لها أو مخالفة آداب و قواعد المهنة.

Vitamine B 12 et maladie psychiatrique : quel rapport ?Maroua BenzartiBetbout I. , Mufti M. , Tlahig G. , Ben Haouala A. , Ben Med B. , Mhallah A. , Gassab L. , Zaafrane F. , Amamou B. , Gaha L.Visualiser

Introduction: La consultation de psychiatrie reçoit des malades quotidiennement pour une symptomatologie psychiatrique, mais environ 10 % des diagnostics psychiatriques sont erronés, passant à côté d’une cause organique sous-jacente. Observation: M. S.M. âgé de 51 ans consulte pour trouble de comportement (hétéroagressivité) et de trouble de sommeil. Le patient était suivi depuis l’âge de 16 ans pour trouble dépressif récurrent. Il était hospitalisé en 2019 où une IRM cérébrale a été pratiquée montrant une asymétrie ventriculaire. Le patient a été mis sortant sous antidépresseur et thymorégulateur. Un trouble de l’adaptation avec une personnalité dépendante a été retenu comme diagnostic. L’histoire actuelle remonte à 4 jours marquée par l’installation d’une insomnie subtotale avec notion d’irritabilité et de trouble du comportement à type d’hétéro-agressivité et trouble de l’humeur. A l’entretient: La présentation et l’hygiène du patient étaient correctes. Le patient était ralenti sur le plan moteur. Il avait une humeur labile. Le contact était superficiel. Ses affects étaient inadaptés. Le discours était spontanément incohérent avec des réponses inappropriées, des sauts du coq à l’âne sans délire ni hallucinations. Il manifestait des rires immotivés. Un théâtralisme avec une dramatisation ont été constatés. Le patient ne rapportait pas d’idées suicidaires. Il a demandé à être hospitalisé. A l’examen physique, le patient avait un syndrome pyramidal au niveau du membre inférieur gauche. Un dosage de la vitamine B12 a été refait revenant très bas. Alors un dosage du facteur intrinsèque et des anticorps anti-cellule pariétale a été fait et le protocole de correction de la carence en vitamine B12 a été entamé. Conclusion: La symptomatologie psychiatrique peut parfois être au premier plan, il est donc important que les psychiatres sachent reconnaître les critères d'atypicité évocateurs de pathologie organique afin de permettre une bonne orientation du patient et afin de favoriser une prise en charge étiologique précoce.

Vers une meilleure éducation des patients coronariens suivis pour sevrage tabagiqueFatima ezzahra KhouyaA. Ben Cheikh, H. Ghali, S. Bhiri, R. Bannour, S. Ayadi, A. Kamel, A. Nafetti, E. Hariz, S. Aidani, S. Khefacha, H. Said LatiriVisualiser

Vers une meilleure éducation des patients coronariens suivis pour sevrage tabagique Fatima Ezzahra Khouya1, Asma Ben Cheikh2,3, Hela Ghali2,3, Sana Bhiri2,3, Rania Bannour2, Souhir Ayadi1, Aroua Kamel1, Arwa Nafetti2, Emna Hariz2, Sofien Aidani1, Salwa Khefacha2, Houyem Said Latiri2,3 1 Médecine de Famille, Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, Tunisie 2 Service de Prévention et de Sécurité de Soins, Hôpital universitaire Sahloul, Sousse, Tunisie 3 Faculté de Médecine de Sousse, Université de Sousse, Sousse, Tunisie Introduction : La pathologie coronarienne est une maladie chronique entrainant des hospitalisations à répétition. Ces dernières se sont multipliées par manque d’observance, d’où la nécessité de la mise en œuvre d’une éducation thérapeutique afin d’améliorer le rapport coût/qualité de la prise en charge globale de cette pathologie. Objectifs : -Décrire les caractéristiques des patients coronariens tabagiques suivis dans la consultation d’aide au sevrage tabagique au CHU Sahloul de Sousse. -Décrire le programme d’éducation thérapeutique adopté. Méthode : Etude descriptive transversale a été réalisée auprès des patients coronariens tabagiques suivi à la consultation d’aide au sevrage tabagique au CHU Sahloul de Sousse, durant la période allant du 2015 au 2020. Le recueil des données socio-démographiques et médicales s’est basé sur une fiche synoptique préétablie qui a été remplie lors d’une entrevue avec les participants. Résultats : Au total, 93 patients répondant aux critères d’inclusion ont été recensés. L’âge moyen était de 58 ans ± 9ans, avec un sex-ratio H/F de 17,6. Dans notre échantillon, les comorbidités les plus observées étaient le diabète (38,2%) et l’hypercholestérolémie (33,7%). La majorité des patients (93,8%) souhaitant réaliser un sevrage étaient mariés. Le stade de préparation au sevrage tabagique était observé chez 87,1%, la moitié avaient un score de Fagerstrom ≥ à 7 (45,7%) et un taux de CO expiré supérieur ou égale à 10ppm (45,7%). La plupart avaient un soutien social (96,1%), une confiance en soi pour l’arrêt du tabac (81,8%) et un score de motivation ≥ 12 (68,8%). Le score moyen de HAD était de 19 ± 7. Plus que le un tiers étaient anxieux (34,1%) et plus que la moitié étaient déprimés (74,1%). Conclusion : A la lumière de ces résultats, le taux élevé de la motivation au sevrage tabagique souligne l’importance du développement du programme thérapeutique de façon continue. Ainsi, la fréquence élevée des problèmes psychiatriques nous incite à adopter une prise en charge multidisciplinaire pour ces malades dans le but de développer leur qualité de vie et de prévenir les éventuelles complications associées.

Vascularite cérébrale secondaire à une maladie systémique : un lourd fardeauFatma ZaoualiM. Ben Brahim¹, A. Ben Slama², A. Bchir¹, S.Younes¹, O. Berriche¹Visualiser

Introduction : Les vascularites cérébrales sont soit secondaires, intégrées dans le cadre d'une maladie systémique, infectieuse, néoplasique ou toxique, soit primaires touchant de manière isolée le système nerveux central. Notre objectif était de décrire les caractéristiques des vascularites cérébrales secondaires à une maladie systémique. Patients et Méthodes : Etude rétrospective descriptive bicentrique des cas de vascularites cérébrales admis dans les Service de Médecine interne et de Neurologie du Centre Hospitalo-universitaire Taher Sfar de Mahdia, au cours d’une période de 12 ans allant de Janvier 2008 à Septembre 2019. Résultats : Nous avons inclus 52 patients dont l’âge médian et le sex ratio étaient de 49,38 ans et 0,62, respectivement. La vascularite cérébrale a révélé une maladie systémique sous-jacente dans 57,7% des cas. Les signes fonctionnels les plus fréquents étaient les céphalées, les troubles sensitifs et les déficits moteurs. L’examen neurologique a retrouvé un syndrome pyramidal, un déficit moteur, une ataxie, des troubles psychiatriques ,une atteinte des paires crâniennes et des troubles de la vigilance dans 7,7%, 61,5%, 34,6%, 32,7%, 21,2%, 11,5% et 7,7% des cas, respectivement. Des arthralgies et un syndrome sec étaient présents chez 67,3% et 59,6% des patients, respectivement. Un syndrome inflammatoire biologique était retrouvé dans 57,7% des cas. Des anomalies du signal à type d’hypersignal en séquences pondérées T2 Flair et iso- ou hyposignal en séquence pondérée T1 de la substance blanche sous-corticale et périventriculaire, sus et sous tentorielles étaient détectées dans l’IRM cérébrale dans 94,2% des cas. D’autres aspects lésionnels étaient observés incluant des anomalies vasculaires, des ischémies uniques ou multiples, d’âge et de territoire différents, un rehaussement leptoméningé et des foyers de microhémorragies dans 26,9%, 13,5%, 5,8% et 1,9% des cas, respectivement. Les étiologies étaient dominées par le SGS, la maladie de Behçet et le LES dans 36,6%, 25% et 19,2% des cas, respectivement. Une corticothérapie a été instaurée chez tous nos patients. Les immunosuppresseurs ont été introduits dans 40% des cas. L’évolution était favorable dans 46,2% des cas. Une rechute et des séquelles neurologiques étaient observées chez 34,6% et 30,8% des patients, respectivement. L’IRM cérébrale de contrôle a objectivé une extension des lésions dans 9 cas. Conclusion : Une meilleure compréhension de la physiopathologie et un raffinement technologique des explorations permettraient de faciliter et améliorer la prise en charge des patients.

Valeur pronostique du taux des lymphocytes en fin d’hospitalisation pour covid19Wajdi Ben AmorN.Abid, H.GrairiVisualiser

Prérequis : Depuis la fin de 2019, le monde est confronté à la covid19, zoonose virale ayant lourdement impacté notre système de santé .Il parait indispensable d’identifier des éléments cliniques et paracliniques permettant d’optimiser notre prise en charge et de maitriser les dépenses de santé. But : suivre l’évolution du taux des lymphocytes au cours de l’infection covid19 et de préciser l’utilité de son dosage à la sortie de l’hôpital. Méthodes : L’étude est prospective longitudinale incluant 130 patients hospitalisés pour infection covid19 entre Janvier 2020 et Décembre 2021, dont on dispose des chiffres de lymphocytes à l’admission et à la sortie . Résultats : La population d’étude comporte 76 hommes et 54 femmes (sexe ratio H/F=1,4), avec un âge moyen de 63,3 . Nous avons observé une tendance à la normalisation du taux moyen des lymphocytes à la fin de l’hospitalisation, passant de 983,6 à 1377,1. La lymphopénie résiduelle à la fin de l’hospitalisation était significativement associée à un séjour en réanimation (p<0,01) ,au décés (p=0,01) et une atteinte scénographique sévère (p=0,04) à critique (p=0,007) .Par ailleurs ,l’évolution du taux des lymphocytes n’est pas significativement associée aux paramètres suivants :l’âge (corrélation nulle) ,les antécédents (p=0,47) ,le tabagisme (p=0,54) ,l’obésité (p=0,7) ,l’utilisation d’azithromycine (p=0,52) ,le sevrage en oxygène prescrit à la sortie (0,33) ,les symptômes gardés à la sortie (p=0,14) . De même, aucune relation ne semble exister avec les constatations clinico-radiologiques à la consultation 3 mois après : l’apparition de nouveaux symptômes (p=0,21), la modification des symptômes et de l’étendue des lésions au scanner (p=0,29 ; 0,68 respectivement), la qualité de vie en post-Covid (p=0,32). Conclusion : La lymphopénie à la sortie de l’hôpital semble avoir une valeur pronostique médiocre pour prédire l’évolution des symptômes et des lésions scénographiques en post-Covid .

Vaccinés et non vaccinés ont ils le méme risque de mourir par la Covid-19?Imen KetataI. Ketata, K. Trigui, M. Gargouri, R. Sellamy, H. Ghorbel, H. Ben Hmia, L. Zrelli, H. AzouziVisualiser

introduction : Depuis décembre 2019, le virus SARS-COV2 affecte des millions des personnes dans une pandémie mondiale avec des atteintes multiviscérales d’où l’intérêt de vaccination en toute sécurité. Au cours de l’année 2021, la vaccination anti SARS COV2 est disponible dans le monde entier avec un taux dépassant 50% de vaccination compléte en Tunisie. Cependant une nouvele vague de ce virus avait débuté depuis 3 mois en Tunisie touchant tous les gouvernerats. Objectif : Evaluer l’efficacité de vaccination contre le SARS COV2 chez les patients hospitalisés pour une infection à COVID-19. Méthode et matériel : Etude descriptive analytique rétrospective incluant 120 patients hospitalisés au cours de la cinquiéme vague à COVID-19 (entre Décembre 2021 et Février 2022) dans l’unité Covid à l’hopital universitaire Gabes, Tunisie. Nous avons défini deux groupes : G1= les patients vaccinés (45 cas soit 36,5% des cas) G2= les patients non vaccinés ( 78 cas soit 63,4%). Résultat : L’âge moyen de deux groupesétait proche (70ans dans G1 vs 69 ans dans G2). Le sexe masculin était plus note dans le groupe 1 que 2 (62,2% vs 55,1%). Trois patients de groupe 1 étaient hospitalisés à l’unité Covid antérieurement avec un délai moyen de 4 mois. Parmi le groupe 1, la majorité des malades étaient vaccinés par Pfizer (46,6%) suivi par Moderna (20%), aztrazeneca (13,3%), johnson (8,9%), sinovac et sinopharm (4,4%) et sputnik (2,2%). La majorité des vaccinés ont bénéficié de 2 doses (71,1%) avec un délai moyen de 3 mois. Les comorbiditéscardiaques et l’hypertension artérielle étaient plus fréquents dans le groupe 2 (23,1% vs 17,7%et 44,9% vs 37,8% respectivement), par ailleurs, l’insuffisance rénal et le diabète étaient moins fréquents (10,3% vs 17,8%et 34,6% vs 42,4% respectivement). Les signes généraux et les troubles de la conscience étaient plus observés dans le groupe 2 (fièvre : 52,6% vs37,8% ; asthénie : 57,7% vs 42,2% ; 15,4% vs 13,3% respectivement). Cependant, la dyspnée, la toux et les douleurs thoraciques étaient fréquemment notes dans le groupe 1 (91,1% vs 89,7%, 80% vs 71,8% et 33,3% vs 23,1% successivement). Dans les deux groupes, la polypnée, l’hypoxémie et les signes de luttes étaient proches (77,8% G1 vs 74,4% G2 ; 93,3% G1 vs 93,6% G2 ; 40% G1 vs 37,2% G2 respectivement). Par ailleurs, la tachycardie était plus fréquente dans le groupe 2 (34,6% vs 13,3%). L’hyperkaliémie et l’hyponatrémie étaient fréquemment observés dans le groupe 2 (21,8% vs 15,6% ; 23,1% vs 17,8%). Cependant, l’hyperleucocytose et la CRP supérieur à 100mg/dl étaient presque similaire dans les 2 groupes (42,3% G1 vs 46,7% G2 ; 65,4% G1 vs 64,4% G2 successivement). Dans le scanner thoracique, l’atteinte parenchymateuse > 50% était plus importante dans le groupe 2 que le groupe 1 (53,7% vs 42,8% ;p=0,2). L’admission en réanimation était plus importante dans le G1 que le G2 (29,5% vs 33,3% ; p=0,7). Le taux de décès était le même dans les 2 groupes (48,7% G1 vs 46,7% G2 ; p=0,8). Parmi les patients guéris, les sortants sous oxygène étaient plus fréquents dans le G1 (65,2% vs 55,2% ; p=0,4). Conclusion : D’après notre étude, la vaccination semble ne change pas le profil clinique et évolutive des patients atteints par le SARS COV2 et cela expliqué peut être par le changement de la structure du virus dans cette nouvelle pandémie.

Usage du narguilé chez les adolescents tunisiens : tendance entre 2007 et 2017Yosr AyediC. Harizi, A. Skhiri, R. FakhfakhVisualiser

Introduction : L’usage du narguilé chez les adolescents tunisiens est en émergence ces dernières années. L’enquête Global Youth Tobacco Survey (GYTS) a été menée en Tunisie 4 fois en 2001, 2007, 2010 et en 2017 dans le but du monitorage de l’usage du tabac chez les adolescents. BUT : décrire les tendances d’usage du narguilé de 2007 à 2017 Méthodologie : Il s’agit d’une étude descriptive, transversale et nationale menée en Tunisie en collaboration avec l’organisation mondiale de santé et suivant la méthodologie standard du Control of Diseases Center de l’Atlanta. Le lieu d’étude était les collèges publics choisis par stratification en grappe en 2 degrés. L’instrument de collecte était un questionnaire anonyme et auto administré. L’analyse de données a été faite par le logiciel R en appliquant un facteur de pondération W. L’analyse était faite par le chi2 de tendance. Les questions à propos l’utilisation du narguilé ont été posés à partir de 2007. Résultats : Nous avons colligé 4656 collégiens âgés de 13 à 15 ans répartis sur les 3 années d’enquête. De 2007 à 2017, environ 20% (20,6% (IC95% = [18,6-22,8]) en 2007 et 20,5% (IC95% = [18,7-22,4]) en 2017) ont essayé de fumer le narguilé, même pour une seule fois dans leurs vies. Parmi ces adolescents, le premier âge d’essai a été 7 ans ou moins dans 20% des cas durant les 3 enquêtes (21,9% (IC95% = [17,8-27]) en 2007 et 19,2% (IC95% = [15,5-23,6]) en 2017). La prévalence d’usage du narguilé pendant le dernier mois qui a précédé l’enquête a diminué de 8% (IC95% = [6,7-9,4]) en 2007 à 7,6% (IC95% = [6,4-8,9]) en 2017, sans tendance significative. Conclusion : L’usage du narguilé chez les adolescents tunisiens constitue une menace croissante. Cette habitude est un défi à surmonter dans la lutte contre le tabac.

Une indication rare de trachéotomie en urgence : le polype laryngé sous glottiquefarah trabelsiSellami M,Fehri S, Mnejja M, Kharrat I, Charfedine IVisualiser

INTRODUCTION : Les tumeurs bénignes du larynx correspondent à des néoformations tumorales représentant un groupe hétérogène de tumeurs. Les polypes laryngés sont des lésions tumorales fréquentes et sont exceptionnellement à l’origine d’une dyspnée laryngée. OBJECTIF : L’objectif de notre travail en rapportant un cas rare de détresse respiratoire secondaire à un volumineux polype laryngé est de discuter son diagnostic positif et son traitement. MATERIEL ET METHODES : Nous rapportons un cas de volumineux polype laryngé indiquant une trachéotomie en urgence. RESULTATS : Il s’agit d’un patient âgé de 60 ans qui a consulté pour une aggravation aigue d’une dyspnée inspiratoire chronique ayant nécessité une trachéotomie dès son admission aux urgences. Une laryngoscopie indirecte a révélé une masse arrondie non suspecte obstruant le plan glottique. Une tomodensitométrie du larynx a montré une formation tissulaire homogène et de contours réguliers de 2 cm de grand axe obstruant le plan glottique. La laryngoscopie directe sou anesthésie générale a révélé un polype bilobé a base d’insertion sous glottique qui a été réséqué en totalité. L’examen histologique avait conclu à un polype angiofibineux sans signes de malignité. L’évolution était bonne et la décanulation était réalisée après 24 heures. CONCLUSION : Les polypes sont exceptionnellement l’origine d’une dyspnée sévère. L’origine sous glottique est inhabituelle. L’examen au nasofibroscopie est d’un grand apport pour le diagnostic et la laryngoscopie en suspension qui permet la désobstruction laryngée.

Une cytolyse chez une femme enceinte à terme révélatrice de l’infection par le corona virusNaim DHIFAOUIA. MNEJJA, O. BEN REJEB, S. MASTOURI, C. MRAZGUIAVisualiser

Introduction : Les perturbations du bilan hépatique font désormais partie des signes biologiques rapportés au décours d’une infection par le coronavirus. Une symptomatologie initiale plus typique d’une hépatite aiguë n’a cependant jamais été décrite de manière très précise. Rapport de cas : Mme O.S âgée de 30 ans, sans antécédents pathologiques notables 3 éme geste 3éme pare, utérus bi cicatriciel, consulte à un terme de 37SA + 1 jour pour des douleurs pelviennes à type de contractions utérines.TA= 14/9, protéinurie négative au labstix , pas de signes de pré éclampsie. La décision était de faire un bilan toxémique avec une césarienne en urgence pour utérus bi cicatriciel en travail.La césarienne s’est déroulée sans incidents .Le bilan biologique a montré une cytolyse hépatique isolée à 6 fois la normale. Le bilan étiologique de cette cytolyse a été fait revenu négatif.Devant la persistance d’une cytolyse hépatique inexpliquée, un prélèvement nasopharyngé pour un PCR COVID 19 a été fait revenu positif.L'isolement de la patiente a été fait. Un traitement médical a été prescrit une héparinothérapie à la dose préventive , une vitaminothérapie.Le para cétamol n’a pas été prescrit . l’évolution clinique a été marquée par l’apparition d’une fièvre entre 38,5 et 39 avec un syndrome grippal.

Une confusion fébrile révélant une septicémie a Salmonella compliquée d’une appendicite aigueSoumaya Aicha Ben taherH. Touj, E. Aloui, S. Maaoui,I. Trabelsi,I. Sedghiani,N. Borsali FalfoulVisualiser

Introduction : L'infection à salmonelle, se manifeste généralement par une gastro-entérite spontanément résolutive. Cependant, elle peut donner d’emblée un tableau grave lié aux complications tel que les perforations intestinales et rarement l’appendicite aigue. Observation : Nous présentons le cas d'un patient consultant aux urgences pour une confusion fébrile révélant une septicémie à Salmonella compliquée d'une appendicite aiguë. Mr A.C âgé de 88 ans, aux antécédents d’hypertension artérielle, diabète et coronaropathie a été admis pour confusion, fièvre avec frissons et vomissements évoluant depuis 24h. L’examen initial a objectivé un Score de Glasgow à 13/15, pas de signes de localisations, une polypnée à 22 c/min, une tachycardie à 120 bpm avec une PA 165/88, une fièvre a 39.5°C et une sensibilité abdominale diffuse. Devant la confusion mentale on a complété par une tomodensitométrie cérébrale revenant sans anomalies. A la biologie, une CRP à 173mg/L, une procalcitonine à 1.2 µg/l, des leucocytes à 8030/mm3 avec une lymphopénie à 520/mm3. Le reste du bilan était normal. Une enquête infectieuse a été faite. L’Examen Cytobactériologique des urines était négatif, la radiographie du thorax n’a pas montré de foyer. Devant le terrain, les vomissements et la sensibilité abdominale, on a complété par un Angioscanner abdominal montrant un appendice non aéré mesurant 7 mm de diamètre associé à une densification de la graisse péri-appendiculaire d’où le diagnostic d’appendicite aigu a été retenu et le patient était transféré au bloc opératoire. A J2 d’hospitalisation, les Hémocultures étaient revenues positives à salmonelle, le patient était donc mis sous antibiotique. Les suites post-opératoires étaient simples, le patient mis sortant sous antibiotique avec une bonne évolution. Conclusion : Le diagnostic de salmonellose compliqué chez le sujet âgé est souvent trompeur d’où l’importance d’un examen clinique détaillé et d’une enquête infectieuse complète.

Une colique néphrétique peut-elle cacher une spondylodiscite infectieuse ? à propos d‘un casN.benyounesC.Ouni, I.Bhouri, R.Hammami, K.LamineVisualiser

INTRODUCTION :La spondylodiscite infectieuse est une infection disco-vertébrale d’évolution aigue ou chronique selon le germe en cause.La localisation lombaire est la plus fréquente.La symptomatologie réside essentiellement dans les douleurs lombaires qui peuvent s’accompagner de fièvre et plus rarement de signes neurologiques.La difficulté à poser le diagnostic tient non seulement à une clinique peu bruyante, mais également à la faible incidence de la spondylodiscite infectieuse par rapport aux autres étiologies des douleurs lombaires.Nous rapportons le cas d’une spondylodiscite infectieuse découverte chez un patient consultant les urgences pour des douleurs de la fosse lombaire droite mimant une colique néphrétique. OBSERVATION :Nous citons le cas d’un patient âgé de 64 ans aux antécédents de diabète sous insuline.Il a consulté pour des douleurs au niveau de la fosse lombaire droite correspondant à une EVA à 7,évoluant depuis 48h. L’examen clinique avait noté une stabilité hémodynamique,une température à 37,8°, une douleur à la palpation de la fosse lombaire droite, sans signes inflammatoires en regard,sans déficit neurologique.L’examen cardio-pulmonaire était sans anomalies. La numération et formule sanguine a montré a montré un syndrome inflammatoire biologique avec un taux de leucocyte de l’ordre de 12 100 E/l. Le dosage de la protéine C-réactive était de l’ordre de 198 mg/l.L’examen cytobactériologique des urines était négatif.Les séries d’hémoculture étaient positives.Le germe identifié était le staphylococcus aureus.La radiographie standard du rachis lombaire était sans anomalies. Une IRM médullaire a objectivé une spondylodiscite à l’étage L4-L5 avec une épidurite non abcédée et un œdème des parties molles péri-vertébrales. Le patient a été mis sous double antibiothérapie parentérale : ceftriaxone + gentamicine, selon les recommandations de la Société Tunisienne de Pathologie Infectieuse.L’évolution du patient était favorable. CONCLUSION :La spondylodiscite infectieuse est certes une pathologie peu fréquente, mais sa gravité réside dans ses complications en cas d’un traitement inadéquat.D’où l’importance d’évoquer ce diagnostic devant toute douleur lombaire, même atypique.

une cause inhabituelle de decompensation de BPCO: BPCO d’origine toxiquerabeb ben hamoudaN Jerbi F BalejiVisualiser

Introduction : La BPCO est une maladie respiratoire chronique . Sa prévalence est estimée à 7,5 % dans une population de plus de 40 ans. Sur le plan étiologique, la principale cause d’exacerbation reste l’infection. Peu de données dans la littérature parlent de la cause toxique comme facteur de décompensation Observations : Le premier patient âgé de 54 ans est BPCO connu sous oxygène à domicile. Il est régulièrement suivi et parfaitement équilibré sous traitement médical. Suite à une intoxication involontaire à une plante alcaloïde, il présente une détresse respiratoire aiguë hypercapnique nécessitant le recours intensif aux bronchodilatateurs et aux corticoïdes. Le deuxième patient, victime d’une intoxication au monoxyde de carbone présente une encéphalopathie hypercapnique et est amené aux urgences dans un tableau de coma. On ne relève aucun autre facteur de décompensation en dehors d’une intoxication oxycarbonée dont l’origine est un braséro. La prise en charge a consisté, à côté du traitement médical conventionnel, d’administrer de la ventilation non invasive. L’évolution était favorable. Chez les deux patients, aucune autre cause de décompensation n’a été trouvée. L’évolution a été favorable et réversible dans les deux cas. La durée de séjour en réanimation était courte et il n’y avait pas de récurrence précoce de l’exacerbation. conclusion : Dans la liste des facteurs de décompensation de BPCO, la cause toxique reste rare et exceptionnelle et presque non rapportée dans la littérature récente[1-2]. Seuls quelques cas isolés sont décrits. Les mécanismes en cause dans ce contexte et la prise en charge spécifique de l’intoxication source restent débattus. L’évolution est généralement favorable.

Profil sociodémographique et facteurs de risque de schizophrénie chez les patients sortant du service de psychiatrie médico-légaleWiem NasriC. Ben Said, N. BramVisualiser

Introduction : La schizophrénie est le principal diagnostic des patients hospitalisés au service de psychiatrie légale. Son étiopathogénie est complexe, impliquant des facteurs génétiques et environnementaux. Objectif : Étudier l’éventuelle implication de l’âge parental et d’autres facteurs environnementaux pendant l’enfance dans le diagnostic positif de la schizophrénie. Méthodes : Les données sociodémographiques ont été collectées des dossiers et en téléphonant aux familles dans le cas de données manquantes. Les résultats de l’étude descriptive ont été comparés à des données de la littérature cherchées sur les bases Google Scholar, Science direct et Pubmed, avec les mots-clés : schizophrénie, étiopathogénie, facteurs environnementaux. . Résultats : Au total, 23 patients sont sortis du service après stabilisation de leurs maladies. Tous les patients étaient de sexe masculin. Cinq d'entre eux avaient un diagnostic de schizophrénie co-morbide à un trouble de la personnalité (trois patients) et à une déficience intellectuelle (deux patients). Deux patients répondaient aux critères de trouble bipolaire et un patient au trouble de la personnalité limite. Le reste des patients (n=15) répondaient au diagnostic de schizophrénie. Concernant les patients souffrant de schizophrénie (n=20), l’âge moyen était de 34 ans avec des extrêmes de 20 et 54 ans. La moyenne d’âge de début des troubles était de 21 ans (ET=6,44). L’âge moyen du père à la conception était de 38 ans (ET=9,3) dont 4 supérieur ou égal à 44 ans. Celui de la mère était de 30 ans (ET=6,2) avec des extrêmes de 18 et 43 ans. La majorité vivaient en milieu urbain (n=11), étaient célibataire (n=17), avait un bas niveau scolaire (n=11) et étaient au chômage (n=5). Neuf ont déjà consommé du cannabis pendant en moyenne 3,9 années et depuis un âge moyen de 19 ans. Quatre ont rapporté un ou plusieurs traumatismes à l’enfance et quatre se sont abstenus de répondre. La majorité des parents avaient un niveau scolaire bas (n=10 des pères, n=9 pour les mères, n=4 non précisé), de mauvaises à moyennes conditions socio-économiques (n=13) et des croyances mystiques expliquant le trouble (n=16). Conclusions : Les données de la littérature confirment les facteurs de risque retrouvés dans l’étude descriptive de notre population. Des actions agissant sur les facteurs environnementaux modifiables pourraient prévenir le déclenchement de la schizophrénie ou améliorer son pronostic.

Un syndrome coronarien avec sus décalage du segment ST compliqué d’une tachycardie ventriculaire à troponine négative : à propos d’un casFerjani GhadaHamami Rim, Sfaxi Souha, Boussaid Intissar, Ben Saad Sofiene, Maaoui Maryem, Lamine KhaledVisualiser

Le syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) constitue une urgence diagnostique et thérapeutique. On rapporte l’observation d’une femme âgée de 77 ans hypertendue, diabétique et dyslipidémique qui consulte pour des douleurs thoraciques constrictives rétrosternales irradiant vers le membre supérieur gauche installées depuis 13 heures et d’aggravation progressive. Un dosage de troponine fait à H7 est revenu négatif (2.5 ng/l). A l’examen clinique : Patiente très algique (EVA = 10), TA = 140/70 mmHg aux 2 bras, pouls = 70 bpm, Sao2 = 96% et l’auscultation cardiopulmonaire était libre. Au premier ECG : Rythme régulier sinusale (RRS) à 60 bpm, Bloc de branche droit (BBD) complet, des QRS microvoltés avec onde T ample en antérieur. Elle a reçu une dose de charge du traitement anti thrombotique. La patiente a présenté un passage en tachycardie ventriculaire au scope. Nous avons complété par un ECG qui a montré : RRS à 75 bpm, BBD complet, sus décalage du segment ST en antérieur étendu avec image en miroir en inférieur, une tachycardie ventriculaire non soutenue. Elle a été mise sous cordarone en intraveineux . Le 2ème point de troponine était à 30 ng/l. L’évolution a été marqué par la survenue de 2 arrêts cardiorespiratoires avec une tachycardie ventriculaire au scope sans pouls; séparés d’un intervalle de 10 minutes et récupérés au bout de 2 minutes de réanimation cardiopulmonaire adéquate avec deux chocs électriques externes . Elle a été transférée en urgence à la salle de cathétérisme où elle a subi une angioplastie primaire de l’artère interventriculaire antérieure proximale avec succès. Ce cas clinique souligne l’importance de savoir repérer les signes électriques précoces évoquant un SCA ST+, que Le diagnostic d’un SCA ST+ se base essentiellement sur la clinique et que le taux de troponine n’est pas corrélé à la gravité du tableau clinique.

Tuberculose oculaire : case reportJanina Kooli1S.TOUATI2, A. Miladi3, R. Bahri3 , A. Boughzala4Visualiser

INTRODUCTION : Le tableau clinique de la tuberculose oculaire est polymorphe. Il s’agit d’une atteinte grave avec risque d’altération de la fonction visuelle. Le pronostic vital, en l’absence d’un traitement adéquat et précoce, peut être engagé. Matériel et méthode : Nous rapportons une observation de vascularite rétinienne d’origine tuberculeuse et discutons les difficultés diagnostiques rencontrées au cours de cette pathologie. Résultat : Il s’agit d’un homme âgé de 45 ans sans antécédent pathologiques notables, qui nous consulte pour une baisse brutale et spontanée de la vision évoluant depuis 1 mois. Le diagnostic d’uvéite postérieure avec une vascularite était retenu. L’examen clinique était sans anomalies notables ainsi que le bilan inflammatoire demandé initialement. La radiographie thoracique a montré des opacités réticulo-micronodulaires bilatérales. l’IDR à la tuberculine était phlycténulaire. Le diagnostic de tuberculose oculaire était retenu et le traitement anti-tuberculeux était instauré avec une évolution favorable. CONCLUSION : L’atteinte oculaire de la tuberculose n’est pas rare et peut être révélatrice de cette affection qui sévit encore à l’état d’endémie dans les pays en voie de développement et en pleine recrudescence dans les pays développés. Le traitement antituberculeux permet d’obtenir une amélioration rapide des lésions.

Troubles du sommeil chez les médecins à cause de la pandémie COVID-19Dorra GharbiR.Gargouri, N.Gargouri, I.Wadhane, N.Kallel, S.Msaad, W.Feki, S.KammounVisualiser

Introduction La pandémie de la COVID19 constitue jusqu’à présent un problème de santé public de premier ordre. Les médecins constituent une des catégories les plus influencées par la maladie. Le devoir professionnel les obligeait à subir un changement radical dans le rythme du travail, notamment pendant les gardes. Leur sommeil était alors un des paramètres les plus perturbés. Matériel et méthodes Il s’agissait d’une étude prospective transversale faite auprès de 231 médecins dans le CHU Hedi Chaker et Habib Bourguiba, durant la période du mois de Janvier 2021 au mois de Février 2022. Un questionnaire auto administré était rempli par les médecins de manière anonyme, soit en version papier, soit en ligne. Résultats Il s’agissait de 231 médecins dont 79% étaient des résidents, avec une prédominance féminine (sexe ratio à 0,54). Les célibataires représentaient 69% des cas. Des enfants étaient à la charge de 13% des médecins. Le niveau socio-économique était moyen dans 81% des cas. Un tabagisme était détecté chez 45 médecins, alors que la consommation d’alcool n’était présente que chez 4 autres. L’absence de temps libre pour soi était regrettée par 45% des participants et 70% disaient ne pas exercer de loisirs. Une faible activité physique était présente dans 69% des cas selon le score de Marshall. Des pathologies psychiatriques étaient présentes dans 13% des cas. Les troubles du sommeil étaient significativement associés à la prise d’anxiolytiques (p=0.001). Une insomnie d’endormissement était présente dans 29% des cas. Une insomnie du petit matin était présente dans 12% des cas. Une insomnie de réveil et d’endormissement à la fois était présente dans 16% des cas. Une corrélation statistique significative a été retrouvée entre les troubles du sommeil et le burnout syndrome : d’une part avec l’épuisement émotionnel (p=0.000) et d’autres part avec la dépersonnalisation (p=0.013). Conclusion Les troubles du sommeil chez les médecins sont fréquents vu la nature de leur travail. La COVID 19 a empiré ce problème. La santé physique et mentale de ces gens se trouve menacée. Un entretient d’aptitude devrait être fait avant le recrutement aux unités COVID19. Une cellule d’écoute devrait être disponible pour les médecins ainsi qu’un accompagnement psychologique. Une meilleure organisation des horaires du travail parait aussi judicieuse.

TRAITEMENT DES DISPOSITIFS MEDICAUX REUTILISABLES A LA CIRCONSCRIPTION SANITAIRE DE SOUASSI : EVALUATION DES BONNES PRATIQUESAhlem Ben LaroussiDr I. DaiebVisualiser

Introduction : Le respect des bonnes pratiques d’hygiène en général et celle du traitement des DM réutilisables en particulier forme l’un des plus grands axes de prévention des infections associées aux soins assurant ainsi la sécurité du personnel de santé ainsi que celle du patient vis-à-vis du risque infectieux. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé un audit d’évaluation des pratiques du traitement des DM aux seins de différentes unités de l’hôpital de SOUASSI : stomatologie, urgence, service maternité ainsi que dans les CSB de la circonscription sanitaire. 15 personnels ont été audités. L’analyse des résultats a été réalisée par SPSS. Résultats : -La conception du local de traitement n’était pas conforme dans 100 % des cas (pas de séparation entre les milieux sale et stérile) -Absence totale de procédures écrites. -A l’échelle équipements de protection individuelle, le personnel chargé du traitement ne portait que des blouses et des gants propres (pas de coiffes, ni masques ni sabots ni sur-blouses, ni lunettes de protection) -Confusion entre l’étape de pré-désinfection et celle de nettoyage dans 68% des cas. -Le produit utilisé était un désinfectant-détergeant dans 100% des cas avec une dilution inadéquate dans 58% des cas. - Le nettoyage manuel a été réalisé dans 100% des cas en utilisant une brosse souple. -Il y avait immersion totale des DM dans 100 % des cas. -Dans 40% des cas, le temps de trempage de 15 minutes était respecté -Le séchage était non conforme dans 43% des cas avec une perte de fonctionnalité de certains articles (ciseaux..) et des traces de corrosion. -Le conditionnement avant stérilisation était dans des gaines de stérilisation dans 100% des cas -Le test de Bowie-dick était réalisé dans 32% des cas alors que l’indicateur de passage dans 52% -Le dossier de stérilisation était absent dans 33% des cas Conclusion : D’après le guide de l’ANCSEP des bonnes pratiques de traitement des DM, nous avons ciblé les non conformités et nous avons proposé des actions correctives répondant aux exigences de qualité.

Toxidermies graves à l’allopurinolYosr AbidTounsi H (1), Garbouj W (1), Skouri W (1), N Abid (1), Ben Ammou B (1), Lajmi M (1), Bachrouch S (1), Ben Ahmed I (2), Ouali J (3), Alaya Z (1), Amri R (1), Chaabène I (1).Visualiser

Introduction : Les réactions cutanées induites par l’allopurinol sont rares mais potentiellement graves. Nous rapportons deux cas illustratifs survenant chez des sujets âgés. Observation 1 : Patient âgé de 84 ans hospitalisé pour des lésions cutanées diffuses apparues 2 semaines après l’introduction d’allopurinol au dispensaire local. L’examen a trouvé une fébricule à 37,8°C et une éruption cutanéo-muqueuse généralisée faite de lésions érythémateuses maculeuses. Le signe de Nikolski était positif. La biopsie cutanée a montré un décollement total de l’épiderme de surface très évocateur de syndrome de Stevens Johnson. L’enquête de pharmacovigilance a permis de retenir la responsabilité de l’allopurinol. Observation 2 : Patiente âgée de 78 ans, hypertendue, traité depuis une semaine par allopurinol 200 mg/j prescrit au dispensaire local devant une hyperuricémie asymptomatique. La patiente était admise pour une éruption fébrile d’apparition brutale, faite de lésions maculo-papuleuses érythémateuses et prurigineuses siégeant au niveau du visage puis se généralisant au tronc et aux quatre membres. La biologie a montré un syndrome inflammatoire biologique, une hyperéosinophilie à 800/mm3 et une cholestase à 2,5 fois la normale. L’enquête infectieuse était négative. Un syndrome d’hypersensibilité à l’allopurinol était suspecté puis confirmé par l’enquête de pharmacovigilance. La conduite thérapeutique était l’arrêt immédiat de l’allopurinol et la prescription d’une corticothérapie de brève durée. L’évolution était favorable. Discussion : La survenue d’une toxidermie induite par l’allopurinol pouvant être grave, tel qu’un DRESS syndrome ou un syndrome de Stevens Johnson, est rapportée dans 0,4% des cas. De telles complications bien que rares peuvent mettre en jeu le pronostic vital du patient. D’un autre côté, la prescription systématique de l’allopurinol devant une hyperuricémie asymptomatique est une erreur répondue en pratique courante. D’où l’intérêt de publier les cas similaires à nos patients. Conclusion : Il faut savoir s’abstenir devant une hyperuricémie asymptomatique pour éviter d’éventuelles toxidermies potentiellement graves.

TitreAuteurCo-auteure-PosterAbstract